Posté en tant qu’invité par Jean-Mo:
Quelqu’un pratique-t’il le ski de randonnée et le parapente? Y a t’il moyen de combiner les deux?
Merci de me faire partager votre expérience à ce sujet avec éventuellement de bons tuyaux.
Posté en tant qu’invité par Jean-Mo:
Quelqu’un pratique-t’il le ski de randonnée et le parapente? Y a t’il moyen de combiner les deux?
Merci de me faire partager votre expérience à ce sujet avec éventuellement de bons tuyaux.
Posté en tant qu’invité par Nicolas:
Le ski de rando en février et le parapente en mai, oui, ça me va bien…
mais perso, je n’aime déjà pas monter à pied avec la voile (même si ça m’est arrivé plus d’une fois ;o), si c’est en plus pour se priver d’une descente à ski ;o))))…
Toujours est-il que du coup, prévois du matosse très léger (pour voler, c’est aussi nettement mieux) et plutôt court côté skis. Tant qu’à faire, des skis de compète me semblent tout indiqués.
Pour le déco sur neige, j’ai peu pratiqué, mais si la pente n’est pas plate il vaut souvent mieux fixer un peu le bord d’attaque dans la neige, et faire très gaffe à ne pas mettre de coup de carre sur les suspentes.
Après, c’est le même truc que la rando à pied et parapente, donc ça nécessite une analyse météo/aérologie assez béton, avec en plus le truc moins habituel des brises qui descendent fort au lieu de monter fort, parfois…
Posté en tant qu’invité par dady:
pas trés interressant à mon avis de combiner les 2 et de se priver de descendre à ski, raquette/parapente oui,surtout que le déco à ski n’est pas trés évident par vent fort…
Posté en tant qu’invité par Nicolas:
dady a écrit:
raquette/parapente oui,surtout que
le déco à ski n’est pas trés évident par vent fort…
Juste une condition pour la raquette : trouver une taille raisonnablement adaptée au PTV pilote + voile sur le dos!
Mais c’est vrai que sans descente, la raquette se justifie mieux ;o).
Posté en tant qu’invité par Pïerre:
Pas trop d’accord… La combinaison ski-para est assez sympa.
C’est vrai que quand la neige est bonne la descente à ski c’est quand même le but…
Mais y a quand même pas mal de fois ou la descente à ski n’est pas forcément une partie de plaisir. Là ça vaut le coup de prendre l’aile. Les ailes montagnes ne prennent pas trop de place et on arrive parfaitement à les mettre dans un sac 45l. En plus ça peut être sympa de combiner les 2, descente de la partie intéressante à ski et petit vol après (quitte à planquer l’aile dans un coin pour ne pas se la taper tout le long). Au printemps, ça peut éviter des portages à la descente (choisir un atterrissage bien herbeux pour le posé à ski s’il n’y a pas de neige)
Pour le matos, j’ai une Gin Yeti, une sellette nervures Expe (le tout, 4.3kg), ça tient dans un sac de 50l (le sac Gin Yeti est super) et il reste de la place pour le reste (pelle, crampons,…). J’ai essayé l’Air-light extrem XS 2.75 kg et j’ai vraiment été surpris en bien par sa prise en charge au déco et la possibilité de faire des atterros propres malgré mon PTV (~80kg). Avec ça on arrive à aile+sellette 3.2 kg, il n’y a pas à hésiter à prendre l’aile même si au dernier moment on opte pour la descente à skis.
Sinon, d’accord avec le fait que pour les décos à ski, il ne faut pas de vent
Posté en tant qu’invité par Nicolas:
Pïerre a écrit:
Pour le matos, j’ai une Gin Yeti, une sellette nervures Expe
(le tout, 4.3kg)
Oui, c’est vrai qu’avec du matos un peu spécialisé et en faisant l’impasse sur le parachute de secours on arrive à des surcharges qui ne sont pas si monstrueuses…
Ne pas perdre de vue qu’on dépend beaucoup de son analyse météo de piéton en vol rando, et que donc l’impasse en question doit être réfléchie en connaissance de cause! Perso je conçois bien qu’on la fasse, un peu moins qu’on en fasse la promotion sans ce petit disclaimer ;o).
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par Pïerre:
Nicolas a écrit:
Oui, c’est vrai qu’avec du matos un peu spécialisé et en
faisant l’impasse sur le parachute de secours on arrive à
des surcharges qui ne sont pas si monstrueuses…
Ne pas perdre de vue qu’on dépend beaucoup de son analyse météo
de piéton en vol rando, et que donc l’impasse en
question doit être réfléchie en connaissance de cause! Perso
je conçois bien qu’on la fasse, un peu moins qu’on en fasse la
promotion sans ce petit disclaimer ;o).
C’est clair qur pour une option rando ski, on peut laisser parachute, protection dorsale, sellette cocon, boomerang 4 ou autre au placard. Pour l’option rando-parapente estivale aussi.
Quand aux risques liés à l’absence de parachute, reporte toi aux nombreuses discussions et articles concernant la sécurité « active ». En volant avec un matériel adapté (notamment avec une aile « facile » comme le sont la plupart des ailes montagnes) et en prenant des marges plus importantes face à l’aérologie, on peut tout à fait se passer du secours.
Concernant le matériel, si on veut faire de la rando, il faut quasiment obligatoirement avoir du matos léger (aile+sellette) sinon c’est comme faire du ski de rando avec du matos de piste.
Posté en tant qu’invité par Nicolas:
Pïerre a écrit:
En volant avec un matériel adapté (notamment avec une
aile « facile » comme le sont la plupart des ailes montagnes) et
en prenant des marges plus importantes face à l’aérologie, on
peut tout à fait se passer du secours.
D’accord sur le fond, mais ça nécessite d’être bien conscient d’un biais très courant en rando-parapente : le « pas envie de redescendre à pied », qui pousse à décoller dans des conditions limites, alors justement qu’on est plus vulnérable.
Je trouve juste que c’est à souligner fortement, vu que j’ai vu plusieurs fois des gens prendre des risques importants à cause de ça… Notamment, des décollages sous une crête très ventée parce que « ça y est, on ne sent plus de vent, c’est bon on est dans le bocal ». Des fois, ça passe… et des fois, 5mn après, y’a des rafales de la même force que sur la crête mais dans le fond de vallée.
Posté en tant qu’invité par Pïerre:
Tout à fait d’accord. En plus il n’y a souvent personne en l’air pour faire le fusible.
Dans cette optique la rando à ski limite ce risque vu que la descente à ski est moins contraignante que la descente à pied si on ne peut pas voler. Cela m’arrive souvent de promener le para dans le sac à dos et ce n’est qu’au dernier moment, en fonction des conditions aérologiques et de mon envie du moment que je décide de redescendre à ski ou en volant.
Posté en tant qu’invité par Jean-Mo:
Très intéressant vos commentaires…merci. Bon, il est vrai que cé dommage de se priver d’une belle descente à ski en poudreuse après avoir crapahuter jusqu’au sommet mais personnellement je pensais utiliser la voile pour accéder aux domaines difficiles à atteindre en ski, en décollant d’une zone facile d’accès. Le but pour moi ne serait pas d’atteindre un point de décollage en ski pour redescendre ensuite en voile dans la vallée mais bien pour essayer d’atteindre une altitude plus élevée et plus difficile d’accès.
Vous me direz…cé peut-être du rêve…je n’ai pas encore de notions en parapente. Je compte m’y mettre cet été et ce qui m’a mis la puce à l’oreille, cé lorsqu’on m’a parlé des vols thermiques!
Posté en tant qu’invité par Nicolas:
Jean-Mo a écrit:
mais personnellement je
pensais utiliser la voile pour accéder aux domaines difficiles
à atteindre en ski, en décollant d’une zone facile d’accès.
Ca peut marcher des fois, mais plus rarement quand il y a assez de neige pour faire du bon ski! Tu penses à un coin en particulier?
Mon expérience de ce côté, c’est qu’une fois que je peux faire la marche d’approche en vol, je n’ai plus envie de faire le reste à pieds : tu verras, c’est trop bon…
Vous me direz…c’est peut-être du rêve…je n’ai pas encore de
notions en parapente.
Bon ben si tu t’appliques, ça sera pour dans quelques années alors!
Faut pas trop brûler les étapes en aéronautique… L’essai-erreur, ça ne marche pas bien ;o(.
Posté en tant qu’invité par Pïerre:
Alors là c’est du rêve…
Outre les qualités de pilote qu’il faut pour ça, les horaires entre les thermiques et le ski sont totalement incompatibles. A l’heure où les thermiques se lèvent la neige est foutue pour le ski et si la neige est encore skiable y a de fortes chances qu’il n’y ait pas de thermiques.
Posté en tant qu’invité par Jean-Mo:
Merci Nico, pour ces clichés de rêves…je ne pouvais pas espérer mieux pour me motiver!
Bon maintenant fau s’lancer, je pense très certainement demarrer un stage de voile durant 5 jours cet été à Evolène.
D’autre part, je prend bonne note de la remarque de Pierre qui me ramène un peu les pieds sur terre bien qu’il s’agisse là de prendre de la hauteur! lol
Posté en tant qu’invité par Pïerre:
c’est faisable, la preuve le posé au Mt Blanc en 2003.
J’ai un pote, fort parapentiste à qui il est arrivé d’utiliser le para pour « monter », se poser, laisser le para dans un coin et aller faire un petit couloir à ski puis redescendre ensuite en vol, mais c’est quand même très rare et ça demande un très bon niveau et des conditions particulières.
Par contre, monter un bout le para à pied, le poser dans un coin, skier la partie intéressante et ensuite éviter la partie la moins intéressante (le portage à la descente quand il n’y a plus de neige par exemple) c’est tout à fait faisable (et je l’ai fait hier :-)))
Posté en tant qu’invité par dady:
ça me parait un peu too much de monter avec le para sur le dos, le matos de ski de rando, planquer le para, descendre un couloir à ski, remonter chercher le para, décoller avec les ski aux pieds et atterrir en fond de vallée sur l’herbe avec les skis!?!
Tout est possible me diras-tu mais on peut faire les choses plus simplement, et je pense que le para et le ski de rando ne vont pas trés bien ensemble.
Une bonne montée et descente à ski sans trop de matos sur le dos c’est pas mal, et une bonne montée et descente sans trop de choses accrochées aux pied pour voler c’est bien aussi.Je reste sur la raquette et le para pour profiter des déco enneigés l’hiver, c’est bien plus simple, et quelquefois déjà assez compliqué…
Posté en tant qu’invité par Pïerre:
dady a écrit:
ça me parait un peu too much de monter avec le para sur le dos,
le matos de ski de rando, planquer le para, descendre un
couloir à ski, remonter chercher le para, décoller avec les ski
aux pieds et atterrir en fond de vallée sur l’herbe avec les
skis!?!
Tout est possible me diras-tu mais on peut faire les choses
plus simplement, et je pense que le para et le ski de rando ne
vont pas trés bien ensemble.
Une bonne montée et descente à ski sans trop de matos sur le
dos c’est pas mal, et une bonne montée et descente sans trop de
choses accrochées aux pied pour voler c’est bien aussi.Je reste
sur la raquette et le para pour profiter des déco enneigés
l’hiver, c’est bien plus simple, et quelquefois déjà assez
compliqué…
Aucune complication là-dedans… Ce n’est pas toujours possible de le faire mais en réfléchissant un peu on arrive à des combinaisons sympas. Cela dit, la plupart de mes descentes en hiver se font à ski.
Quant à la raquette, à part des parcours sanglier dans les bois, je trouve les skis nettement supérieurs et plus rapides dans la progression. En plus, si le déco est enneigé et que ça enfonce, le déco à ski est nettement plus facile (à condition qu’il y ait peu de vent, on est d’accord).
En résumé, ski+para pas forcément possible, mais on arrive à trouver des parcours parfaitement adaptés et à mon avis nettement plus sympa qu’en raquette. En plus si ça ne vole pas, au lieu de s’enquiquiner à la descente, on descend à ski…
Posté en tant qu’invité par Pïerre:
En rando c’est top, il faut aussi monter la pompe pour le gonfler.
Par contre le speed riding, ça peut être sympa. En plus là, le matériel, ça occupe à peine plus de place qu’une polaire…