Sophismes

Posté en tant qu’invité par Preuss l’Urbain:

Pierre voulait des nouvelles d’Yvan, en voilà.
Quelques remarques acerbes se sont glissées subrepticement dans mon texte, pendant que j’avais le cerveau retourné, saurez-vous les retrouver ?

Comme d’hab, un paquet de cachuètes à celui qui trouve le sommet et la voie.

3, 2, 1, go.

Yvan est fier et conquérant, en cette fin de saison tardive.
Quelle montagne n’a t-il pas gravi, lui, le breton, l’expatrié, le canard dans le troupeau de flamands roses ?
Il a chevauché les inpensables crêtes du Néron, du Gerbier.
Il s’est hissé jusqu’au sommet du grand Pic de Belledonne.
Chamechaude, par deux voies.
Dent de Crolles, deux voies.
Oui, Yvan peut-être fier.
Et cette saison qui s’éternise, ces arbres qui n’en finissent pas de prendre des parures rouge et or, ce soleil qui peine de plus en plus à monter, éclairant montagnes et nuages par en dessous…

La météo s’obstinait à ne prévoir que du beau. Les ex-vacanciers avaient repris depuis longtemps leur traitement au prozac. L’hiver approchait.
Il fallait frapper un grand coup, terminer la saison en beauté.

(dans les paragraphes qui suivent, j’ai changé les noms propres, pour garder un certain anonymat à ce coin que j’aimerais parcourir dans une relative solitude ces prochaines années, et surtout, pour que vous vous imaginiez que je fais des trucs 'achement durs. Si je met la cotation, je vais encore passer pour un blaireau. Non, pitié, pas ça.)

J’avais donc choisis la voie des corridors, au Karscherboum II.
Pour les détails pratiques : proximité géographique (rendue obligatoire par la voiture en fin de carrière) et rapidité de la marche d’approche (rendue nécessaire par les genoux en fin de saison).
Pour les détails techniques : 300m avec du V voire du VI, sur un rocher qualifié de bon à très bon sur tous les topos.

Hélas, au dernier moment, Thomas émit le souhait de venir avec nous. Il nous fallut donc nous rabattre sur l’Alpette (bon, là, je met le vrai nom : j’irais plus), en espérant que le prochain WE serait encore ensoleillé.

La semaine qui suivit vît (ho ! la belle alitéranance en « vi ») la neige descendre jusqu’à 1500m.
Ho, pas beaucoup, juste une petite poudre légère.
Mais un froid… un vent…

En état d’addiction totale et assumée, nous maintînmes notre projet. D’ailleurs, la météo prévoyait du beau pour le Dimanche. Enfin, et au pire, il ne m’avait pas échappé qu’à mi hauteur, il était possible de, justement, s’échapper.

C’est donc le coeur plein d’ardeur que nous nous élançâmes, brisant l’air frais d’une belle aurore automnale, par ce matin d’octobre 20… , Yvan et votre serviteur, et nos âmes étaient exaltées.
La voiture, qui n’en pouvait plus de toute cette exaltation, dû faire une pause à mi parcours : surchauffe.

L’incertitude croit à mesure que nous approchons la paroi.
Au dessus de la cabane d’ Haust Râlopithèque, le vent se met à souffler avec constance, charriant une infâme petit poudre blanche et quelques glaçons.
Nous rejoignons au plus vite le bas de la voie. Dans la première moitié, au moins, nous devrions être à l’abris du vent.

Ce rocher promet ! Il est très beau et semble parfaitement sain. Mon compagnon et moi prenons plaisir à nous tordre le coup pour essayer de deviner l’itinéraire.
« Bon, ça rejoint la cheminée… »
« ouais… après, la dalle à gauche… »
« Vu ! Y’a un relais sur la vire. »

Le moral est revenu. Certes, il fait froid, mais maintenant, ça va aller vite.
On s’équipe, on ferme bien nos sacs, c’est partis.

Cette cheminée est bien agaçante.
Les prises sont tout au fond.
Oui, mais au fond, y’a pas assez de place pour le grimpeur et son sac.
J’essaie par l’extérieur… non, rien à faire, c’est tout lisse.
Je pénètre… harg ! Coincé ! Le mur que j’ai dans le dos est plein de picots, le sac à dos est cloué. J’essaie de ramper, vers le haut, le bas, le côté, toutes les diagonales possibles et imaginables… bras et jambes s’agitent en tous sens. Je ressemble à un cafard pris dans un sandwich. Quoi, vous n’avez jamais vu de cafards dans un sandwichs ? On a pas les mêmes blagues.
Je repense à Yvan, sortis loqueteux et sanguinolent d’un funeste dièdre, munis d’aiguilles et autres lames de rasoirs (le dièdre, pas Yvan : c’est un pacifiste - Yvan, pas le dièdre. Ho et puis zut, démerdez-vous).
Enfin, après un bref craquement, je parviens à m’extraire de la fissure carnivore. Le sac, de marque « Invicta », porte subitement bien mal son nom. De toute évidence, c’est sa dernière sortie. Amen.

Arrivé au relais, je préviens mon second :
« Gare ! La cheminée est vorace. »
Evidemment, Yvan passe comme une fleur. Il m’a vu me débattre, et contourne soigneusement l’obstacle par la gauche. Yvan contourne toujours par la gauche. On est libertaire ou on ne l’est pas.

C’est son tour. Nullement découragé par l’absence totale de pitons, coins de bois, sangles, etc… il avale la longueur en moins de temps qu’il ne me faut pour l’écrire. Il faut dire que je tape avec deux doigts.

L’itinéraire devient évident : c’est tout droit dans les cheminées. Deux-trois onglées plus tard, nous sommes au pied d’un ressaut qui semble compliqué : 1 piton tous les 50cm.

Dans les voies classiques non rééquipées (je vous jure qu’il en reste), la difficulté d’un passage est directement proportionnelle au nombre de pitons (les vieux ne savaient pas grimper). Rien qu’en regardant l’équipement, on peut estimer avec une certaine précision la difficulté du passage. Par exemple, celui-ci, c’est 5c/6a à tous les coups. Ce qui nous fait, en ancienne cotation, du V bien serré (les vieux ne savaient pas côter).
En regardant de plus prêt, on peut même retracer l’historique de l’équipement. Tiens, ici, un piton bouffés par la rouille. Sans doute celui des premiers (1952, Francois s’était déjà mis au ski de piste).
Ces deux là, ils sont un peu moins vieux. C’est rouillé, mais ça a l’air de tenir. Les répétiteurs étaient moins courageux - ce qui est dans l’ordre des choses, sinon, ils auraient tracé leur propre itinéraire.
Et là, horreur ! Un piton tout neuf ! La honte… A l’époque du 9a, y’en a encore qui rajoutent des pitons dans du 5c+ ? Et pourquoi pas un goujon, tant qu’on y est ? Tu vas voir que c’est les mêmes qui viennent se la raconter sur quelques forums publics, « je fais du TA, moi, môssieur ! »
Bon, la prochaine fois, je prends un marteau.

Ce qui est agaçant, c’est que toutes les bonnes prises sont occupées.
Alors, hein, c’est pour ça que j’ai dû, contraint et forcé, tirer un peu sur les clous.
Y’aurait pas eu de pitons, je serais passé proprement.
Parce que, tirer au clou, c’est pas mon genre, que les choses soient claires. Mais là, c’était un cas de force majeure. Et puis, avec le vent, le froid, tout ça…
N’allez pas vous imaginez des choses.
Parce que sinon, tu parles, facile, pour moi.
Ha ha, tu rigoles ou quoi ?
Il en faut plus pour me faire peur.
Enfin, bon, on allait quand même pas rester des heures sur un V de rien du tout. Avec un marteau, on enlevait tout sauf le clou rouillé, et je passais en libre, évidemment. Mais bon, là, j’étais bien obligé de tirer sur le clou. Ho, et puis « tirer », c’est vite dit. Je l’ai effleuré avec la main, sans vraiment tirer. Oui, après, j’ai pû, éventuellement, mettre un pied dessus, peut-être. Mais bon, dessous, y’avait une bonne prise. Alors, tout bien réfléchit, on peut quand même dire que je suis passé en libre, non ?

Oui, bon, on va pas en faire tout un plat…

Pour me rattraper, je file à toute allure dans le passage - facile - qui suit, et néglige le relais. J’arrive ainsi sous le passage-clef de la première moitié de la voie. Bigre, ça à l’air dur : des pitons et des vieilles sangles pendent de partout. Du V+, à vue de nez. Il s’agit de s’enfoncer dans une cheminée (6m, 1 piton), puis, arrivé sous un toit, de traverser pour s’en échapper (4m, 2 pitons) pour enfin se rétablir au dessus (2m, 3 pitons, 2 sangles, 1 ficelle… Ma parole, y’en a qu’ont les moyens : au moins 100 balles de matos).
A priori, c’est le rétablissement qui est dur.

Troublé par mon biscuitage précédent, je fais une erreur de débutant : je mousquetonne le point situé sous le toit. Ce qui fait que, arrivé au rétablissement, j’ai l’impression de trainer un hippopotame mort.
C’est pour ça, et uniquement pour ça, que, peut-être, j’ai pû, éventuellement, me servir un peu de la sangle pendouillante.
Tu penses bien, en solo, j’aurais libéré le truc.
D’ailleurs, vu le tirage, on peut considérer que je l’ai libéré.
Enfin, c’est tout comme. Un effleurage de sangle, on ne peut pas vraiment dire que ce soit de l’artif. Surtout une sangle moisie. Peut-être même que c’était plus dur avec la sangle, tiens.
Donc, finalement, on peut dire, pour résumer, que, trouvant le passage trop facile, et malgré les 40m de tirage, j’ai voulu exposer un peu plus en me servant de la sangle pourrie.
Voilà. C’est mieux comme ça.

Yvan tire également sur la sangle. En second, et sans tirage. Hou, quel tricheur celui-là ! Vraiment, les jeunes grimpeurs, ils ont aucune éthique. Ça suce des spits, ça suce des spits, c’est tout ce que ça sait faire. Dérives sécuritaires. Manquerait plus qu’en plus, ils disent du mal du Sirac, ou, pire, du Labande. De mon temps, ha, madame Michu, de mon temps, c’était quand même aut’ chose.

Sur la bonne plate-forme qui suit, nous faisons ripaille. Nous sommes à peu près au milieu de la voie, et au-dessus, d’après le topo, faut chercher un peu. Le timing n’est pas super, les journées sont courtes à cette saison. Ça commence à sentir la défaite - vous savez, cette petite odeur aigre de sueur froide, entêtante, un peu comme le … hum… trouvez vous même, de toute façon, si je l’écris, ça va être modéré.

Yvan repart en tête. Dans cette longueur en traversée, les pitons sont rares, et sans coinceur, Yvan est condamné à s’engager. Il le fait magnifiquement, sans moufter. C’est moi qui lui ai appris.

Nous voici sur la fameuse « vire d’où l’on voit Lamotte-Beuvron ».
En effet, on voit bien.
Ce qu’on ne voit pas du tout, par contre, c’est la suite de l’itinéraire. Pour le principe, je repars en tête, mais après quelques mêtres, il faut se rendre à l’évidence : pas de pitons, pas de coinceurs, le froid qui mord, le vent qui gifle, le soleil qui décline…
On fait semblant d’hésiter. Qu’est-ce t’en penses ? Mmouais. Bof. Et toi ? Pareil. Bon, on redescend ou on continue ? Heu. Comme tu veux. Ha non, c’est moi qui ai posé la question. Bein je te réponds : c’est comme tu veux.

Yvan est marié. Par respect pour sa femme - qui ne peut plus me supporter depuis qu’elle a vu certaines photos comprometantes d’Yvan sans corde sur quelque arête acérée - je décide que ça suffit pour aujourd’hui.

Il s’agit donc de trouver ce fameux échapatoire. Vu d’ici, ça n’est pas très engageant. Des dallles, du gazon, et l’affreuse petite poudre blanche qui rend le tout fort glissant. Chaussons, chaussures ? Y’a un gars célèbre qui s’est tué dans ce type de terrain, pas très loin d’ici. Je le rappelle à Yvan, histoire de le motiver. Je lui rappelle également que, sans pouvoir mettre de points, il va falloir faire bien gaffe à ne pas se casser la gueule. Tant qu’on est pas encordé, il fait bien ce qu’il veut, mais là, non.
Nous nous encordons à 10m, et je le fais descendre en premier, tout en lui indiquant le chemin. Comme un vrai pro, quoi. En moins cher.

Des dalles, des vires, des vires, dédale… On va droit, puis à gauche, puis à droite, puis on revient à gauche… On se laisse porter par le terrain - expression sybiline qui signifie que, complêtement paumés, on descend au petit bonheur, les dents et les fesses bien serrées, en priant pour que « tout se passe bien ». Le but du jeu, c’est de rejoindre ce grand couloir à main gauche. Grand couloir qui se temine au dessus d’une dernière barre, qu’il suffira alors de passer en un rappel. En espérant qu’il y ait un becquet, sinon, c’est la merde.

D’une grande voie classique, nous passons donc à l’alpinisme en basket et à l’ancienne. L’honneur est donc sauf : finir la voie, ç’eût été trop facile. Et puis, ça faisait longtemps que je n’avais pas battu en retraite. Il s’agit de ne pas perdre la main, ça peut servir.

Grâce à ma grande expérience des piteuses déroutes en terrain pourris, nous nous en tirons finalement assez bien, puisque nous arrivons au couloir presque sans nous tromper. Quelques passages à 55° en herbe plus tard, nous sommes au dessus de la dernière falaise. Pas de becquet en vue. Nous cherchons, nous cherchons… Bingo ! Apparement, on est pas les seuls à être descendu par là, puisque quelques pitons reliés par une cordelette sont visibles sur la droite. Il y a même un maillon, le luxe.

Enfin, nous voilà de retour sur des pentes à vache. Il était temps, la nuit tombe.

Posté en tant qu’invité par l’Urbain:

Ha, c’est malin, j’ai oublié de remettre mon vrai pseudo.
« On » va me reconnaitre.

Posté en tant qu’invité par Phil:

Sympa, comme d’hab… Mais c’est marrant, à quelques endroits, on reconnaît des tics d’écriture typiquement franc-comtois… C’est de la contamination ou je ne m’y connais pas…

Posté en tant qu’invité par visse:

Excellent !!
Et ces jeunes, plus aucune morale…!!

Posté en tant qu’invité par Choucas:

Bien relevé!
Ca change des casseurs (qui soignent leur névrose) et prétentieux qui trainent dans ce forum. A+

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

" Il y a même un maillon, le luxe. "

Un maillon, quelle honte…

Je vous le dis tout net, les équipeurs sont vraiment des cons, n’ est-ce pas ???

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par jc:

j’ai des questions existentielles:

  • ca existait le ski de piste en 1952?
  • la pente herbeuse à 55°, est-ce mentionné dans le topo officiel?
  • le tire-clou dans le 5c+, c’est pareil que A0 chez Rébuff?

Posté en tant qu’invité par unCplus:

l’Urbain a écrit:

Ha, c’est malin, j’ai oublié de remettre mon vrai pseudo.
« On » va me reconnaitre.

« on » s’en doutait !

bravo, sympa.

Posté en tant qu’invité par l’Urbain:

Phil a écrit:

à quelques endroits, on reconnaît des tics d’écriture typiquement franc-comtois…

Quelle insulte.
Je ne m’en relèverais jamais.
Mais j’ai une excuse : ma copine est moitié franc-comptoise (c’est de l’autre moitié que je suis tombé amoureux).
Vu que, pour avoir une descendance, on a été contraint de se mélanger quelque peu, me voilà avec du jus de cancoillotte au vin jaune dans le cerveau.

Posté en tant qu’invité par l’Urbain:

jc a écrit:

  • ca existait le ski de piste en 1952?

Francois ?
Le monsieur te demande…

  • la pente herbeuse à 55°, est-ce mentionné dans le topo
    officiel?

Le topo officiel dit : « il est possible de s’échapper partout à droite ».
Partout, partout… Tout de suite les grands mots…
55°, c’est une estimation. Quand ça parrait vertical, je dis toujours 55°. Au delà, ça parrait déversant.

  • le tire-clou dans le 5c+, c’est pareil que A0 chez Rébuff?

Du A0 chez Rébuff ??
Quelle déception !

Posté en tant qu’invité par Arnaud Clère:

Excellent ! Pour les cahouètes : Est-ce que les ouvreurs du schimilibilibilik ne seraient-ils pas dotés d’étonnantes « cornes à couper » ?

Posté en tant qu’invité par catherine:

Phil a écrit:

on reconnaît des tics d’écriture typiquement franc-comtois…
C’est de la contamination ou je ne m’y connais pas…

heureusement, la contagion n’est pas totale !
sinon on aurait droit à des digressions en veux-tu en voilà !
en fait, à y bien réfléchir, « di » ça correspond à 2, pour François, moi je dirais plutôt dixgressions :-)))

en tous cas, j’aime bien les z’histoires d’Yvan ! Merci l’Urbain !
et grosses bises aux Urbaines !
vivement que tu les fasses grimper tes choupettes, j’attends avec impatience que tu nous racontes !

Posté en tant qu’invité par l’Urbain:

Arnaud Clère a écrit:

Est-ce que les ouvreurs du
schimilibilibilik ne seraient-ils pas dotés d’étonnantes
« cornes à couper » ?

Pan !
Dans le mille.
Pas maladroit, l’Arnaud.
Va me ruiner en cahouètes, pffff.

Posté en tant qu’invité par rapha:

1946 la premier remonte mecanique je crois

Posté en tant qu’invité par Arnaud Clère:

l’Urbain a écrit:

Va me ruiner en cahouètes, pffff.

Miam, glups, aaaaaaaaaaaaaaaaaaah… Burp
Oups, pardon

:slight_smile:

Posté en tant qu’invité par l’Urbain:

catherine a écrit:

et grosses bises aux Urbaines !

Message de l’ainée : « Tapatapatapata ».
Encore un effort, et elle saura dire « tapacentballes » comme une grande.

vivement que tu les fasses grimper tes choupettes

Grimper ??
Et puis quoi encore !
Nous sommes des parents responsables, nous, madame.

Posté en tant qu’invité par Flo73:

Moi je parierai pour le Gerbier, pas très loin de la fissure en arc de cercle, à cause du gars célèbre. Alors j’ai gagné un paquet de cahuètes?
Et merci, pour ton récit, c’est une réponse à Teuf qui demande à quoi ça sert un forum : A lire de passionnantes histoires inédites.

Posté en tant qu’invité par Arnaud Clère:

Trop tard, j’ai tout croqué !

Posté en tant qu’invité par Flo73:

C’est pas grave, j’en veux pas, c’est plein d’huile les cahouètes!

Posté en tant qu’invité par Francois:

Salut, l’Urbain!

Tu diras bonjour de ma part à Sophismes et à Sybiline, que je n’ai pas vus depuis longtemps (ainsi qu’à Disgression, mais je l’ai rencontrée il y a peu).