Posté en tant qu’invité par Quicky:
Courage, Lamaïon… c’est quelque chose que tu as entendu et que tu entends encore, je suis sûre…
Faire autre chose que du sport, c’est sur que ça occupe et ça permet de ne pas tomber dans la dépression.
Mais toi tu décris un véritable MANQUE DE SPORT, d’après tes mots qui ont été aussi les miens si tu veux tout savoir. Je ne vis pas la même situation que toi mais ce mal est aussi en moi, alors je te comprends. Tu n’arriveras à t’intéresser à autre chose que quand tu auras commencé à faire ton deuil. Et je parle d’un véritable deuil puisque pour le moment on t’interdit de faire ce que tu aimes.
De mon côté avec le stress de mon diplôme j’étais pas loin de péter les plombs car à 22 ans je ne savais gérer le stress que par le sport. J’étais pas bien et je ne demandais qu’une chose : faire du sport. Un après-midi de révision, j’ai appelé mon ami kiné en lui disant que j’étais prête à faire une bétise… si je n’avais pas pris le téléphone c’est mes baskets que j’aurais chaussées en prenant le risque indéniable de lésé encore plus ma cheville…
Mes amis ne savaient plus trop quoi me dire, ma famille non plus. Pourtant beaucoup de mes amis sont dans le corps médical, tout comme moi, et c’est peut être pour ça qu’ils comprenaient encore moins pourquoi je flanchais !
Le seul qui m’a été d’un véritable soutien dans ces moments là est, bizzarement, mon ami médecin du sport. Dans un sens il était responsable de mon manque de sport puisque c’est lui qui m’interdisait toutes activités, ce sont ses traitements qui me causaient ces douleurs et surtout il épluchait tout sans trouver avec certitude ce que j’avais.
Mais à mon manque de sport, la seule réponse que j’ai eu, c’était un : « Tu as envie de faire du sport, reprendre ta vie et tu ne le peux pas. C’est frustrant et je le sais car je l’ais vécu ».
Ce « je l’ai vécu » est plus fort que tous ces discours où tous les sportifs me disent la même chose, profites-en pour découvrir autre chose, etc…
Mais c’est l’espoir qui nous permet un jour de nous racrocher à la vie et d’aller vers l’avant.
[%sig%]