La formation et l’information sont les premières mesures à prendre pour savoir ce qu’il en est, ce qu’il faut prendre en considération, et ce qui permet de décider de faire ou de ne pas faire.
Mais…, accepter de se former, de s’informer, signifie qu’on est déjà dans une démarche responsable et conscient du risque / danger. Le problème est tous ceux qui ne sont pas responsables et conscients !!! Les remarques du type :
- oui mais là ça va, ça craint pas,
- oui mais je l’ai déjà fait, et c’est bon, ça passe,
- oui mais on m’a dit que, (le on étant n’importe qui !)
- oui mais on a le DVA (sous entendu donc on est…« protégé »! )
- oui mais les clients ont payé et il faut y aller,
- oui mais tout ça c’est des conneries, depuis 30ans que je fais ça il ne m’est jamais rien arrivé,
- etc, etc,…
sont des indicateurs du manque de responsabilité, conscience, civisme et surtout, surtout, de « bon sens ».
Après il y a aussi le « pas de chance » qui fait partie des aléas de la montagne, et qu’il faut accepter, même si c’est dur et difficile à entendre.
Donc on aura beau répéter, alerter, informer, prévenir, sensibiliser, former, avertir, conseiller, dire et redire, ou même interdire,… chaque année il y a aura des accidents et des pertes humaines. C’est récurrent.
Hormis le pas de chance, c’est toujours le manque de connaissances, ou la sur-connaissance, qui entraine la prise de risque et au final, le non retour.
Mais c’est la même chose dans d’autres domaines et qui, eux, ne sont pas « que » saisonniers et ponctuels.
Prudence et vigilance à tous !