Posté en tant qu’invité par Olaf Grosbaf:
Pour ça c’est un peu n’importe quoi… J’ai ce que je pense être la dernière édition de celle des Rochers de Naye(2003), et y’a pas les zones « jaunes » dessus…
Ben les cartes se renouvellent tous les 4 ans: 2003 + 4=2007 Les zones avec restrictions ne sont mentionnées de manière générale que depuis 2006…
[quote=Olaf Grosbaf]Il faudra peut-être rajouter une rubrique dans le topo c2c, histoire que les egns ne se fassent pas pièger par ignorance.
Ou vendre son matos de pô pour s’acheter un quad…
Olaf[/quote]
C’est vrai qu’après la rubrique transport public… on pourrait aussi mettre les zones traversées… et si l’accès et quad est possible!!!
A part ça pour l’instant nous on joue un peu les boffiots et qu’on tombe en général sur les panneaux au retour (sauf ce weekend ou on est parti en connaissance de cause!) tout en faisant attention d’éviter les zones qui nous paraissent sensibles (vernes, lisières de forêt…)[/quote]
C’est vrai que la situation incite à jouer les ignorants car dans l’article de « Les Alpes », l’auteur dit que pour le canton de Berne, ces zones de protection ont été définies à une époque (quand?) où la quantité de gibier était plus faible et devenait problématique. Depuis la pratique de la montagne et la population de gibier ont évolué. On se retrouve avec conflit de territoire où la législation se base sur une image fausse tant au niveau de la faune que celui des sports de montagne. Il y a donc certainement une zone grise, mais le jour où tu tombes sur un garde-faune borné, tu risques de casquer… Plusieurs milliers de francs dans le cas grison, où plaider l’ignorance n’a servi à rien…
Je comprens qu’il y ait des zones sensibles à éviter, mais… Dans ces zones, on ne peut suivre QUE les itinéraires balisés, été comme hiver. OK, mais en hive, il n’y a pas d’itinéraires balisés. Donc, on prend comme base les topos du CAS et les cartes de Swiss ski pour décider de ce qu’est un itinéraire balisé. Or les topos du CAS sont assez vieillots et présentent un vision assez conservatrice du ski de rando qui ne prend pas en compte les évolutions de ce sport (pente raide, fréquentation en hause -> envie d’aller ailleurs, meilleur noveau de ski qui ouvre des possibilités), bref du ski de rando de grand-papa.De plus, ces topos et cartes n’ont pas été élaborés pour servir de base légale, mais pour proposer une sélection possible d’itinéraires que l’auteur a jugée intéressante selon SES critères. Et quand onlit dans les topos des années 80 comment ses auteurs traitaient l’escalade libre naissante, on peut parier que certains skient encore en knickers et chandail rouge…
Pour moi la grande question est : quelle ets la légitimité de Swiss Ski (qui s’occupe surtout du ski alpin de compétition) et du CAS à prétendre à l’officialté d’un itinéraire? Parce que si je suis pêt à me voir interdire certaines zones, j’aimerais que ce le soit après avoir pris en compte l’avis représenatatif et légitimé de la communauté skirandonnaute (un peu comme pour les conventions d’escalade) !
Et qu’est qui fait qu’un itinéraire soit considéré comme officiel: une ligne de spits est-elle un balisage, les balises TSL des sentiers raquette sont-elles un balisage officiel? Légalement, de combien de `mètres peut-on s’écarter du tracé officiel sans tombre dans l’illégalité?
Au passage un petit exemple absurde: en Gruyères, dans la région des Vanils. Plus moyen de descendre le couloir NW du Vanil de l’Ecri, alors que les chamois ne le fréquentent guère et préfère le couloir SW, autorisé. Mais le plus cocasse, c’est que la chasse est autorisée dans cette zone, qu’en été il faut presque pousser les bouquetins pour passer sur le sentier et qu’il faut même abattredes bouquetins en surnombre… D’un côté il faut restreindre une pratique pour épargner la faune, mais de l’auztre il faut abattre cette faune car la surpopulation crée des problèmes sanitaires et de consanguinité. Allez comprendre!!!
Il est vrai que la pratique de la montagne hivernale connait un boom: la raquette y contribue en amenant les gens dans des territoires ignorés des skieurs, comme les forêts; le nombre de skirandonneurs explose; il y a du monde tout le temps, et plus seulement le WE; on skie, la nuit, le matin avant le boulot; en été, les via ferrata ouvrent des terains qui n’étaient que peu ou pas parcourus. Les conflits sont donc inévitables…
Et pour répondre à Balthazard, « Est-ce le résultat d’accords passés entre les associations de défense de la nature et les stations de ski ou les communes ? Du style, vous me laissez tranquillement installer mes 50 canons à neige et mon lac artificiel et je laisse en retour 1500 hectares à classer en réserve naturelle ? »
Ben en partie oui, j’en ai bien peur. Et cette confiscation de l’espace à l’encontre par deux minorités extrêmistes aux intérêts divergents (tiens ça rappelle autre chose au nveau politique) me gonfle: des petits groupes privés bien organisés confisquent l’espace publique.
Aux States, il y a une asscociation (Access Fund) qui essaie de faire prendre en compte les intérêts de la communauté grimpante dans des conflits de territoire avec des propriétaires privés ou publics. Il faudrait peut-être réféchir à quelque chose du genre en Suisse. La problématique m’intéresse. Si ça en motive d’autres, on pourrait essayer d’en discuter et de monter quelque chose.
Olaf
Olaf