Posté en tant qu’invité par Lucio:
marmouset a écrit:
- Où, quand, comment avez-vous appris à skier ?
Ski de piste à Samoëns (74), vers l’âge de 13 ans (j’en ai 27). Il s’agissait de cours avec un moniteur, pendant 4 petites journées (en fait 5, mais j’avais les pieds en sang au soir du 4e jour). Je me débrouillai plutôt bien, puisque j’ai rapidement changé de groupe. Piste rouge le 4e jour, waouh ! Les noires, c’était l’Everest…
2001-2003, loin des montagnes, je me débrouille pour refaire un peu de piste avec des copains (3 semaines environ). Depuis que je suis à Grenoble, c’est entre 0 et 1 jour de piste par an (tendance 0). Je dois avoir fait un mois de ski de piste tout cumulé.
Débuts en ski de rando par un raid dans le Queyras, fin avril 2002 : pas de neige ou neige croûtée, 25kg à porter… Programme démesuré (organisation maison) => c’est le but. J’aurais pu m’arrêter là. Mars 2003, cime de la Jasse en moquette, servie sur un plateau (avec un groupe) : « Ah ouais, les conditions de neige, tout çaaaaaaaa. » Depuis, je fais de plus en plus de ski de rando, au détriment de l’alpi. 18000 en 2003/2004 (4.1max) ; 44000 en 2004/2005 (4.1max) ; 60000 en 2005/2006 (5.1max) ; 20000 (?) en 2006/2007 (5.2max). Tout ça en autonomie, souvent loin des classiques. J’ai débuté le ski pour pouvoir parcourir la montagne en dehors de l’été ; maintenant, je suis accro au plaisir de la descente.
- Que serriez-vous près à faire pour vous améliorer (pour ceux
qui estiment en avoir besoin) : stage du CAF, stage avec un
guide, cours de ski avec un moniteur, conseils d’amis … ?
Conseils d’ami (l’idéal) ou journée « hors-piste » avec un guide-moniteur (le truc qui marche en pratique). Une journée doit suffire pour connaître ses défauts et se faire expliquer la bonne méthode. Ensuite, y a plus qu’à bosser.
- Quelle importance (en pourcentage) accordez-vous au plaisir
de la descente ?
Très important. En général, je monte pour descendre. Une rando idéale, c’est : montée alpi facile (AD+), descente raide mais pas trop sinon y a plus de plaisir (<5.3 jusqu’à nouvel ordre), pas trop expo au regard de la difficulté ski (E2max si 5.x, E3max si 4.x), itinéraire esthétique et skiant, en super conditions de neige, pas tracé ni à la montée, ni à la descente, sauvage, en haute-montagne. C’est bien s’il y a quelque chose d’original (itinéraire rarement réalisé, ou ouverture - le top). Trouver les conditions idéales est un jeu auquel j’ai pris goût, c’est pour moi un critère plus important que la couleur du sommet. Pas question d’ouvrir pour ouvrir, ou de faire un sommet coûte que coûte, le jeu consiste aussi à y être le jour idéal.
Il serait évidement intéressant de préciser votre niveau
approximatif (randonneur du dimanche, randonneur assidu,
compétiteur). Les témoiganges de tous m’interessent.
Skieur-alpiniste assidu. Environ 150.000 au compteur. Ai fait des 5.2 au taquet. A l’aise dans le 4.3 mais encore très dépendant de la qualité des neiges rencontrées (déteste les neiges dures et les neiges plaquées). Pense pouvoir m’améliorer dans la poudre dense et dans le raide avec des skis plus larges et plus courts. Ai stagné dans ma progression suite à une petite chute sans conséquence en février 2006. Depuis, je manque d’assurance quand c’est expo ou en neige dure. Je pense être plus à l’aise dans un 5.2E2 que dans un 4.3E4. L’expo est pour moi le critère numéro 1 pour ce qui est du sérieux de la course. Moins c’est expo et mieux je skie.