oui effectivement voilà comment l’auteur a déterminé ses catégories :
→ Randonnées sportives :
Elles correspondent aux cotations T2 et T3 utilisées en randonnée.
Se déroulant pour la plupart sur sentier et dépourvues de passages techniques, elles sont réalisables par tout marcheur en bonne condition physique, possédant des notions d’orientation et ayant le pied sûr. Les courses n° 9 et 10, plus soutenues, font la jonction avec la catégorie suivante.
→ Randonnées alpines :
Elles correspondent aux cotations T4 et T5.
Non seulement les sections hors sentier sont plus fréquentes, nécessitant une excellente lecture du terrain, mais l’utilisation des mains pour progresser fait son apparition.
Si les itinéraires n° 11 à 15 sont accessibles, on atteint la limite entre randonnée et alpinisme pour les courses n° 16 à 20. Pour ces dernières, des notions d’escalade et d’assurage sont donc indispensables.
→ Alpinisme :
Nous indiquons la cotation globale comprise ici entre Facile (F) et Peu Difficile supérieur (PD sup).
Le cap est franchi ! L’usage de la corde devient systématique, une fois la marche
d’approche achevée. Outre les prérequis des deux premières sections, il conviendra de maîtriser la descente en rappel, l’usage du piolet et des crampons, ainsi que les techniques de sauvetage en crevasse.
Les courses n° 21 à 24, glaciaires, comportent de brèves pentes de neige d’une
inclinaison maximale de 30 ° à 35 ° ; pour les sorties n° 25 à 29, les difficultés sont rocheuses avec des passages en 2e et 3e degrés. Enfin, l’ascension du Grand Ruan, mixte et sauvage, conclut en beauté le livre.