C’est quoi, la pollution malfaisante ? Les déchets nucléaires ? Les pets de vaches ?
Il me semble que le plus urgent, ce sont le réchauffement (donc les bagnoles notamment) et baisse de la qualité de l’eau (donc STEP, pesticides et nitrates). Non ?
Ski de piste / social et environnement
Assez d’accord,
Et pour les voitures je mettrai qq chose qui me semble avoir bcp de conséquences et dont on parle peu : l’espace qu’elles occupent (surtout en ville). Parking et voies de circulations font que le m2 devient hors de prix, qu’on ne trouve pas de places pour faire des pistes cyclables ou des espaces verts, que les moins fortunés s’éloignent des centres urbains et y reviennent travailler en voiture, ce qui crée de nouveaux embouteillages, qui provoquent du stress pour tt le monde, etc…
C’est celle des autres, non?
1 Like
En ville et surtout en campagne. C’est fou, la surface arable qui disparaît chaque année pour construire ou élargir du bâti et des routes !
A la campagne c’est plus difficile de circuler sans voiture, et je ne crois pas qu’on soit en manque de terre arable ?
Ah bon, on ne manque pas de terre arable ? Je t’invite à t’informer quant aux perspectives agricoles en corrélation avec les besoins.
La balance commerciale en produits agricoles de la France était positive depuis très très longtemps ; elle est à peu près à l’équilibre, voire déjà déficitaire (à vérifier), en tous cas ça sent le cramé de ce côté là.
On perd la surface d’un département tous les 7 ans, et 50% des surfaces artificialisées sont des routes et parkings. Ce qui pose aussi des problèmes au niveau de l’eau évidemment (ben oui, le bitume ça n’absorbe pas bien la pluie).
Mais continuons comme ça, y a pas de problème !
2 Likes
Il ne faut pas se voiler la face, les activités de pleine nature et en milieu « sauvage » comportent aussi leur part de désastre 
Ha, mais j’en suis bien conscient.
Je sais bien que l’activité ski de rando:
- fait la part belle au transport individuel (voiture)
- dérange la faune l’hiver dans des endroits ou normalement pas grand monde n’est censé aller.
- laisse quelques traces (quelques cacas en bord de traces)
Et je ne vois pas grand chose d’autre…
Le ski de piste présente les même inconvénients que pour le ski de rando mais laissera plus tard une emprunte bien plus terrible: lorsque certaines mettront la clef sous la porte, elles laisseront:
- de beaux terrassements, notamment en zone d’alpages, avec des sols qui mettront du temps à se reconstituer;
- des bassins de rétention bâchés + réseau de neige artificielle;
- des ensembles immobiliers en pleine montagne (cf. Saint Honoré 1500).
1 Like
Il ne faut pas se voiler la face: toute activité laisse des traces.
2 Likes
Oui des traces… là un trou dans la neige peut-être salvateur
Super trop bien, le sujet.
Déjà, le ski de piste est plus destructeur pour la nature que le ski de rando point. Le ski de rando peut déranger quelques bestioles, mais comme dans toute randonnée et en toute saison ce n’est pas une obligation.
Je parle en tant que novice des deux activités parce que je viens de m’y mettre et j’ai 5 sorties à mon actif dont une en station, en plus de mes souvenirs de station d’avant 16 ans.
Ce sont deux plaisirs différents.
C’est une ambiance irremplaçable, la station. Il y’a plein de monde qui sourit, il y’a des crêpes, des gaufres, des chalets en bois, et des lumières la nuit. C’est un peu Disneyland mais qui n’a pas de souvenirs d’adolescence dans une station ? Des amis de ski, des amours d’hiver ? C’est un de ces jeux qu’on nous offre et qui nous plaisent encore comme à des enfants.
Pour skier, c’est limité. On n’a presque pas l’impression de faire du sport. On s’ennuie quand on fait la queue ou qu’on compte les pylônes qu’il reste à franchir, on peut avoir très froid, horriblement froid tellement on est inactifs. On skie peu, finalement. C’est un petit aperçu d’un grand plaisir, pour des gens pas très gourmands. C’est surtout comme un jeu, comme un grand parc d’attractions en plein air.
Si on aime les grandes choses, si on aime les émotions fortes, si on aime vivre à fond son ski et sa montagne, le ski de randonnée est sans limites et il permet d’y aller. On fait la montagne qu’on veut, la pente qu’on veut, où on veut, c’est le plaisir du ski à l’état pur, ajouté à celui de pouvoir se balader sur les sommets en hiver, c’est bestial. C’est infiniment plus skiant que la station, c’est infiniment plus actif et aussi plus sportif.
Après je dis skiant… Je sais pas. Statistiquement, il y’a quand-même eu la moitié de mes sorties en ski de rando où j’ai fini en hurlant ma colère le q dans la neige au milieu des broussailles, et je commence à croire que ça n’arrive pas qu’aux débutants…
Bon, je dirais que le ski de piste, c’est la discothèque et le zoo, et que le ski de rando, c’est la soirée en petit comité et la nature. Je ne pense pas que l’un puisse remplacer l’autre.
Salut,
on doit faire comment pour aller skier où l’on veut sans avoir skié une centaine de fois en stations avant?
Je t’assure que faire des « virages courts carving » pendant 1m30, suffisent à te faire monter le cardio comme un 100m à la course.
En plus avec les télésièges ultra-rapide, l’attente c’est transformée en 1m et le temps de montée à 100m/minute environ. Quand tu es bon skieur, tu peux en faire des descentes en 2h!
Je dis ça mais c’est clair qu’il n’y a rien de plus beau que la peau! Mais les stations sont un tremplin gigantesque pour accéder à nos pentes qui nous font rêver pendant bien des années pour certaines…
3 Likes
Bonjour à tous pour ce sujet qui m’intéresse a plusieurs titres…
J’ai commencé le ski de rando alors que je ne savais pas skier…
Je ne suis pas un grand descendeur mais je passe a peu près partout avec du matos pas super skiable (scalpa F1 race et ski allumettes)
et après avoir initié mes enfants, j’organise régulièrement des initiations pour ceux que ça intéressent…
C’est vrai que chez nous dans les Pyrénées, on se sert des routes d’accès aux stations pour monter en montagne et même des pistes car c’est souvent limite avec l’enneigement…
On s’en sert parce que ça existe !
Je prends des photos sur les dégâts et pollutions générés par l’exploitation des stations…
Fuites d’huile et de graisse des remontes-pente, batraciens écrasés par les dameuses, déchets brulés à l’air libre par un restaurant d’altitude…
Sono à fond qui s’entend des kilomètres à la ronde…
Ballades en skidoo pour touristes et j’en passe…
Et pour ce qui est du côté économique, il faut compter avec les subventions publiques qui soutient la filière au nom de l’emploi et du profit…
Le plus enrageant c’est que les stations utilisent de l’argent public, des ressources publiques et interdisent l’accès aux autres utilisateurs que sont les randonneurs sauf pour ceux qui ont crachés au bassinet !
C’est une privatisation de l’espace public !
Bonjour, des photos des batraciens écrasés par les dameuses? Parce que j’ai jamais vu ça, perso… Et pour les restos d’altitude, pas vu de déchets brulés non plus (à la place je les ai vu balancés derrière les cuisines, pas mieux!), clairement des efforts devraient être faits par certains!
Quand à interdire l’accès aux stations, tu peux citer des stations qui t’interdisent de remonter par leurs pistes? Perso ça m’arrive de profiter momentanément des bords de pistes pour monter rapidement plus haut, je n’ai jamais eu de problème!
Les stations sont loin d’être blanches (un comble!), mais faut pas exagérer non plus… Puis si elles n’étaient pas là, certaines vallées seraient sans doute abandonnées, n’oublions pas que ça fait venir des gens, et donc de l’argent!
Une raison de sécurité. Logique si tu n’est pas le seul. Dans ce cas, il faut essayer de créer une association pour ouvrir un itinéraire dédié à cette pratique. C’est ce qui c’est fait dans ma région, suite à l’interdiction aux randonneurs d’une piste qui vous mettent en danger, tout comme les skieurs descendants, sous la responsabilité de la station, d’où la logique.
Chamrousse: 38€ la contravention.
Grands montets, c’est même interdit dans la forêt hors piste (je me suis fait virer)
Il y en a sans doute d’autres, l’excuse de base étant le risque lié aux déclenchements d’avalanches, mais aussi le damage avec câbles.
Merci!
Autant pour la période de damage et PIDA c’est logique autant sur heures « normales » je trouve ça vraiment abusé!
Sinon juste une remarque comme ça, si on ne veut pas que les stations nous jettent dehors il faut aussi mettre du sien. Par exemple, sur les stations qui n’ont des bornes de détection que sur les remontées du bas, on paye son forfait, et on ne remonte pas jusqu’aux remontées d’en haut pour éviter de payer! Vu cette semaine, et honnêtement je pense que ça doit parfois démanger les responsables de la station d’interdire l’accès du domaines aux randonneurs!
excellent…ya plus qu’à lancer l’appel des randonneurs en colère !!!
Tu ignores simplement les règlements en vigueur sur les pistes ouvertes, qui existent parfois depuis des décennies.
Alors bien sûr il y a des tolérance, mais avec l’augmentation du nb de randonneurs « fitness » (qui ne savent rien faire d’autre que de monter et descendre sur des pistes, ils ne savent même pas faire une conversion), et l’augmentation du nb de randonneurs compétents mais qui remontent les pistes « parce qu’il y a risque 4 », « parce qu’il y a un retour ski au pied grace aux canons », etc, ça finit par faire trop, du point de vue du risque de collision avec un skieur qui descend.
Je ne dis pas que c’est bien ou mal qu’il soit interdit de remonter en ski de rando (ou à pied) des pistes de ski ouvertes, j’indique juste que c’est interdit (ton assurance ne te couvre pas en cas de collision avec un skieur). Peut être pas partout, mais c’est plus la règle que l’exception.
Et puis franchement, c ridicule en plus d’être dangereux.