Spin drift

Posté en tant qu’invité par ligne oran:

j’ai lu plusieurs fois cette expression dans des topos mais je ne sais pas exactement de quoi il s’agit.

merci pour vos lumières.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par ligne oran:

j’ai trouvé la réponse en passant par la fonction « rechercher »

la prochaine fois je commencerai par là…

spin drift=coulée de neige lègére (insuffisante pour emporter une cordée)

Posté en tant qu’invité par strider:

je ne dirai pas uniquement coulée de neige parce que les spindrifts trimballent aussi des petits glaçons, et la neige est très froide, sans cohésion, toute fine…c’est une masse de gel tombant par gravité en un vent de froid…le problème des spindrifts c’est qu’ils se produisent lorsque c’est suffisamment raide et quand ça tombre en goulotte (ça tombe par salve) tu te prends tout ça en pleine tête, très rafraichissant j’en conviens mais pas forcément bienvenu car tu vois plus rien…aussi quand t’es au relai tu vois vite tes pieds faire un mur au spindrift et disparaître progressivement sous la masse de cristaux de neige et petits glaçons! en fait les spindrifts c’est un peu le vent des sables du sahara mais adapté à la haute montagne.

Posté en tant qu’invité par seb:

C’est quand même en partie eux qui forment les goulottes et surtout le plus plaisant des supports: « le polistyrene »

Posté en tant qu’invité par emmanuel:

Le spindrift s’observe aussi sur la mer et l’océan, c’est ce qui est soulevé par le vent et soufflé.

En fait c’est ce qui nous aveugle, nous coule dans le col, c’est froid et ch…

Posté en tant qu’invité par Loustic:

On aurait pas un nom français pour ça ???

Posté en tant qu’invité par emmanuel:

les embruns pour les marins!

Posté en tant qu’invité par Dani:

Vous l’avez.

En Canada (Quebec) ils l’apellent « poudrerie ».
Et ils se connaissent bien, en questions de neige…

A vous, alpinistes francophones, d’adopter « poudrerie », ou
continuer a parler la langue de Chamonix

:-))

POUDRERIE, subst. fém.

A. Fabrique de poudre à tirer et de substances explosives. Tout Angoulême est là! (…) Le préfet, le receveur-général, le colonel, le directeur de la poudrerie (BALZAC, Illus. perdues, 1843, p.676). La poudrerie du Luxembourg venait de sauter (BOURGET, Actes suivent, 1926, p.17). L’uranium (…) dont la fabrication est installée (…) dans les locaux d’une poudrerie nationale en partie inoccupée (GOLDSCHMIDT, Avent. atom., 1962, p.78).

B. Région. (Canada). Neige sèche et fine qui tourbillonne sous l’effet du vent. Au défi des bourrasques de vent, des coups d’eau, des bordées de neige et des tempêtes de poudrerie, elle énuméra joyeusement les ressources de la maison (GUÈVREMONT, Survenant, 1945, p.41).

Prononc. et Orth.: []. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. XVes. «marchandises qui se vendent en poudre» pouldrerie (Ordonnance et reiglements concernents les marchands merciers, Blois ds FAGNIEZ t.2, p.304); 2. 1512 «poussière» pouldrerie (J. LEMAIRE DE BELGES, Illustr., II, 16 ds HUG.); 3. 1695 «neige sèche et fine que le vent soulève en tourbillons» (Lettre du père Marest à Lamberville, LXVI, p.113 ds Canadian 1969); 4. 1732 «magasin où se conserve la poudre à canon» (RICH.). Dér. de poudre*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér.: 31.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Dani:

A pas confondre avec « chasse-neige » que c’est le vent qui soulève la « poudrerie »
ou avec les « embruns », que bien qu’ils peuvent etre « verglaçantes », ils sont
formées d’eau, et pas de neige…

On pourrait dire, donc…

« Un violent chasse-neige nous mittraillait avec la poudrerie, et nous
couvrait de blanc comme les embruns verglaçantes font avec les pauvres bateaux sur la mere »

CHASSE-NEIGE, subst. masc.
A. MÉTÉOR. Vent extrêmement violent qui soulève la neige en tourbillons :

  1. Malgré l’abri de la haute falaise de glace le bateau vibre sous la force des rafales et le chasse-neige nous enveloppe de fins cristaux qui crépitent sur le pont.
    J.-B. CHARCOT, Expédition antarctique française, 1903-05, Le « Français » au Pôle Sud, 1906, p. 289.
    B. TECHNOL. Appareillage que l’on adapte à l’avant d’une locomotive ou d’un camion et qui sert à déblayer les voies ou les chaussées rendues impraticables par l’abondance de la neige tombée; p. méton. le véhicule équipé de cet appareil. Le chasse-neige à vapeur siffle lamentablement (A. DAUDET, Contes du lundi, 1873, p. 299) :

  2. Nous marchons sans hâte entre les deux murailles de neige molle que le chasse-neige a dressées contre les talus et qui s’éboulent par endroits…
    ABELLIO, Heureux les pacifiques, 1946, p. 293.
    C. SP. [P. anal. avec l’entrave d’un chasse-neige] Position adoptée par le skieur débutant pour freiner ou pour s’arrêter et dans laquelle on rapproche les spatules des skis en écartant les talons (cf. GAUTRAT Ski 1969).
    [Emploi en appos., avec valeur d’adj.] Virage chasse-neige (ROB.).
    Prononc. et Orth. : []. Ds Ac. 1932. Tous les dict. notent que le mot est invariable. Étymol. et Hist. 1. 1834, 15 juill. « vent violent d’hiver qui accumule la neige en congères » (BALZAC, Lettres à l’Étrangère, t. 1, p. 173 ds Fr. mod., t. 22, p. 202); 2. av. 1877 « instrument servant à chasser la neige » (SCHOLLE, Programme, p. 14 ds DARM. 1877, p. 163); 1878 pour un chemin de fer (Lar. 19e Suppl.); d’où 1873 chasse-neige à vapeur « véhicule équipé de chasse-neige » (A. DAUDET, Contes du lundi, p. 299). Composé de la forme verbale chasse (chasser2*) et de neige*. Fréq. abs. littér. : 15. Bbg. DARM. 1877, p. 163.

EMBRUN, subst. masc.
Poussière d’eau enlevée par le vent à la crête des vagues ou formée par les vagues qui se brisent. Au bout de la jetée (…) les paquets de mer vaporisaient de l’embrun (HAMP, Marée, 1908, p. 34). Le vent chassait au visage un embrun humide et frais (VAN DER MEERSCH, Empreinte dieu, 1936, p. 137) :

… les crêtes déferlaient plus vives, les embruns, enfants du désespoir, s’éparpillaient et voltigeaient. Un nuage de mer fuyait sur la mer…
QUEFFÉLEC, Un Recteur de l’île de Sein, 1944, p. 96.
P. métaph. Des avalanches de pierres qui (…) ravageaient la paroi décharnée et faisaient jaillir de l’abîme de monstrueux embruns de fumée (PEYRÉ, Matterhorn, 1939, p. 235). La bête [le cheval] renâcla dans le seau, elle se lava les narines et souffla des embruns dans le soleil (GIONO, Hussard, 1951, p. 26).
Prononc. et Orth. : []. Ds Ac. 1932. Au plur. ds DUB. Étymol. et Hist. Début XVIe s. anbrun (J. LEMAIRE DE BELGES, Poésies attribuées, éd. Stecher, t. IV, p. 368 : Donc plaise à dieu que monseigneur dambrum Face de temps nubileux et danbrun. Une saison si belle … Que les brouillas de discorde hors en gecte) ex. isolé; 1828 embrun (LAV.). Empr. au prov. embrum, déverbal de embruma « bruiner » (MISTRAL), correspondant à embrumer*. Fréq. abs. littér. : 56. Bbg. QUEM. 2e s. t. 4 1972.

Posté en tant qu’invité par unCplus:

merci ça m’a éclairé également.
pour le langage québécois, voici un lien :
http://www.lexilogos.com/quebecois_langue_dictionnaires.htm