Posté en tant qu’invité par lou:
Quant on pratique et cotoie la haute altitude(plus de 6000m)est ce qu’à long terme cela engendre sur le cerveau des sequelles irréversibles???sachant que l’O2 se rarrifie…
Posté en tant qu’invité par lou:
Quant on pratique et cotoie la haute altitude(plus de 6000m)est ce qu’à long terme cela engendre sur le cerveau des sequelles irréversibles???sachant que l’O2 se rarrifie…
Posté en tant qu’invité par J2LH:
lou a écrit:
Quant on pratique et cotoie la haute altitude(plus de
6000m)est ce qu’à long terme cela engendre sur le cerveau des
sequelles irréversibles???sachant que l’O2 se
rarrifie…
Je ne suis pas sûr qu’on puisse poser la question dans ce sens.
Jusqu’à une certaine altitude l’organisme s’adapte bien et il n’y a pas de grosses conséquences, on peut y vivre et plus on y vit mieux on y vit (en simplifiant)
Au delà de cette altitude l’organisme ne parvient plus à s’adapter, il se fatigue et on ne peut pas vivre longtemps, le « long terme » ne dépasse pas quelques jours. Mais les organes restent correctement alimentés en oxygène et il n’y a pas de conséquences à long terme après la redescente.
Posté en tant qu’invité par lou:
merci pour l’info!J2LH
Posté en tant qu’invité par ptitgars:
pas plus que de regarder toutes les conneries qu’on nous passe à la télé!
Posté en tant qu’invité par gégé:
petite précision
contrairement à ce qu’on dit tout le temps, l’O² ne se raréfie pas avec l’altitude, il en a toujours 21% dans l’air qu’on respire ( le reste étant de l’azote ) : c’est la pression qui baisse et, à partir de 7000 environ, elle n’est plus suffisante pour que l’échange gazeux ait lieu dans les poumons avec les globules rouges.
C’est pour ça que même avec une adaptation de 6 mois, on ne peut pas y vivre : c’est les lois de la physique !
mais en quantité absolue d’O², il y en a 4 fois plus que nécessaire, comme à 0 m d’altitude.
Posté en tant qu’invité par lou:
manque de pot,je n’ai pas la télé
Posté en tant qu’invité par J2LH:
gégé a écrit:
contrairement à ce qu’on dit tout le temps, l’O² ne se raréfie
pas avec l’altitude, il en a toujours 21% dans l’air qu’on
respire ( le reste étant de l’azote ) : c’est la pression qui
baisse
L’oxygène se raréfie donc bien, tout comme l’azote et les autres gaz qui constituent l’air. Pour un volume d’air donné tu as moins de molécules.
Posté en tant qu’invité par pierre:
gégé a écrit:
mais en quantité absolue d’O², il y en a 4 fois plus que
nécessaire, comme à 0 m d’altitude.
Ben … non.
Et c’est précisément ce que tu nous expliques justement plus haut.
C’est la quantité relative d’O2 qui reste constante, quelle que soit l’altitude.
Mais comme la pression diminue, la quantité absolue par mètre cube diminue.
Enfin, on avait fait la correction, ton message était clair.
Posté en tant qu’invité par pierre:
J2LH a écrit:
Mais les organes
restent correctement alimentés en oxygène et il n’y a pas de
conséquences à long terme après la redescente.
Ca alors, tu en sais des choses, J2 !
Et peux-tu, stp, nous dire sur quels arguments tu fondes tes affirmations ? Quelles études ? Quel suivi longitudinal à long terme ? Sur quelle population ? Combien d’individus ? Comparée à quoi ? Sur quels critères ?
Moi qui suis moins savant que toi, je reste plus circonspect.
Pour alimenter le débat, je dirais que en gros, par « les organes », il faut entendre la sauce blanche que nous avons derrière les yeux. Parce que c’est de -très- loin ce qui est le plus sensible à l’hypoxie.
Le cerveau ne supporte pas plus de deux minute d’hypoxie complète (telle que la réaliserait par exemple un arrêt cardio-respiratoire). Ici, nous sommes dans une situation d’hypoxie relative, qui altère de manière transitoire (et ça, c’est très largement démontré) les capacités intellectuelles (critique d’histoire absurdes, calcul mental, capacités mnésiques, etc…). J’ai le sentiment (mais c’est strictement personnel), qu’un grand nombre d’accidents en haute altitude (y compris le dernier ?) peut s’expliquer par cette altération des facultés d’analyse et de jugement.
Il est bien difficile de penser que cette hypoxie cérébrale n’entraîne pas une accélération de la destruction des neurones (oui, je sais, les savants disent apoptose neuronale …), et le problème est que on ne refait pas les neurones détruits… Enfin, pour toi J2, je sais pas, mais pour moi, (et le reste de l’humanité), c’est non.
Toute la question est de savoir si cette destruction accélérée est significative (sur, le coup, à trois mois, à trois ans, à trente ans). En d’autre termes, si taper dans ton capital de neurones peut être préjudiciable à ce qui va te rester pour ta retraite.
A ma connaissance, il n’y a pas de réponse sérieuse à cette question.
Posté en tant qu’invité par gégé:
Pour Pierre
Exact, ma phrase terminale n’est pas claire.
Tu as raison :
« C’est la quantité relative d’O2 qui reste constante, quelle que soit l’altitude. »
et donc J2 a aussi raison :
« L’oxygène se raréfie donc bien, tout comme l’azote et les autres gaz qui constituent l’air. Pour un volume d’air donné tu as moins de molécules »
Mais ce n’est pas la cause première de l’hypoxie.
Ce que je voulais dire c’est que même en moins grande quantité puisque la quantité d’air diminue et que le rapport reste le même, il resterait, si cet oxygène était utilisable, bien assez d’oxygène pour satisfaire nos besoins. Mais du fait de la trop basse pression, cet oxygène ne peut pas être utilisable.
Evidemment, sur le fond, la conséquence est qu’on ne peut plus fournir d’effort physique.
CQFD
Posté en tant qu’invité par lou:
ok
Posté en tant qu’invité par laouvalindien:
lou a écrit:
Quant on pratique et cotoie la haute altitude(plus de
6000m)est ce qu’à long terme cela engendre sur le cerveau des
sequelles irréversibles???sachant que l’O2 se
rarrifie…
Keizo Miura, décédé le mois dernier à 101 ans, chaussait encore ses skis à 100 ans. Il avait encore toute sa tête (paraît-il), et pourtant il en a passé pas mal de temps au dessus de 6000…
Keynes disait : « une seule chose est sûre, à long terme, nous serons tous morts. »
Donc CARPE DIEM
Posté en tant qu’invité par pierre:
Oui, oui, je veux bien.
Tu parles d’une histoire individuelle, que l’on ne peut pas extrapoler !
On connait aussi pas mal de fumeurs qui ne mourront pas d’un cancer du poumon. Et pourtant, on sait bien que le tabac constitue le principal pourvoyeur de cancers du poumon.
Quand à ta philosophie de vie …
Elle est bien respectable, c’est sûr, mais répond-elle précisément à la question de lou ?
Posté en tant qu’invité par papy_ours:
donc, si je comprends bien :
la très haute altitude c’est comme l’alcool : ça dissout les neurones petit à petit , mais tant que l’on n’exagère pas trop ça passe inaperçu !
Posté en tant qu’invité par lou:
tous ceci me parait tres interessant et je suis assez satisfaite de savoir que ma question vous interesse et ca prouve que personne n’en sais trop rien?ou si il y en a qui on la réponse …Est ce que quelqu’un dans cette assemblee peut s’appuyer sur des releves scientifique?
Posté en tant qu’invité par J2LH:
pierre a écrit:
Toute la question est de savoir si cette destruction accélérée
est significative
C’est ça, des neuronnes on en perd tous les jours, je doute que quelques jours passés en très haute altitude puissent être significatifs comparés aux dizaines de milliers de jours d’une existence humaine.
J’ai le sentiment (mais c’est strictement personnel), qu’un grand nombre d’accidents
en haute altitude (y compris le dernier ?) peut s’expliquer par cette altération des
facultés d’analyse et de jugement.
Il ne faut pas confondre ces problèmes à long terme et les conséquences du MAM. Le MAM peut altérer momentanément les facultés intellectuelles mais c’est un autre problème.
Posté en tant qu’invité par Francois:
Oui, oui, c’est ça. Faut tenir compte aussi de ceux qui n’ont pas de neurones à perdre, ceux-là ne risquent rien.
Posté en tant qu’invité par pierre:
Pour paraphaser Qui vous savez, on pourait dire :
« Bienheureux les pauvres d’esprit : ils n’ont pas de neurones à perdre au dessus de 6000 m »
Posté en tant qu’invité par AL:
Je pense pas que des études très approfondies ont déjà été faites sur c sujet…
Posté en tant qu’invité par L’Urbain:
pierre a écrit:
"Bienheureux les pauvres d’esprit
Pierre, j’ai bien peur que ça ne se passe pas très bien avec ton saint homonyme.
-> Bienheureux les pauvres EN esprit.
Attention à la confusion.
Moi, par exemple, je n’ai pas de neurones, mais beaucoup d’esprit.