S'entrainer en Ile de France pour des courses d'alpinisme

Hello,

Bien, bien. J’avoue que l’acclimatation a pu éventuellement être un vrai souci parce que quand je pars dans les Alpes, je fais ça en flux tendu… pas d’autre choix avec l’organisation familiale ! :slight_smile: J’arrive dimanche soir à Grenoble, on part à 7h le lendemain, puis marche d’approche, le lendemain on fait la grosse course et le 3è jour on fait un petit truc puis descente.

En tout cas, merci beaucoup pour vos avis. Je vais quand même m’organiser un programme et, qui sait, peut-être que la prochaine fois sera la bonne pour Barre Noire !

Billoutte a tout raison partout, et j’en sais quelque chose ! Le vélo, il n’y a que ça de vrai. D’abord, ça habitue à faire des efforts modérés tous les jours, et ça fait faire un peu de cardio dans les montées. Et qq fois par mois, faire quelques dizaines de km pour aller faire une journée grimpe ou course à Bleau simulent une approche avant la course. Et puis c’est écolo, c’est gratuit, ça ne flingue pas les articulations comme la course, et si c’est utilisé pour aller au boulot ça ne prend absolument aucun temps puisque c’est de toute façon le temps qu’on passerait autrement dans une bagnole ou dans un train.

Pour m’entraîner, je faisais, à Bleau, du circuit d’escalade peu difficile avec un sac à dos (plus ou moins lourd), ou/et en grosses, ou/et à vitesse accrue.

(edit)

+1 aussi en plus de ce que j’ai dit.
et le problème d’un entrainement hebdo « planifié », s’y calquer coute que coute, ça devient parfois un peu chiant et ça peut rendre parfois un peu « autiste » vis à vis de ton entourage ou de tes amis (genre si tes potes de proposent un apéro ou quelque chose de non prévu et que tu refuses car ça rogne sur ton entrainement planifié :grinning:

le problème c’est aussi comment gérer des efforts en Altitude sur une courte durée , chacun à une réponse différente par rapport à ladite altitude

oui c’est clair, ça vient avec l’expérience. Pour ma part, après retour d’expérience, je sais que je peux envisager des sommets jusqu’à environ 4000 à 4100m (course pas trop engage) sans trop d’acclimatation…audelà je commence à tirer très sérieusement la langue et le risque de couler une bielle significativement accru…

en montant depuis Paris à 1990 m ( Arolla ) j’ai des maux de tête le soir qui passe le lendemain matin , donc ma barrière est plus basse que la tienne :slight_smile:

Bonjour à tous.

En ce qui me concerne, pour les problèmes dus à l’altitude entre autres, j’utilise souvent de l’aspirine, qui a un triple effet (grâce à son effet anticoagulant qui fluidifie le sang): sur l’adaptation à l’altitude, sur les courbatures et sur le risque de gelures (j’ai eu les doigts gelés au 2ème degré il y a quelques années et ils sont restés très sensibles au froid). J’en prends 500mg le matin (avant la course) et 500mg le soir.

Je comprends fort bien que certains ne souhaitent pas utiliser d’aides médicamenteuses, mais pour moi, ça me permet encore à mon âge de faire des week-ends avec des sommets à plus de 4000 en ski de rando après une nuit en car pour venir de Paris.

Pour quelqu’un qui vit loin des montagnes, a peu de temps pour y aller souvent et ne veut pas rater son week-end, c’est une possibilité à envisager (attention tout de même avec toutes les contrindications: prendre un avis médical si besoin).

P’tit’ étoile.

De l’aspirine ?
Ouhhh, la vilaine !!!
Mais c’est que tu es dopée à mort ! Presque pire que de l’O2 pour l’Everest…
Que vont dire les gardiens du temple ?

Pfff… De l’aspirine ? Une année, on avait voulu tester la L-carnitine… La vache. Trois semaines à fond, mais vraiment à fond. Et puis d’un seul coup, pfffuit : la baudruche s’est dégonflée un matin, mais en moins d’une heure. Rappel à la fin de la première longueur, direction buvette et la sieste.

Donc le dopage, maintenant c’est effectivement aspirine et Vichy Saint-Yorre :smile:

On revient vite aux classiques.