Ski-Alpinisme, les raisons d’une dérive

Posté en tant qu’invité par cousinhub:

Un performance obtenue sans préparation physique minutieuse, est indubitablement améliorable, avec une préparation adéquate. Si le contraire était vérifié ca se saurait depuis longtemps.
Il faut donc se poser la question inverse: « est ce que sans préparation physique particulière je peux faire mieux qu’avec » ?
La réponse est incontestablement: non, sauf à remettre en cause les « Lois » de la physiologie de l’effort. Certes elles évoluent, les chercheurs découvrent de nouveaux mécanismes mais pas encore au point de dire: ne faite pas de préparations spécifiques pour telle ou telle compétition et vos performances s’en trouveront excellentes.

Quant à la perf de Denis Pivot qui remplace celle de JP BERNARD pendant longtemps inégalée, il faut tenir compte des particularités de la discipline et l’évaluer toutes choses égales par ailleurs dont: qualité de la neige, état des glaciers,évolution du matériel, tracé suivi, assistance ou sans assistance etc…

Posté en tant qu’invité par @lain:

C’est d’ailleurs en cela que je verrais la principale différence entre le ski alpinisme et le vélo .
D’ailleurs si le ski fait partie des activités physiques de pleine nature avec toutes les composantes que cela implique (aléas météo, qualité du support de pratique notamment) le vélo de route lui est plutôt considéré « à la marge » de ces activités même si réaliser un chrono vent de face sous une pluie glaciale n’est pas franchement similaire à la même perf sous le soleil avec vent nul ou de dos !

Pour ce qui est de Chamonix Zermatt effectivement la descente de la Grande Lui en moquette ou avec une croute abominable fera sur ce seul tronçon quelques écarts non négligeables !
Les membres du groupe qui a tenté le challenge l’année dernière peuvent en témoigner !!

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Jobar a écrit…

… plein de choses intéressantes à commenter, chouette :slight_smile:

L’avenir d’un sport c’est les jeunes mais ils sont nettement
plus attirés par une approche light et performante que ski de
rando classique (300m/h, refuge, gros sac…).

Oui, mais une approche light et performante ne signifie pas forcément compet. D’ailleurs c’est souvent mon approche, mais pas besoin de compet pour s’équiper light et bourriner.

Par contre en ski alpinisme rien n’ait fait pour leurs
faciliter les choses, ni au niveau fédéral ni au niveau des
fabricants…

Ah, pas d’accord.
Pour le matos light, il y a eu beaucoup de progrès depuis 15 ans : les allumettes sont bien plus skiantes, les chaussures aussi, …
Pareil pour les facilités données par les fédérations : tu voudrais quand même pas qu’elles leur payent des skis hors de prix, au détriment de 99% des adhérents non compétiteurs qui n’auraient alors aucun intérêt à adhérer ?

Je suis toujours aussi émerveillé par les réactions agressives
de certains lorsque que l’on parle de compétition, d’autant
plus que je ne m’adresse absolument pas à eux !
Cette haine viscérale du compétiteur doit venir des
frustrations accumulées lors de chaque sortie.
Mais venant de types qui sortent en montagne pour profiter de
la nature sans esprit de performance je ne comprend pas bien
pourquoi ils s’excitent temps chaque foi qu’un collant-pipette
les doubles ?

Bon là, c’est à moi que ça s’adresse vu que j’ai été le seul à m’exciter dans un post, donc tu peux t’adresser à moi.
Alors, non, je n’ai pas de haine contre les compétiteurs. J’ai juste expliquer ma vision des choses sur le pourquoi de la dérive que tu constates. Et comme ma vision des choses est que la compétition est une impasse, je ne la pratique pas. Mais c’est vrai que je rigole en regardant les compétiteurs s’empêtrer dans leurs contradictions, mais ce n’est pas méchant.
Par ailleurs, je n’ai aucune frustration accumulée. Je suis rarement doublé par des compétiteurs, mais souvent par des non compétiteurs, et ça ne me gène pas (au contraire, je suis content d’être relayé pour la trace). Tout simplement parce qu’il y en a rarement là où je vais. Et les rares fois où j’en ai croisé (hors station), ils sont redescendus après m’avoir rattrapé car ma trace ne leur plaisait pas ou parce que j’étais plus performant dans un passage en neige bizarre :-))

Rq :
Denis Pivot détient toujours le record de Chamonix-Zermatt en
ski alpinisme et pourtant ce n’est pas une bête, il travail et
ne consacre pas trop de temps à un entraînement scientifique…
Ma fille tourne très bien en vélo de route avec un " Canyon " a
2000 €, pas besoin de frimer avec un vélo (non homologué) a 10 000 € (offert ?).

Et ben alors, de quoi te plains-tu si tu reconnais toi-même qu’il n’est pas indispensable d’avoir le matos dernier cri ?
Faut bien comprendre que le problème que tu soulèves ne concerne pas tous les compétiteurs : les pros n’ont pas ce problème, et les compétiteurs occasionnels ne recherchent pas le podium. Cela concerne donc que 200 ou 300 personnes maximum. Difficile de se faire entendre par les fabricants. Surtout que les fabricants veulent bien sponsoriser l’élite, mais en sous-entendant que le reste des compétiteurs payera le prix fort. Et en plus ça marche ! Que demander de plus ? Qu’ils changent de ski tous les ans ? Ca marche aussi ! Que les non compétiteurs s’équipent avec le même matos même s’il n’est pas adapté à leur pratique ? Ca marche aussi. C’est la fête !

Posté en tant qu’invité par strider:

@lain a écrit:

Mon classement est celui qui constitue tout protocole
d’expérimentation avec des sportifs en matière de recherche sur
le plan de la préparation physique.

ben plaqué à des questions générales sur le ski de rando ça devient une vision très réductrice et ça répond pas à la question posée…surtout vis à vis de ce que sont les pratiques des activités de montagne…beaucoup de skirandonneur ne se pose même pas ce problème en ces termes c’est pour cela qu’on ne peut pas les comparer.

On considère que dans tout sport il y par défaut ces trois
niveaux de pratique :

J’insiste sur le terme de niveau de pratique (et pas de niveau
d’individu)

ben « niveau d’individu » c’est une expression dénuée de sens…
d’ailleurs pratique et individu sont inextricablement lié, si c’était pas le cas, ça se saurait :wink:
= on nivelle des choses qui n’ ont rien à voir car certaines pratiques ne relèvent pas du nivellement tout court…et sont même incompatibles avec des tentatives de nivellement, donc quand on nivelle de manière plaquée comme ça, on fait du gros baratin car on plaque des avis sur des réalités qui n’ont rien à voir.

  • le loisir
    le pratiquant a un seul objectif se faire plaisir (seul ou avec
    d’autres)

  • la recherche de la performance (le plus souvent par rapport à
    soi )
    le pratiquant essaye de faire mieux que la dernière foi , que
    la saison dernière …

  • la recherche de l’optimisation de la performance en essayant
    d’être devant les autres.
    Le pratiquant est là pour le gagne et le classement.
    cela va du coureur junior au vétérant 2.

c’est bien ce que je dis c’est un nivellement tout à fait bancal car pas adapté aux pratiques de montagne et à la question posée à la base…je m’explique:

-juridiquement que tu cherches la performance, la compèt ou n’importe quoi d’autres, si tu vis pas de ça financièrement c’est un loisir, rien qu’un loisir, ni plus ni moins = en skirando la plupart des pratiquants n’en font que pour leur loisir, qu’ils sont randonneurs, performants, compétiteurs, ils ne vivent pas de ça. L’usage du mot « loisir » est inapproprié pour le cas présent.
(dans le foot la distinction loisir/pro serait possible mais là c’est pas le cas pour 99% des individus)

-la définition du plaisir dans la pratique d’activité de montagne : certaines personnes, malheureusement pour elles , ne se font plaisir qu’à travers la performance, faut qu’elles se prouvent quelque chose à elle-même, quand bien même c’est pathologique… donc elles appartiennent à deux catégories à la foisn -loisir et performance- et à l’occaze, elles font de la compèt…donc aux trois !..et beaucoup de gens sont très orgueilleux dans leur pratique, et celles-ci évoluent constamment au gré des saisons et des années.

= cette catégorisation est bancale aux yeux de la diversité des pratiques

-autre souci d’ordre conceptuel : l’approche « loisir » (dont on a vu que le mot est bancal) est par esprit, puisqu’il est sensé rechercher que le plaisir, en dehors de tout nivellement, alors pourquoi est-elle nivelée ? elle est nivelée par rapport à des pratiques qui se veulent nivelantes…c’est à dire que l’approche « loisir » est intégrée « de force » dans une vision nivelée par le haut, la compèt…faisons la part des choses et avouons qu’il y a des pratiques qui doivent être considérées de manière indépendante, en-soi et non pas comparativement à des approches, type compet qui n’ont absolument aucun rapport…on mélange carotte et poireaux, en disant que poireaux c’est nivelé plus haut. C’est absurde en fait
= donc déjà dans cette classification outrancière, il faut virer l’approche loisir, la démarche étant tellement différente, qu’elle n’a rien à voir et qu’elle n’est pas sur le même plan.

de plus cette classification met de côté plein de choses qui sont au coeur des activités de montagne et qui joue beaucoup sur l’investissement qu’on y donne : la configurations de l’itinéraire choisi en fonction des aspirations esthétiques et cognitives des individus, les conditions rencontrées, leurs modes de déplacements etc…

voilà bien ce que je pense de ce genre de classification déterministe, c’est qu’elles ont des oeillères et qu’elles travestissent de manière outrancière la réalité…elles réduisent la pratique dans une vision étroite qui rend confortable la vision de ceux qui sont étroits d’esprit.

moralité = comparer le skieur de randonnée et le compétiteur en terme de niveau et d’entrainement c’est comparer carotte et poireaux, c’est absurde et ça conduit à des dérives et du dogmatisme…La compétition n’a rien à voir avec le ski de rando…même si il y a des choses en commun, les skis par exemple, les deux pratiques n’amènent pas les mêmes types d’entrainements, ni de types de pratiques, ni d’intérêts, surtout que ces 3-là sont très diversifiés au sein même de leur entité…les deux sont des entités en soit et l’une n’empeche pas l’autre et existent sans avoir besoin de les comparer.

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Là strider, je ne suis pas d’accord.
Le but d’Alain n’est pas de classer les skieurs, mais de classer le niveau physique des skieurs.
Et même si la réalité est complexe, c’est juste pour défricher le gros des skieurs pour lesquels ce classement a un sens (c’est à dire pour lesquels leur pratique correspond en grande majorité à une des catégories).
Quand Alain parle des catégories « loisir », « recherche de la performance », etc, il les définit : ce n’est donc pas critiquable. Le terme loisir n’est peut être pas approprié, mais ce n’est pas grave, il donne ensuite le sens exact qu’il lui donne pour qu’il n’y ait pas de malentendu ensuite (et pour éviter de répéter à chaque fois la définition). Par contre, après ça il essaie de voir si ce classement est applicable sur les skieurs, et bon là faut faire des enquêtes pour savoir si c’est bon ou non.

Posté en tant qu’invité par strider:

Bubu a écrit:

Le but d’Alain n’est pas de classer les skieurs, mais de
classer le niveau physique des skieurs.

ha bon parce que toi tu fais la différence entre skieur et niveau physique des skieurs comme s’il n’y avait aucun lien entre les deux ? très étrange…
c’est que j’appelle une vision sectorielle,purement cartésienne qui regarde les choses de manière séparée alors que c’est dans leurs liens que les choses font sens!

et ce niveau il ne se classe qu’à travers 3 filtres ? excuses-moi mais c’est outrancier!
il n’y a pas d’entrainement physique dans l’absolu amenant à des niveaux dans l’absolu…
il n’y d’entrainement que par rapport à quelque chose de fixée…fixée par le skieur…il y a bien un lien et tout est relatif…or il n’y pas qu’une seule vision de l’entrainement, puisqu’à la clé il y a une multitude d’objectifs!
= il n’y a pas d’entrainement physique mais « des » entrainements physiques, avec un « s ».

certains vont vouloir s’entrainer pour l’acclimation et faires des 4000m, d’autres pour de longs séjours avec des gros sacs, genre haute route à ski , pour gérer l’effort avec des grosses charges, d’autres pour des courses light à la journée etc…etc…ce n’est jamais le même type d’entrainement, ni les mêmes aspirations !

conséquence = un skieur de rando n’a pas le même type d’entrainement que les skieurs de compétitions, le skieur de rando fait son entrainement pour un objectif qui n’est absolument pas comparable avec celui du skieur de compétition, voilà pourquoi on ne peut pas niveler les deux

Et même si la réalité est complexe, c’est juste pour défricher
le gros des skieurs pour lesquels ce classement a un sens
(c’est à dire pour lesquels leur pratique correspond en grande
majorité à une des catégories).

Quand Alain parle des catégories « loisir », « recherche de la
performance », etc, il les définit : ce n’est donc pas
critiquable.

comment, ça c’est pas critiquable?..tout est critiquable. Une définition ne va jamais de soit, elle est critiquable par nature. Encore heureux, d’ailleurs.

Le terme loisir n’est peut être pas approprié,
mais ce n’est pas grave, il donne ensuite le sens exact qu’il
lui donne pour qu’il n’y ait pas de malentendu ensuite (et pour
éviter de répéter à chaque fois la définition).

moi je n’y vois que malentendu, car pour moi les gens n’ont pas à être classé comme ça, tu peux très bien être skieur de loisir à la journée, à la recherche de la performance selon le contexte, et faire de temps en temps des compétitions, ce qui ne t’empeche pas de faire des sorties pour le loisir juste après ta compèt etc…ou d’une année à l’autre. Quand bien même tu t’y retrouves pas dans ces catégorisations, car tu n’y a pas forcément songé dans ces termes…

à force de fragmenter les choses, on finit par oublier que ce qui compte le plus dans une analyse des réalités c’est le lien entre ces choses. Les choses ne veulent rien dire par elles-mêmes, c’est parce qu’elles interagissent entre elles qu’ils se passent des phénomènes, phénomènes qui sont l’expression des ces interactions. C’est l’ « interaction » qui fait donc sens. Donc plus que sur les choses, c’est sur les interactions qu’ils faut se questionner, là c’est intéressant et ça amène à quelque chose.

Par contre,
après ça il essaie de voir si ce classement est applicable sur
les skieurs, et bon là faut faire des enquêtes pour savoir si
c’est bon ou non.

des enquêtes auprès de pratiquants, c’est le boulot qu’on fait dans la recherche et notamment en géographie alpine, on en sait quelque chose, les méthodes et les traitements de ces enquêtes aussi car ils jouent gros !!.. des enquêtes j’en ai fait 200 cet été, et une des réponses sur des types de pratique, ce sera jamais clairement oui ou non, un classement ne colle jamais vraiment aux réalités, sinon ça se saurait !.. il y a des tendances discernables ou pas, parmi des aspirations, avec de multiples possibilités…on n’a que des éclairages sur un instant T en sachant que tout est évolutif!! et en oubliant pas que dans une enquête tes résultats doivent être pondérés relativement au lieu et contexte où s’est effectuée cette enquête, car forcément ça joue beaucoup.
aussi tu proposes aux gens de se prononcer sur un classement mais problème : y ont-il réfléchi dans ces termes-là au préalable? beaucoup de pratiquants ne se posent même pas la question, « ils pratiquent » et sont capable d’être et de se percevoir comme étant plusieurs choses à la fois, d’avoir plusieurs niveaux et modes de pratiques à la fois…nous ne sommes pas des êtres « uniques » catégorisables…certaines visions un peu trop étroites d’esprit se veulent catégorisantes parce que c’est très confortable pour ceux qui les entretiennent…Mais quand on fait une enquête auprès de pratiquants, on se méfie justement de ça et on essaie de pas faire du déterminisme à deux balles.

Posté en tant qu’invité par Pave:

En voile il y a des competions mono-type, des classements par type, etc… pourquoi pas en ski alpinisme? Meme matos pour tout le monde, seule la preparation et le bonhomme font la difference…
Autre avantage… ca fait tellement de classements que t’es certain de gagner !..

Posté en tant qu’invité par @lain:

En réalité je comprends le point de vue de « Strider ».
En fait nous sommes sur un quiproquo où plus exactement nous ne parlons pas de la même chose.
Perso ma modeste réflexion ne se place pas sur le plan des sciences humaines mais sur le plan de la recherche en biomécanique et physiologie du sport.

Placer mes remarques sur le plan humain c’est évidemment les analyser comme sectorielle et cartésienne….
L’esprit cartésien est le seul qui ma paraisse pertinent pour véritablement accompagner une démarche scientifique.
Don effectivement je revendique ma réflexion comme cartésienne et sectorielle.
Mais l’étape analytique du raisonnement n’interdit pas ensuite une analyse systémique.

En conséquence loin de moi d’aborder de manière outrancière mes petits camarades skieurs qui d’ailleurs m’en apprennent beaucoup plus sur leur pratique que ce que je peux leur apporter avec mes idées sur la préparation physique.
(A titre indicatif je ne suis qu’un piètre skieur qui ne cherche qu’à me faire plaisir en montagne tout en me défoulant physiquement)

Cela dit bien évidemment si c’est sous la manière outrancière que majoritairement les skieurs perçoivent mes remarques sur la préparation physique alors je préfère aller voir ailleurs vers des pratiquants plus tolérants !!!

Voila mes réponses au fil de la réflexion de Strider


Je lis :
« il n’y a pas d’entrainement physique dans l’absolu amenant à des niveaux dans l’absolu…
il n’y d’entrainement que par rapport à quelque chose de fixée…fixée par le skieur…il y a bien un lien et tout est relatif…or il n’y pas qu’une seule vision de l’entrainement, puisqu’à la clé il y a une multitude d’objectifs!
= il n’y a pas d’entrainement physique mais « des » entrainements physiques, avec un « s ».


Ouf ouf ouf … tout cela me semble bien confus …
S’il peut effectivement exister différentes méthodes d’entrainement, à moins d’être dans celles qui relèvent de l’empirisme (et que je respecte) pour le reste on ne peut cependant pas nier les travaux des chercheurs surtout lorsque ceux-ci par l’expérimentation apportent du crédits à leur recherche !


Je lis :
certains vont vouloir s’entrainer pour l’acclimation et faires des 4000m, d’autres pour de longs séjours avec des gros sacs, genre haute route à ski , pour gérer l’effort avec des grosses charges, d’autres pour des courses light à la journée etc…etc…ce n’est jamais le même type d’entrainement, ni les mêmes aspirations !


Tous ces exemples relèvent d’une seule et même méthode : l’empirisme !!!
Ce discours signifierait qu’il n’existe pas ou peu de fondamentaux transférables d’une pratique vers l’autre …étonnant comme réflexion quand on sait que la démonstration du contraire a été établie depuis des décennies !


Je lis :
conséquence = un skieur de rando n’a pas le même type d’entrainement que les skieurs de compétitions, le skieur de rando fait son entrainement pour un objectif qui n’est absolument pas comparable avec celui du skieur de compétition, voilà pourquoi on ne peut pas niveler les deux


Sur ce point je suis à 100% d’accord !!!
Un entraineur un gars qui prend plusieurs paramètres pour aider le sportif avec qui il collabore :
Un de ces paramètres (mais c’est loin d’être le seul) est évidemment l’objectif visé !!!


Je lis :
comment ça c’est pas critiquable?..tout est critiquable. Une définition ne va jamais de soit, elle est critiquable par nature. Encore heureux, d’ailleurs.


Là encore je trouve excellent cet échange !!
Bien sûr que tout est critiquable !
Hélas c’est avec des gars ont pensé détenir la vérité qu’on a rempli dans notre histoire des cimetières …et les infos du journal TV me fait dire que cela se poursuit encore aujourd’hui !!
En revanche pour être constructible la critique doit me semble-t-il être systématiquement étayé par une argumentation solide …


Je lis :
…pour moi les gens n’ont pas à être classé comme ça, tu peux très bien être skieur de loisir à la journée, à la recherche de la performance selon le contexte, et faire de temps en temps des compétitions, ce qui ne t’empeche pas de faire des sorties pour le loisir juste après ta compèt etc…ou d’une année à l’autre. Quand bien même tu t’y retrouves pas dans ces catégorisations, car tu n’y a pas forcément songé dans ces termes…


C’est sans doute vrai il est d’ailleurs tout à fait fréquent de glisser d’un mode de pratique à l’autre (le contraire serait un peu triste à mon humble avis)
Perso lorsque je fais du ski avec mon fiston je me place sur le registre du loisir.
En revanche lorsque je fais du ski de rando avec des copains pour essayer d’enchainer le plus de montées possibles en une journée des vallons de la Meije je me place sur celui de la performance et si vraiment je veux me placer sur le registre de la compétition alors ma modestie m’impose de quitter les skis et d’enfourcher mon vélo…il faut parfois rester à sa place !!!


Je lis
…tu proposes aux gens de se prononcer sur un classement mais problème : y ont-il réfléchi dans ces termes-là au préalable? beaucoup de pratiquants ne se posent même pas la question, « ils pratiquent » et sont capable d’être et de se percevoir comme étant plusieurs choses à la fois, d’avoir plusieurs niveaux et modes de pratiques à la fois…nous ne sommes pas des êtres « uniques » catégorisables…certaines visions un peu trop étroites d’esprit se veulent catégorisantes parce que c’est très confortable pour ceux qui les entretiennent…Mais quand on fait une enquête auprès de pratiquants, on se méfie justement de ça et on essaie de pas faire du déterminisme à deux balles.


Il ne faut pas confondre le théoricien qui utilise des modèles pour construire une recherche… avec le praticien qui vit sa pratique !!!
Bien évidemment lorsque je fais du ski avec ma compagne je ne me pose pas la question de savoir dans quel registre je me place : mon seul but est de passer une superbe journée avec une pause casse-croute la plus idéale possible…un scrabble sur la terrasse d’un refuge peut devenir un moment inoubliable !!!

La recherche de catégorie de pratiques pour enclencher une réflexion n’a vraiment rien à voir avec un objectif de confort…ni encore moins avec l’idée sulfureuse d’un « déterminisme à deux balles »

Posté en tant qu’invité par François:

Je pense que le problème du matos est un faux problème!
On a tous commencé le vélo le vtt ou le ski de rando avec du matos plus ou moins performant (plutôt souvent moins que plus); et au fur et à mesure de l’évolution de notre pratique, de nos opportunités, de nos prorités (en terme d’investissement personnel et financier), nous avons changé une roue par ci, des chaussures par là, pour avoir aujourd’hui le matos que l’on a.
Pour ceux qui ont basculé vers la compèt, les club existe et au travers d’eux, des possibilités de matos à des prix abordables…
Je ne pense pas que le fait de ne pas avoir le matos au top pour démarrer soit un frein à la pratique de beaucoup de compétiteurs; chacun doit faire ses preuves avant, non?
(D’ailleurs, combien de personnes ont des XP500?)
Pour la Grande Lui, je comfirme Alain; un très grand moment de la saison 2007.

Posté en tant qu’invité par strider:

@lain a écrit:

En réalité je comprends le point de vue de « Strider ».
En fait nous sommes sur un quiproquo où plus exactement nous ne
parlons pas de la même chose.
Perso ma modeste réflexion ne se place pas sur le plan des
sciences humaines mais sur le plan de la recherche en
biomécanique et physiologie du sport.

je veux bien le comprendre, mais là on parle de pratique des skieurs, or il n’y a pas que les aspects physiques… et les sciences « biomécanique et physiologie » ne peuvent être le seul critère d’appréciation, l’aspect sociologique, géographique fondé sur le pratiquant lui-même est indispensable.
Voilà pourquoi je dis que c’est réducteur de regarder que sur un plan physiologique.

parlons de manière plus générale : les gens qui viennent des sciences humaines sont souvent excédés de voir que beaucoup de labos de recherche dites « dures » refusent les approches interdisciplinaires parce qu’en terme d’applications sur les sociétés, ça pourrait nuancer, relativiser et/ou remettre en cause leurs résultats…Pourtant nous savons tous que l’avenir de la science appliquée aux hommes est dans l’interdisciplinarité.

Par exemple, sur un autre débat que le notre : dans la crise écologique que nous apprêtons à résoudre, c’est une aberration honteuse de voir que des labos de recherche refusent l’interdisciplinarité parce que ça change leurs visions sectorielles bien campées confortablement dans leurs positions. C’est de l’arrogance. Alors que cette crise écologique est fondée sur des phénomènes naturels/humains qui interagissent et rétroagissent ensemble et qui demandent des approches interdisciplinaires pour être bien compris!

Placer mes remarques sur le plan humain c’est évidemment les
analyser comme sectorielle et cartésienne….

c’est là le vice, celui de « l’évidence », du « ça va de soit »…la démarche sectorielle marche pour les sciences « dures » mais appliquée aux sciences humaines, elle relève du déterminisme et conduit à des aberrations de pensées, à des raccourcis inévitables. Car dans un lien de cause à conséquences, tu oublies tous les éléments extérieurs qui peuvent jouer, sans compter les rétroactions des phénomènes. Les choses ne sont pas binaires dans un unique rapport cause-conséquence, elles sont bien plus complexes que cela. sinon ça ferait longtemps que les hommes auraient tout compris de leurs problèmes, qu’ils les aient inventé ou pas.

L’esprit cartésien est le seul qui ma paraisse pertinent pour
véritablement accompagner une démarche scientifique.

C’est là qu’en sciences humaines on s’insurge devant un tel positionnement, car l’approche cartésienne déterministe a fait énormément de mal dans les sciences humaines. Les choses, en terme d’humain, ne sont pas « carrées » et « faisant sens par elles-mêmes » comme ça arrangait bien Descartes. Si c’était le cas, le destin des hommes serait tout tracé.C’est d’ailleurs exactement ce que reprochait à juste titre Spinoza à Descartes…Dans ses excès, la démarche déterministe a été même conduit, manipulée dans les dérives idéologiques, au pire qui existe, du genre « l’espace vital » des aryens ou autre déterminisme complèment dingue. De manière moins extrème, elle a fait du tord à nos spécialistes qu’ on a accusé de balancer des vérités sur les hommes qu’on a jamais pu vérifier.

ex la géographie française a longtemps été arriérée vis à vis des géographies allemande et américaine car elle est restée très (trop) longtemps déterministe…on a déblayé tellement de conneries ( du genre caractéristation d’une population vis à vis de la géologie de son espace ou de son BV) et de clichés par le passé sous prétexte d’un déterminisme qu’aujourd’hui, on regarde différemment les choses. Les notions de « frontière naturelles » ou autres inventions déterministes ont été sérieusement remises en causes.

Don effectivement je revendique ma réflexion comme cartésienne
et sectorielle.
Mais l’étape analytique du raisonnement n’interdit pas ensuite
une analyse systémique.

L’analyse systémique est une analyse relativisée…elle part du principe que plus que les éléments , ce sont les interactions entre ces éléments qui font sens, ce qui inclus :
-une vision relativisé
-une vision évolutive dans l’espace et le temps
-une vision forcément interdisciplinaire

= en conséquence, la vision systémique, introduit par les sciences écologiques, sociologiques en terme d’humain est incomparablement plus fine d’analyse et plus prudente que la vision déterminste qui balance des vérités confortables mais qui malheureusement bien souvent ne riment à rien en terme d’humain.

la vision systémique est moins confortable mentalement que la vision déterministe car elle n’abouti pas à des grands énoncés de vérités…elle émet des tendances, des évolutions, des interactions. Mais elle se rapproche mieux de l’être humain, ou du système du vivant, qui est une réalité hautement complexe. Si c’était simple, ça se saurait, on ne serait pas en train de débattre là-dessus!

C’est amusant aujourd’hui de voir comment les nouvelles médecines, prenant en compte le traitement de la douleur par exemple, comme un facteur qui joue un rôle parmi les autres, mais aussi la pluri-factorialité des causes et les rétroactions en terme de maladie, épidémiologie, intègre de plus en plus les notions de systémique dans leurs analyses. L’approche cartésienne a fait aussi du mal à la médecine, elle a longtemps incité à une surenchère d’anti-biotiques en disant que c’est la cause à traiter par ce moyen etc…elle a conforté ce contexte de surenchère de médicaments tout court. Même et surtout en médecine, le déterminisme cartésien a fait beaucoup de tords.
Et pareil au niveau du droit, il est de plus en plus relativisé, notamment par la jurisprudence qui permettait cette relativisation absolument nécessaire.

Cela dit bien évidemment si c’est sous la manière outrancière
que majoritairement les skieurs perçoivent mes remarques sur la
préparation physique alors je préfère aller voir ailleurs vers
des pratiquants plus tolérants !!!

moi je le perçois comme ça, mais ça ne veut pas que je suis intolérant, simplement je n’aime pas les simplifications et les réductions.

Il ne faut pas confondre le théoricien qui utilise des modèles
pour construire une recherche… avec le praticien qui vit sa
pratique !!!

quand tu fais une enquête tu n’es pas pour autant théoricien dans le but de faire un modèle…tu essais de dégager des tendances, des phénomènes toujours dans une vision relativisée dans l’espace et le temps, donc pas la part théorique ne relève pas de « lois » mais de choses bien concrètes.

Bien évidemment lorsque je fais du ski avec ma compagne je ne
me pose pas la question de savoir dans quel registre je me
place : mon seul but est de passer une superbe journée avec une
pause casse-croute la plus idéale possible…un scrabble sur la
terrasse d’un refuge peut devenir un moment inoubliable !!!

de même pour moi

La recherche de catégorie de pratiques pour enclencher une
réflexion n’a vraiment rien à voir avec un objectif de
confort…ni encore moins avec l’idée sulfureuse d’un «
déterminisme à deux balles »

quand je parlais de déterminisme à deux balles, je parle de nombreuses enquêtes pondues par des journalistes ou des statisticiens qui sont fondées sur une approche déterministe où on ne mobilise qu’un seul phénomène, qu’une seule hypothèse pour expliquer des résultats souvent mal traités…même les questions sont fondées sur des postulats déterministes et c’est bien là le problème, c’est qu’on peut faire tout dire ce qui nous arrange sur les résultats.Voilà pourquoi une vision relativisée est absolument nécessaire.

merci alain pour cette réflexion très intéressante…

Posté en tant qu’invité par @lain:

Avant d’enfiler la veste goretex et mon collant (pipette ?? Ce mot est inconnu chez les cycliste enfin si mais une pipette à un autre sens !!!) pour aller pédaler voilà une dernière réflexion sur cette discussion :

Je n’ai jamais parlé d’enquête (je ne bosse pas pour un institut de sondage !!!) mais bien d’expérimentation.
il y a une certaine différence …
Alors évidemment dès qu’on parle d’expérimentation on s’appuie un peu sur des « rats de labo »
Mais promis on ne leur fait pas toujours de mal !

Il y a plusieurs entrées pour aborder une réflexion sur une pratique sportive :
économique, humaniste, sociologique-épistémologique (voir les travaux de Parlebas et de Corneloup) , culturelle, biomécanique, physiologique…

L’expertise sportive vue au travers de la physiologie par une approche multidisciplinaire en est une parmi tant d’autres …et c’est celle qui pour ma part me passionne !!!
L’objectif étant de rechercher d’éventuelles nouvelles pistes sur la manière de s’entrainer.

Posté en tant qu’invité par Une bête…:

Grâce à tes conseilles avisés je vais encore pouvoir bouster mes perf. et continuer à vous ridiculiser…

Rq : Je suis heureux de constater que vous finissiez finalement par vous entendre…

:slight_smile:

Posté en tant qu’invité par @lain:

La Grande Lui …
héhéhé !!!
Et dire que François est un super skieur …
Je vous laisse le soin d’imaginer le @lain dans cette descente à l’agonie :
1200m de dénivelée en conversion pour le piètre skieur que je suis !!!
…Et pour corser l’histoire tout cela de nuit avec une ligne de mire bien plus bas les loupiotes des copains morts de rire de voir un pantin se prendre pour un skieur !!!

Posté en tant qu’invité par andré:

Il est fort intéressant de lire cette joute entre Alain et Strider .
Pour apporter un point de vue philosophique, le Genevois Robert Hainard
opposait il y a 60 ans le « mécanicisme » qui décortique et analyse scientifiquement
et l’approche globale-il s’agissait alors de la nature-et reprochait au premier de ne
voir qu’un modèle mécanique de la réalité.
Merci à tous deux pour ces avis qui élèvent le débat.

Posté en tant qu’invité par Lutin:

Bonjour à tous,
On peut pratiquer la rando pépère, le ski en pente ou la compétition, et les 3 à la fois par simple plaisir.
Les compétiteurs éprouvent le plaisir de la convivialité car c’est un sport où si on se marche sur les « spatules » ce n’est que sur les 20 premiers mètres, juste parce qu’ils se tiennent bien serré pour avoir chaud au départ (;o), le plaisir d’une forme physique, le plaisir de vérifier qu’un entraînement plus ou moins scientifique de plusieurs mois porte ses fruits. Il y a bien d’autres plaisirs dans les autres variantes de cette activité qui sont tous aussi appréciables.
Grâce à la compétition nous avons appris qu’on pouvait faire 2500m ou plus, qu’on pouvait répéter plusieurs jours de suite des efforts d’endurance. La compétition a été une manière d’arriver à ces longs voyages qui consistent à traverser un massif, que de plaisirs, que du plaisir : traversée des Bornes, Chamonix-Zermatt, tour de la Meije… C’est notre chemin, il n’ai pas unique…

Certes si on peut se le permettre, doit-on avoir mauvaise conscience de dépenser dans du matériel neuf ? Ne peut-on pas éprouver du plaisir à tester une nouvelle paire de skis ou admirer le travail de ces bricoleurs et/ou ingénieurs qui nous concoctent nos outils du plaisir. Aurions-nous l’air plus intelligent à préférer donner des noisettes à l’écureuil ? Certes ceux qui peuvent se le permettre ont eu la liberté d’acheter des skis, plutôt qu’une autre voiture ou encore des nains de jardins, voire de faire fructifier (j’aime ce terme) le cochon. Quel beau pays ce pays où on a des montagnes et de la liberté.

Ne peut-on pas éprouver un peu de plaisir à partager le fruit de notre travail avec ceux, marchands, distributeurs, fabricants, ingénieurs qui tous ont contribué d’une manière où d’une autre à notre univers de plaisir ? Si certainement quelque chose est trop cher, ce n’est pas les skis ou les fixations, mais les ARVA, car c’est la base de la sécurité et la sécurité devrait être accessible à tous, ni y a-t-il pas des malheureux qui sont morts de n’avoir pu se l’acheter ?

Alors si nous avons cette chance de pouvoir s’acheter ce matériel onéreux et qu’on ne le mérite pas, jamais, non jamais nous n’avons volé un podium, car ceux qui montent dessus sont bien loin devant. Par contre, que de plaisir nous donnons à ceux qui n’ont pas encore les moyens et qui grâce à leur talent et leur courage nous passent devant.

Je doute qu’un coureur puisse dire « si j’avais les moyens je serais sur le podium », je doute que le nombre d’inscrits à la PDG ou à la PMT ne fonde cette année.

Oui Jobar, ce n’est pas une révélation que tout n’est pas équitable : le temps libre (!), l’argent, le courage, le talent, l’age. Il y a même des pays où il y a la guerre, la famine ou des ouragans.
Lutin, qui pense qu’on a le loisir de se préoccuper et de discuter de choses bien futiles, et que bien souvent on ne sait pas apprécier notre chance.

Posté en tant qu’invité par Tintin:

Jobar a écrit:

Avec si peu de coureurs nos responsables fédéraux (FFME et
FFCAM) n’arrivent pas à se mettre d’accord et l’on se retrouve
avec deux circuits en France…

sur le même thème : http://www.skimountaineering.org/node/1298

Posté en tant qu’invité par kevin:

Je trouve pas que le ski de montagne soit hors de prix… Je fais du vélo en compétition, c’est minimum 4000€/Vélo… j’en ai 2…

vous avez vraiment pas à vous plaindre! surtout que j’ai investi aussi dans du matos de ski!!!

A bon entendeur… quand on est passionné!

^^

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

Bubu a écrit:

Ce que je veux dire par « tout ce petit monde qui s’invente des
difficultés », c’est qu’en organisant et participant à des
compet, on est forcément dépendant des autres !
Alors qu’un principe fondamental dans les activités de montagne
est la recherche du maximum d’autonomie.

Ca, bien plus que le prix du matosse (moins cher et pourtant plus important qu’en vélo, mais pas la peine de redigresser) et peut-être autant que les guerres de clocher, c’est probablement une des raisons du moindre engouement pour la compète de ski de rando… En tout cas, c’est ce qui vaut pour moi aussi!
Après, je suis quand même content qu’il y ait des compètes, notamment pour l’évolution du matosse qu’elles impliquent (notamment les encore inabordables XP500…) - juste pas dans mon jardin siouplé ;o) (souvenir d’une course à Frémézan, où la solitude escomptée avait été momentanément remplacée par une course, ses coureurs et spectateurs…).

Ce qui risque fort de se passer, c’est la multiplication de
manifestations organisées par les stations ou des villages, du
style parcours tracé mais pas chronométré, destiné aux
touristes pour faire découvrir l’activité.

Ca m’a l’air bien, sauf que ça va buter sur un certain os : les responsabilités de l’organisateur, qui va avoir à employer des cohortes de guides pour tout ce petit monde. C’est moins simple qu’en VTT, où les randos organisées sont une facette entière de l’activité!
Dans des coins qui ont du pognon (par contre, c’est pas forcément ceux où il y a le moins de pylônes… enfin ça les Parisiens s’en foutent hein), c’est les guides qui vont être contents!
Enfin, si on arrive à dégager un peu le président de club ou le maire qui s’en occupe de ce problème juridique, c’est peut-être un moyen très prometteur de développer l’activité. (Au fait, pourquoi faire? ;o)

Posté en tant qu’invité par Nico:

Tes arguments sur le poids et le prix me semblent un peu exagéré.

J’ai fait la Pierra Menta il y a 4 ans avec des TourLite3+ altiplume
tout ce matériel acheté d’occasion donc moins cher que du matos classique neuf.
Et je finis dans la moitié du classement
(avec que des supers randos en « entrainement » … !)
Je veux bien que le niveau augmente mais même maintenant l’acquisition de matériel « Hyper light » par rapport à du matériel « light » ne se justifie que pour les 30 ou 40 premières équipes.

Même en gagnant 2kg sur le matos je ne crois pas qu’on passe de le 100ème à la 30ème place sur ce genre de course.

Donc à mon avis ton argument est valable que pour un petit nombre de personne capable d’avoir ce niveau.
Et souvent arrivé à ce niveau, la plupart des coureurs ont des plans pour avoir du matos moins cher au sein de leur club ou par connaissance.
Donc pas trop la peine de sortir une théorie fumeuse la dessus.

Pour les autres, il y a encore moyen de se faire plaisir en compét et aussi de faire de la rando contemplative car cela est tout à fait compatible ( si, si !)