Bonjour à tous,
nouveau venu sur camptocamp,
il m’a semblé souhaitable de me présenter,
et de présenter mon incidence,
afin de ne pas errer en termes d’indécision,
et faire perdre leur temps
à d’éventuels interlocuteurs.
Je suis membre de MW (France)
depuis fin 2007.
Je suis basque, attaché aux droits citoyens,
individuels et collectifs.
Je suis aussi en statut de handicap,
ce qui pour moi suppose une protection structurelle de vie.
Une fois ces quelques éléments posés,
j’interviens ici surtout au sujet d’une problématique ouverte,
et liée à la montagne,
à l’expérience de la montagne.
Car pour Mountain Wilderness
la défense culturelle (et administrative…) de la montagne
n’a de cohérence que par l’expérience de la montagne,
tant comme territoire coutumier que sauvage.
Après quelques randonnées avec un camarade pyrénéiste
issu de la même vallée d’origine que moi au plus haut du Pays Basque,
j’ai acquis mon autonomie de « connaissance de la montagne »
non comme géologue, botaniste, ou zoologiste,
ni comme alpiniste, escaladeur, ou randonneur (…)
mais comme pratiquant en solitaire et en espaces de nature (au mieux sauvages)
d’art martial interne chinois et notamment la « synthèse primaire » dite
Mountain internal Boxing / Quan Shan de mon maître franco-chinois Ming Shan,
où l’on travaille des éléments de postures, et de mouvements,
tout à fait rudimentaires, élementaires, sur la durée et dans des lieux suffisamment retirés.
Comme dans le bouddhisme Zen
(bouddhisme Chan en Chine avant d’arriver au Japon)
que je pratique aussi dans mon système d’approche des arts internes et d’esprit,
les notions d’immobilité, de retraite, et de « sillage à rebours », sont les clefs de l’expérience de la force.
L’on peut ainsi dire que l’on est en « randonnée immobile » puisque,
de notre quiétude portée à la puissance,
le mouvement de la nature alentour nous répond ses événements tout proches,
et l’écho et le détour des tendances plus lentes et plus lointaines.
Comment marche t’on en restant immobile ?
Toute randonnée sur la durée l’explique,
plus le pas est lent de vitesse et d’inertie investie,
plus l’environnement est dense et intense de présence.
Une image plus commune est celle de la toupie qui,
plus elle est active, plus elle tourne,
plus elle semble immobile, ne quittant jamais son axe.
Ainsi « la montagne marche… » !
C’est ce que disais maître Dogen,
fondateur au XIIIème siècle de la plus grande école de Zen au Japon (Soto)…
Voilà pour ma perspective, voilà pour cette perspective,
ouverte à vos avis, en ses versants tels quels…
Si vous voulez en savoir plus
(je suis situé sur la ligne frontalière franco-espagnole dans les Pyrénées basquaises…)
mes blogs thématiques avec nos connexions:
www.zendoken.over-blog.com (en français)
www.blogari.net/zendoken (en langue basque avec résumés en anglais et espagnol)
merci.
Jean-Philippe Erbin (Yon)
Pyrénées basquaises
méthode Zen Do Ken entre Tai Chi et Zen