Ou pourquoi certaines courses ne peuvent être oubliées.
25 juin 2004, sous la Pointe de la Pilatte, au beau milieu de la goulotte directe N de gauche. Je suis seul au relai en train d’assurer mon leader 30m plus haut. En levant la tête pour le surveiller, j’aperçois un bloc de rocher de la taille d’un ballon de basket qui dévale dans notre direction. Le couloir fait un petit angle 15m au dessus de moi, le bloc rebondit à toute blinde sur une paroi rocheuse et m’arrive droit dessus. Je me plaque aussi vite que possible sur la glace du relai.
Différence entre la vie et la mort ce jour là : 1 seconde et 50 cm.