Stop aux patous dangereux!

[quote=« Moon, id: 1651670, post:291, topic:145426 »]

un gros traumatisme pour le troupeau et pour l’éleveur, je suis d’accord (sans parler de ce qui est perdu suite à l’attaque … )[/quote]

Surtout pour le berger ou la bergère. L’éleveur, cela dépend : le viandard provençal, j’en doute car son intérêt est justement de ne pas s’attacher affectivement à ses ovins.

Posté en tant qu’invité par crois tu ?:

[quote=« birdy, id: 1651702, post:302, topic:145426 »]

[quote=« Bob, id: 1651679, post:293, topic:145426 »]Le vrai problème c’est que on dépense du fric et on a des emmerdes avec les patous pour un animal (le loup), qui ne sert à rien d’autre qu’à la satisfaction des écolos intégristes qui veulent que l’homme recule face à la nature!
En France les bergers s’étaient débarrassé du loup … Et sans les imbéciles de l’écologie protectionniste le problème ne se reposerait pas! Qq coups de fusils pour éliminer ceux qui reviennent et ce serait règlé[/quote]

Ce commentaire est d’une bêtise affligeante :confused:
à moins que ce ne soit de la provoc… j’espère ![/quote]
si le loup est revenu, c’est par suite de la déprise agricole, donc que les bergers, ben y’en a de moins en moins, et ça laisse de la place pour la repousse des bois, le chevreuil, le chamois, les marmottes, et donc le loup. Qui a mis dix ans à trouver le chemin pour venir à pattes depuis les Abruzzes, où il était en excédent pour les mêmes raisons : abondance de proies sauvages dues à la déprise agricole, et donc excédent de naissances de petits loups …

Accessoirement la convention de Berne, c’est pas des écolos intégristes, c’est des hommes politiques, en France c’est Édouard Balladur, qui n’est pas exactement un écolo, je crois même qu’il a été quelque chose pour le tunnel du Mont Blanc et en a gardé une belle villa à Chamonix

je connais très bien le guillestrois en été … ses chiffres me font trop rigoler! Pour avoir été soumis à la dictature des statistiques je sais fort bien que ce genre de chiffre n’a aucune valeur probante!
Le vrai randonneur pur et dur est généralement peu rentable pour le tourisme car il vit souvent à l’économie (pour pas écrire radinerie), souvent c’est un pédago avec camping car posé à l’arrache pour pas payer le camping :lol: … il consomme peu et sinon il consomme raisonnable … Rien à faire avec cette clientèle si on veut gagner du fric!
Pour que la montagne vive il faut le ski et le tourisme russe comme à Courchevel ! Là ça paye … mais le cafiste randonneur … beurk … c’est du médiocre :lol:

Et donc 2000 têtes de moutons ça rapporte plus ?

bon revenons à nos moutons ! ( fallait bien la faire celle là ! )
quid des patous ?

Bonjour,

Pour moi qui randonne effectivement un peu de cette façon là, je constate que ce n’est qu’une infime partie des randonneurs qui est là « à l’économie ». Et en plus, le budget pour s’équiper pour randonner léger et être autonome en bivouac pendant un certain nombre de jours n’est pas négligeable, ce que je ne dépense pas sur place, je l’ai largement dépensé dans d’autres magasins spécialisés avant d’arriver sur place, et d’ailleurs, si je ne le dépense pas sur place, c’est parce qu’il n’y a pas ou pas encore de magasins spécialisés adaptés à proximité des sites de rando que je fréquente. D’ailleurs, les bars, restos, refuges, gites et hôtels sont quand-même assez remplis, et ce sont bien des consommateurs qui sont dedans.

En fait, tout ce qui est services adaptés et à un prix correct fonctionne bien. Ce qui est éventuellement plus aléatoire, ce sont les services de frime et de luxe à prix élevés : tant qu’il y a des touristes fortunés, ça va, et s’il n’y en a plus, fort logiquement ces services mal adaptés ne fonctionnent plus.

Bernard

[quote=« Bob, id: 1651766, post:325, topic:145426 »][/quote]
Bruno, on t’aime bien, tu es sympa, mais après la provoc. amusante, ne vire pas trop au troll ! Tu sais bien que le cafiste randonneur, ‹ pur et dur › comme tu dis, est devenu largement minoritaire. Le profil du randonneur a considérablement évolué, y compris dans le Guillestrois et le Queyras, où par exemple les services sherpas sont largement privilégiés pour le tour du Queyras et où les exigences relatives à la qualité de l’hébergement et des repas feraient bondir les cafistes dont tu parles. Les ‹ purs et durs › aujourd’hui sont du style routard et pas cafistes, d’autant plus qu’il y a beaucoup d’étrangers parmi les randonneurs d’un type ou de l’autre.

Les 55% sont à compléter par 38 % pour la découverte de villages et cités de caractère ; 32 % pour la visite de sites naturels et d’espaces protégées. Mais 44 % apprécient de se reposer et de ne rien faire (> à 100 %, compte tenu des activités ou non-activités multiples). Et dans les 55% sont comptés tous ceux qui partent à la journée, ou à moins.

Ben non :expressionless:

Ben voyons … si tu comptes le tour du lac à Eygliers comme une rando … :lol: !
Perso pour passer l’été dans les campings du coin … Je dirais en premier les cyclistes, puis en second les kayakistes et autre amateurs de rivières!
Il suffit d’ouvrir les yeux pour réaliser que cette population touristique est bien plus nombreuse que le randonneur (qui doit se dissocier d’avec le grimpeur et l’alpinisme)… !
Si tu enlèves les randos « beaufs » comme Dormillouse, le lac miroir et les montées en refuge … ailleurs on croise personne (ou très peu).
Je parle de vrai impact touristique … avec hébergement (camping ou hôtel) et restos le soir!
PS: quand les gens te contredisent … faut pas penser que c’est un troll!

[quote]bon revenons à nos moutons ! ( fallait bien la faire celle là ! )
quid des patous ?[/quote]

Mais c’est le noeud du problème Boudha. Si les éleveurs pouvaient vivre dignement de leur boulot, on n’aurait pas tous ces problèmes avec eux. Accepter des patous sans maître en montagne, c’est la dernière mauvaise décision prise pour corriger la mauvaise idée précédente. C’est la théorie du chaos : un crétin négocie un traité de commerce international en se foutant pas mal des éleveurs de montagne, et à 20000km de là tu te fais mordre.

"Actuellement, l’enseignement technique initial agricole (du certificat d’aptitude professionnelle jusqu’au baccalauréat) ne propose
pas de formation au métier de berger (sensu stricto). Par contre les formations diplômantes préparant au métier d’éleveur sont nombreuses. La question de la protection des troupeaux, en particulier contre la prédation, n’y est pas développée, ou alors de façon anecdotique
". p29

La formation à la prévention de la prédation des loups, lynx et ours relève donc de la formation continue. Les éleveurs se plaignent des difficultés pour que les bergers salariés les suivent (lesquelles ? Berger est un travail saisonnier, il est donc possible de suivre une formation en dehors de l’estive qui dure maximum 6 mois).

sources : plan d’action national loup 2013-2017

Enfin, en raison justement de la politique de prévention (patous, berger et aide berger dont les salaires sont en partie pris en charge par l’Etat) il me semble avoir lu quelque part sur le net, que le nombre de bergers salariés était en augmentation. Une formation spécifique existe dans les Pyrénées (cf reportage sur Arte la semaine dernière).

On peut penser à un troll, non pas lorsqu’ils contredisent, mais lorsque volontairement ils disent des contre-vérités pour pourrir un sujet :D.

Posté en tant qu’invité par Pat Houx:

C’est encore une idée de nos énarques de mettre des patous pour solutionner le problème des moutons mangés par les loups. Seulement ils ont juste occulté une chose c’est qu’un chien est un être vivant et pas un objet comme une alarme ou un fusil, un chien doit être éduqué et être en compagnie de son maître.
Les bergers se sont vu imposés des patous mais ils ne sont pas forcément de grands connaisseurs de l’éducation canine. Et laisser des patous tous seuls sans humain pour gérer les troupeaux c’est une abération sachant que la plupart des promeneurs n’ont aucune notion du langage canin.

[quote=« Bob, id: 1651780, post:331, topic:145426 »][/quote]
Franchement, pour moi qui randonne depuis 30 ans dans le Queyras et alentour, ceux comme moi qui effectuait 1 mois de rando à la dure, donc essentiellement sous tente, j’en ai très rarement vu.
Pourtant, je l’ai sillonné ce coin!
Non, la plupart des touristes du Queyras, pour prendre cet exemple que je connais très bien, c’est soit randos en étoile depuis un chalet loué, un gîte, une maison d’hôtes, le camping municipal, soit rando itinérante légère, c’est à dire avec refuges, gîtes, plus transports des sacs par bus sherpa.
C’est d’ailleurs ce qu’ a pratiqué ma mère, une Parisienne pur sucre, durant 20 ans.

Pareil pour la haute Ubaye: Les bivouaqueurs ne sont qu’une infime minorité.
Beaucoup sont soit au camping de St Paul ou de Larche, soit dans des maisons d’hôte ou gîtes.

Pour d’autres coins que je connais moins bien, je ne peux être péremptoire mais amuse-toi à regarder le maillage des gîtes, maisons d’hôtes et autres hébergements dans le sud du 05, demande à un commerçant de Guillestre quel est son CA en juillet août et quel est son CA en octobre, novembre: Tu verras sans doute que le tourisme fait vivre beaucoup beaucoup de gens.

[quote=« Bob, id: 1651780, post:331, topic:145426 »]

Ben voyons … si tu comptes le tour du lac à Eygliers comme une rando … :lol: !
Perso pour passer l’été dans les campings du coin … Je dirais en premier les cyclistes, puis en second les kayakistes et autre amateurs de rivières!
Il suffit d’ouvrir les yeux pour réaliser que cette population touristique est bien plus nombreuse que le randonneur (qui doit se dissocier d’avec le grimpeur et l’alpinisme)… !
Si tu enlèves les randos « beaufs » comme Dormillouse, le lac miroir et les montées en refuge … ailleurs on croise personne (ou très peu).
Je parle de vrai impact touristique … avec hébergement (camping ou hôtel) et restos le soir!
PS: quand les gens te contredisent … faut pas penser que c’est un troll![/quote]

Oui mais reste à voir où va le fric des campings, hotels, restos le soir… Proprios étrangers + personnel saisonnier + bouffe venue de métro = quel impact touristique ? Comparativement au randonneur qui peut-être prendra du fromage dans les alpages (peut-être aux bergers) ?

C’est pas si simple Bob, et c’est pas des smilies rigolards qui rendront tes suppositions vérité pure et avérée… Surtout que dans le tas qui te répond, ça a l’air d’être le boulot de certains !

[quote=« wendake, id: 1651792, post:337, topic:145426 »][/quote]
Les campings, dans ces petites communes, c’est plus municipal, donc ça va dans la poche de la commune.
Les bars, restos, alimentations du Queyras paraissent essentiellement appartenir à des gens du coin ou encore d’ex-citadins qui s’installent.
C’est fou d’ailleurs le nb d’ex-Parisiens, Lyonnais … dans le Queyras. Dès les années 90, c’était sans doute la moitié de la population queyrassine: Des gens en ayant mare de la vie urbaine et qui préférait souvent travailler plus dur et plus aléatoirement pour pouvoir vivre dans le parc: Plonge, ménage, boulots saisonniers …tout était bon pour vivre dans ces merveilleuses montagnes.

[quote=« oli974, id: 1651795, post:338, topic:145426 »][/quote]
Dans le guillestrois que je connais bien … qq camping municipaux en gérance comme à St Crépin, sinon pas mal de privés. Les grandes bases d’eaux vive appartiennent pas en général à des locaux il me semble … à vérifier !
Donc idem on ne voit pas les mêmes choses question tourisme … ce qui rapporte le plus à une région ce n’est pas le tourisme écolo et clean, genre camping à la ferme … mais pour le camping par exemple, les monstre truc de beaufs avec bungalows ! Autrefois j’allais dans un camping sympa aux Vigneaux … racheté par une grande multinationale des campings … nivelé et aseptisé … cher mais toujours plein!
je n’y vais plus, à présent je vais dans un petit camping sans barrière ni animation ni bungalows et aires de jeux … il se mort doucement d’année en année! Quand la propriétaire vendra, euro camp viendra mettre ça au gout du jour sans doute!
Vivre sur le tourisme en montagne ça ne pourra pas se faire avec uniquement les activité comme la rando … Vars qui joue la carte du VTT de descente l’a bien pigé … il faut du fun et du branché pour que le fric vienne à la montagne!
Les patous et les moutons nuisent au tourisme … trop fort! 80% des touristes qui passent entre Briançon et gap ne monteront jamais dans les alpages … sauf en hiver avec des télésièges et des télécabines!

Parenthèse :
Non j’achète directement aux éleveurs du fromage quand le sentier m’y conduit (massif de Lauzière, Parc de la Vanoise chez Catherine). Jamais vu un berger en alpage qui trais les brebis et fabrique le fromage.

Les coopératives (p.ex Aussois - Bonneval - Beaufort) en vendent du local. Les épiceries et supérettes aussi, suffit de demander l’origine quand ce n’est pas indiqué sur l’étiquette (miam le bio du Queyras acheté à Ceillac, et quasi au même prix que les autres).

Je préfère acheter du matos de sport dans une boutique locale (non franchisée) plutôt qu’au VC parisien : les conseils y sont meilleurs, les produits souvent moins chers. D’autres personnes autour de moi ont les mêmes pratiques.

Fin de la parenthèse.

Descente donc des alpages. Ils suffit de surfer sur les sites de VTT pour se rendre compte que les patous sont aussi pour eux une nuisance.

VTT et patous

Trouvé en 30 secondes.

[quote=« Bob, id: 1651801, post:339, topic:145426 »][/quote]
Comme quoi la réalité varie selon les endroits.
Ça ne m’étonne pas trop car le Guillestrois est trop un arrière-pays alpin pour les Citadins qui affectionnent davantage les sommets de 3000, les lacs, les paysages plus « alpins », selon leurs goûts.

Vars, assez grande station de ski, est assez moche (même s’il y a des hameaux nettement plus mignons), surtout les randos en étoile sont limitées, à moins de faire l’approche en bagnole en allant au val d’Escreins.
Alors en effet, on trouve du parapente et du vélo de descente, et je ne sais trop quoi encore.

Les citadins cherchent surtout les configs du genre lac Malrif, col du même nom avec un Bric froid à « faire », ou encore les lacs Foréant et le Pain de sucre.

C’est là que le tourisme marche bien.