Posté en tant qu’invité par Loue25_:
[quote=« vs et 74, id: 1650414, post:102, topic:145426 »]
Une difference quand meme, au supermarché il y a un rapport direct entre le client et le supermarché. Si vous etes mal accueilli ou bien si vous partez aux urgences, le supermarché sappe directement son travail. Les troupeau de mouton en alpage dans les alpes ce n’est pas pour faire du roquefort qu’on vous vend au bout du champs . L’agriculteur ne vous vendra pas plus une paire de pantoufle en laine. Que vous passiez ou pas sur son estive ne changera rien à son exploitation. Donc mauvais exemple.[/quote]
[quote=« tiery, id: 1641865, post:5, topic:145426 »]les éleveurs/ bergers sont chez eux, en quelques sorte, car ils payent un « loyer » pour le pacage de leurs bestioles … donc ne pas mettre sur le même plan les randonneurs et les éleveurs en ce qui concerne l’occupation de l’espace public il y a en un paye et pas l’autre. On est toujours chez quelqu’un en montagne, ou en forêt, c’est un principe que l’on doit bien comprendre.
Concernant ces saloperies de chiens, la bombe lacrymogène m’apparait comme une solution efficace.[/quote]
Et la libre circulation c’est fait pour… les chiens ? Je suppose, à vous lire.
Le fait de payer un droit pour le pastoralisme voire un fermage n’empêche pas autrui d’emprunter les itinéraires. Les éleveurs sont minoritaires en nombre et coûteux et les touristes majoritaires et rentables, qui gagnera à terme ?
PAr ailleurs, c’est assez amusant de voir qu’ici on néglige complètement un aspect sociologique crucial de la question : le monde paysan se sent légitime à gouverner les espaces ruraux et fonde cette légitimité sur le coutumier, l’antériorité justifie sa position. C’est d’autant plus vrai que la zone est reculée et les bassins de population autochtone sont faibles. (on l’observe sur les cours d’eau, les reserve de chassse, les forêts, voire même - et c’est un comble - parfois des chemins qui ont des siècles d’existance).
Cette vision se heurte au Droit plus proche de la perception d’une autre légitimité, celle des touristes/promeneurs/etc. pas forcément tous citadins par ailleurs.