Hem, merci à ceux qui tentent de corriger ma modeste étude…
On peut sans doute critiquer la formulation des questions. c’est malheureusement lorsque l’on met en oeuvre un protocole que l’on se rend compte de ses failles.
lorsqu’une étude médicale est présentée à la communauté scientifique, on explique sa méthodologie, on donne les résultats bruts, puis l’on consacre une longue partie à la discussion des résultats. C’est cette discussion qui présente les biais de l’étude, les difficultés rencontrées, elle permet de nuancer certains résultats, et de déterminer les résultats auxquels on peut se fier, et ceux à prendre avec plus de prudence.
Néanmoins, pour JL2H, encore une fois j’ai ciblé une population précise, celà ne signifie pas que je ne m’intéresse pas aux autres catégories de montagnards (au contraire), c’est une simple problématique de validité statistique et de représentativité de population étudiée.
Pour ce qui est du matériel proposé, un certain nombre d’items proposés ne sont pas indispensables à la pratique de la montagne. Je n’emporte pas tous les articles proposés personnellement, et je peux affirmer que tous les guides du secours en montagne non plus. C’est une étude d’habitudes, j’ai proposé les items que je retrouve régulièrement dans certains sacs, je n’ai jamais écrit qu’il s’agissait des articles indispensables. J’ai même précisé l’inverse dans le message de conclusion.
Inversement, une fausse manip informatique a fait dégager l’item « couteau » qui me semble pourtant indispensable…
Enfin, l’intérêt d’une étude de type « multivariée » est de pouvoir faire le tri et étudier les réponses sous plusieurs angles. Par exemple, je peux exclure les personnes qui déclarent faire du ski de rando, ou n’inclure que ceux qui en font. C’est ainsi que j’étudierai les sous populations.
En effet, le ski de rando ne nécessite pas toujours tout ce matériel. C’est pourquoi le texte d’introduction précise les randonneurs à ski en haute montagne ou sur glacier. Désolé si je n’ai pas été clair.
La population des randonneurs à ski a principalement été incluse pour faire suite à une récente étude sur le port de l’ARVA, de la pelle et de la sonde et d’une formation régulière chez les randonneurs.
CSV, Alan,
vous avez parfaitement raison, on peut avoir un brevet et avoir tout oublié, ou l’on peut n’avoir aucun diplôme et du bon sens. Néanmoins, le bon sens et la débrouillardise sont difficilement quantifiables SCIENTIFIQUEMENT, à plus forte raison dans une étude descriptive basée sur des questionnaires sur une population non contrôlée et anonyme. Mon choix de ne proposer que les trois options proposées (secouriste, pro, pas de formation) est donc le plus rationnel des choix. De plus, si il n’existe pas à ma connaissance d’étude évaluant les aptitudes des secouristes en montagne, de très nombreuses études nationales et étrangères s’intéressent aux aptitudes des secouristes en cas d’accident de la voie publique ou domestique. Il ressort tout de même que, si l’on déplore la persistance d’ancienne croyances chez certains secouristes non « actualisés », les personnes possédant un brevet de secouriste « osent » des premiers gestes élémentaires et pensent à plus de détails que les personnes n’ayant jamais reçu de formation. Les statistiques donnent des indications globales, elles ne sont pas applicables à un individu donné, je ne doute pas que certaines personnes.
Enfin, merci à la centaine de personne qui a déjà répondu, vos réponses sont très intéressantes.