Second de cordée

Posté en tant qu’invité par Amical:

La faute au vocabulaire:

Premier de cordée =

  • tête de cordée
  • chef de cordée
  • va devant
  • trace le chemin
  • a la corde derrière…

Second de cordée =

  • deuxième ou dernier
  • queue de la cordée
  • va derrière
  • suit
  • a la corde devant…

Mouchons le vocabulaire: avançons en réversible.
Ou, mieux encore, oublions les clichés.

La cordée est un organisme vivant dont tous les membres sont interdépendants, utiles et indispensables pour atteindre le but fixé: s’élever sur le flanc d’une montagne et intérieurement.

Là-dessus, je vous quitte. Mon voyage ‹ Nepal 2007 - 3 x 6000 m › démarre.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par pastriste:

Amical a écrit:

Là-dessus, je vous quitte. Mon voyage ‹ Nepal 2007 - 3 x 6000 m ›
démarre.

a oui…dans quel coin…? Khumbu; Rolwaling , Kanjenchunga,Gandaki, Daulaguiri, Barun,Ganesh , Langtang , Karnali, Dolpo, Makahali…:slight_smile:

Namasté…

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

[quote=Amical]Le célèbre écrivain et guide Roger Frison-Roche a exalté les vertus du ’Premier de Cordée’.
Pour l’auteur Max Liotier, le pur héros est ‘Celui qui va devant’.
Et le second de cordée ?
Celui qui va derrière, qui se satisfait de l’humble rôle de suiveur, l’ami, le client. C’est par lui que le premier de cordée, le guide existe, trouve son identité, assoit sa renommée.
Qui chantera les mérites du ‹ Second de cordée ›.
(Certains restent seconds de cordée durant toute leur vie d’alpiniste.)

[%sig%][/quote]
Moi, depuis 44 ans (depuis que je suis guide de haute montagne), je chante les mérites du second de cordée :slight_smile: :slight_smile: :slight_smile:
Sincèrement.
Dans mon (vieux) coeur, mon second est… ma première (pour comprendre: lire ‹ La tendresse ›.

Posté en tant qu’invité par qsdfg:

c’est plus sympa de grimper en reversible!

Posté en tant qu’invité par pfuu:

trop long !!

[quote=pastriste]et ouais…vous l’oubliez celui…là …le petit gars second de la
dernière cordée lors des sorties initiation grande voies TA en club ,qui sera le dernier à resté en bas à poireauté un temps interminable…putain ce que j’ai pu m’emmerdé parfois…la dernière cordée à partir après les 4 ou 5 cordée du club .

Le principe , plusieurs cordées, le guide passe devant et équipe tout,avec sont matos et ceux des autres. , en avant la bleusaille…
Le matos reste en place jusqu’a la codée serre file qui récupère tout, enfin le second et dernier surtout…

Et bien sur il te faut récupérer le matos sur tout les passages délicats et pas chiant…dans des positions parfois ridicules et acrobatiques…gnnnneee …hep tire pas …fait chier ce coinceur…il ne veut pas venir…

Ah bon ? Quel coinceur ?

Comment quel coinceur…ben celui dans la fissure sous le gros bloc…ce n’est pas une marguerite…faite chier …vous pourriez faire gaffe en les mettant…

Ah Celui là…zut j’ai oublié de te dire il n’est pas à nous…désolé…

Ben merde t’aurais pu le dire plus tôt…
T’as des coinceurs de partout, des friends, des sangles, des dégaines…et …bien sur
Ça fini par se prendre quelque part et te tirez au cul…juste au bon endroit…hmmf…merdouille…obligé de désescaladé le pas …putain de friends…

Bien sur t’es le dernier en haut …les autres ils ont lovés les cordes, bu et bouffé, roupillé
Un coup …et hop t’es à peine arrivée chargé comme une mule …les premiers, le guide viennent récupérer leur matos auprès de moi…puis ils se tirent vers la descente…
et t’es toujours le dernier à partir avec les cordes à lovés.
Lors de la sortie suivante notre cher guide disait…bon Pastriste …tu reste derrière et tu récupère tout…

Moi: merde pourquoi c’est toujours moi…?

Tu fais çà très bien…c’est un boulot de confiance tu sais…

Ah …oui :slight_smile:

Alors là j’étais très fier…

Bon un jour il m’as dis , maintenant je veux pas le savoir , tu fais équipe avec Caroline et vous faite du réversible…c’était la Dalle des Sarradets …ma première longueur en tête en terrain haute montagne en plus…et les Dalles c’est pas mon terrain j’y suis pas très à l’aise…je préfère les arêtes rocheuses …

L’emmerdant c’est que notre corde faisait 50…et la longeur en dalle + de 60 m.

Alors Bernard ( notre guide) , lorsque tu seras en bout de corde Pastriste, tu diras à Caroline de monté en même temps que toi en simultanée pendant les 10 mètres manquant jusqu’a tu atteignes le relais ou tu la feras monté.

Punaise ces 10 derniers mètres j’avais l’estomac serré…bon après réversible oblige suis passé second…puis de nouveau premier…et…
Bernard m’avait dit pour le cheminement c’est facile tu suis les points que j’aurai équipé.

C’est une cheminé large puis qui se referme plus on monte …Je monte …un point …un autre…et tiens il est bien loin. Ce point ?

Je continu de monter toujours pas de point…?

La cheminée devient pourrie et ce n’est pas la joie…et d’un coup je débouche en haut sur plateau sommital…et personne ?

Lorsque j’entends une voie…c’était Myriam…ben qu’est ce que tu fou là ? Je me penche sur la voie…et je voie Myriam de l’autre coté d’un pilier de roc qui domine la cheminée…

Mais tu t’es planté…gulps…

Vous dis pas 20 mètre de désescalade dans la cheminé sans point…doucement, doucement…

Pour apercevoir le coinceur qui était dans une étroiture terrible ou il faut se transformer en sandwich SNCF entre les deux parois…pour rejoindre cette chère Myriam…

Ouf…

Bon ça vas le plus dur est fait …le reste de la voie est plus cool…

Mais non , faut’ il pas que l’autre énervée de Christine…me plante sont renvoi en plein sur mon relais…plus possible d’assurer la pauvre Caroline…et l’autre Christine qui m’engueule en plus et veut pas m’entendre…

Alors descendu du ciel…Bernard intervint pour rectifier le relais et me permettre en toute urgence rappeler la corde pour la pauvre Caroline …
Ils ont l’oeil à tout ces guides…tiens ce jour là je lui aurais fait la bise au Bernard…

Par contre la Christine au retour …j’ai rarement vu quelqu’un se faire engeuler aussi puissamment…pourtant il y avait un vent de dingue à ce putain de col…:-)))

C’était mon passage du statut de second à premier….mémorable……bon depuis le temps il y a eu du progrès.

Heureusement.[/quote]

Posté en tant qu’invité par Jane-Marie:

[quote=Michel]Merci Amical pour ce beau poeme que Marcel ne renierait pas,

moi qui ne suis par essence que second de cordée,
qui suit et assure patiemment son premier
qui profite en sécurité du paysage alpin,
il ne m’arrive que fortuitement de passer devant,
contraint et forcé, toujours engagé,
alors que la corde devant j’apprécie tant.

Michel,[/quote]
Merci pour lui, Michel.
D’ailleurs, tu es perspicace: Amical c’est Marcel sous un pseudo (si, si).

Posté en tant qu’invité par mulholland:

En cas de faute (mauvais itinéraire pris par le 1er, mauvais type d’assurage opté…) le 1er de cordée subira la faute physiquement (chute, pierre sur la tête), le 2nd psychologiquement : sentiment de culpabilité, d’irresponsabilité envers son 1er.
… à la rigueur on peut dire que le 2nd est plus responsable de son 1er que vice-versa

Posté en tant qu’invité par Jane-Marie:

[quote=mulholland]En cas de faute (mauvais itinéraire pris par le 1er, mauvais type d’assurage opté…) le 1er de cordée subira la faute physiquement (chute, pierre sur la tête), le 2nd psychologiquement : sentiment de culpabilité, d’irresponsabilité envers son 1er.
… à la rigueur on peut dire que le 2nd est plus responsable de son 1er que vice-versa[/quote]
Intéressante réflexion.

Posté en tant qu’invité par Les aspis de ton Ecole:

Bon, on attend encore 5 minutes, et si tu n’arrives pas, on dit qui est Amical.
Toujours nous, les apis, toujours sur ton ordi :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

Vous n’avez pas loupé le vieux. C’est bien. A charge de revanche, bien sûr.

Bernard a 18 ans, et 3 ans déjà pratique l’escalade sur le mur du gymnase de son lycée de Beauce, pas exactement l’endroit idéal pour satisfaire ses aspirations montagnardes. Mais pour lui tout va changer maintenant qu’il a été admis à la fac de Chambéry. Enfin il va vivre au milieu de ces montagnes qui le font tant rêver.

Quelques semaines après son inscription au club d’escalade universitaire, on lui propose une sortie en grande voie. Déjà Bernard s’imagine menant sa cordée sur une paroi immense et vertigineuse, le geste sure et l’allure confiante. Malheureusement rien ne se passe jamais comme on le voudrait et c’est dans un style que la morale nous interdit de commenter que Bernard achève sa première ascension en tête. Le topo indique 70 mètres de paroi. 70 mètres !! pour Bernard il s’agirai plutôt de l’espace entre les points ; C’est énervant quand même ces topos qui ne disent jamais ce que l’on voudrait entendre !!!
Dépité, Bernard rentre chez lui en annonçant sa décision de se retirer définitivement de l’escalade pour se consacrer à sa deuxième passion : les jeux vidéos. Mais même le 18ème niveau de Super Mario Kart ne peuvent arriver à la cheville (ça c’est pour les voies équipées pour le TA on dit quoi ?? à la fissure ?? au piège à friend ???) du moindre bout de rocher, aussi pourri soit il, et au bout de 3 semaines Bernard n’en peut déjà plus, il veut retourner en Montagne. Pourtant il le sait dès qui aura les pieds au dessus du point, la sueur au front, les bras tremblants et les jambes flageolantes il regrettera ses envies…
C’est ce dilemme terrible qui le hante encore pendant son sommeil quand lui vient la révélation.  Là au milieu des 9 mètres carrés de sa chambre de cité U, sur ce lit si petit que Bernard a renoncé à se trouver une copine car il n’aurai pas su où la mettre, Bernard prend une décision qui va changer sa vie…

Bernard sera Second de Cordée.

C’est lui qui portera le barda trop lourd lorsque son compagnon atteint de flémingite aiguë aura décrété qu’un sac pour deux suffisait. C’est lui qui galérera des heures à enlever des coinceurs sur lesquels sont leader pensais sûrement vacher un éléphant ou une caravane quand il les avait placé. Lui qui se gèlera au relais pendant que son compagnon se fourvoira pour la cinquième fois de la voie, qui se fera pourrir quand il aura oublié de hurler « RESTE CINQ METRES » avant de gueuler « BOUT DE CORDE ». Une fois revenu dans la vallée, il passera bien sur inaperçu pendant que son compagnon décrira avec force déformation et hyperbole ses exploits à la blondinette pulpeuse l’écoutant d’un air distrait dans la salle de pan.
Mais c’est lui aussi qui sera vaché confortablement au relais à observer son cher leader pester contre ce P***** (traduction BD : cochon – poing - tête de mort - nuage noir) de pas de bloc ou maudire ce « cinglé d’ouvreur » quand ses pieds s’éloigneront de façon trop flagrante à son goût du point. Lui qui tapera la causette avec la jolie rouquine de la cordée suivante qui l’aura rattrapé pendant que son leader se prenait un but magistral dans une longueur manifestement trop dure pour lui. C’est lui enfin qui profitera d’une escalade comme il la conçoit : Hédoniste et sans stress, avec juste le plaisir des mouvements qui s’enchaînent sur le rocher, au milieu de ces montagnes qu’il aime tant…

Ce texte est dédié à tous ceux qui accèptent de s’encorder à l’autre bout de nos cordes, de nous supporter et de nous accompagner, parfois même de nous encourager dans des projets qui ne sont pas toujours les leurs. Ceux sans qui la plupart des courses en montagne n’auraient pas la même saveur et qui acceptent de faire leur noeud de ce coté de la corde que certain osent appeler le mauvais coté. Ceux surtout, grace à qui nous les « premiers de cordée » pouvont jouer au guide l’espace de quelques longueurs.

Seb

[quote=Seb]Bernard a 18 ans, et 3 ans déjà pratique l’escalade sur le mur du gymnase de son lycée de Beauce, pas exactement l’endroit idéal pour satisfaire ses aspirations montagnardes. Mais pour lui tout va changer maintenant qu’il a été admis à la fac de Chambéry. Enfin il va vivre au milieu de ces montagnes qui le font tant rêver.

Quelques semaines après son inscription au club d’escalade universitaire, on lui propose une sortie en grande voie. Déjà Bernard s’imagine menant sa cordée sur une paroi immense et vertigineuse, le geste sure et l’allure confiante. Malheureusement rien ne se passe jamais comme on le voudrait et c’est dans un style que la morale nous interdit de commenter que Bernard achève sa première ascension en tête. Le topo indique 70 mètres de paroi. 70 mètres !! pour Bernard il s’agirai plutôt de l’espace entre les points ; C’est énervant quand même ces topos qui ne disent jamais ce que l’on voudrait entendre !!!
Dépité, Bernard rentre chez lui en annonçant sa décision de se retirer définitivement de l’escalade pour se consacrer à sa deuxième passion : les jeux vidéos. Mais même le 18ème niveau de Super Mario Kart ne peuvent arriver à la cheville (ça c’est pour les voies équipées pour le TA on dit quoi ?? à la fissure ?? au piège à friend ???) du moindre bout de rocher, aussi pourri soit il, et au bout de 3 semaines Bernard n’en peut déjà plus, il veut retourner en Montagne. Pourtant il le sait dès qui aura les pieds au dessus du point, la sueur au front, les bras tremblants et les jambes flageolantes il regrettera ses envies…
C’est ce dilemme terrible qui le hante encore pendant son sommeil quand lui vient la révélation.  Là au milieu des 9 mètres carrés de sa chambre de cité U, sur ce lit si petit que Bernard a renoncé à se trouver une copine car il n’aurai pas su où la mettre, Bernard prend une décision qui va changer sa vie…

Bernard sera Second de Cordée.

C’est lui qui portera le barda trop lourd lorsque son compagnon atteint de flémingite aiguë aura décrété qu’un sac pour deux suffisait. C’est lui qui galérera des heures à enlever des coinceurs sur lesquels sont leader pensais sûrement vacher un éléphant ou une caravane quand il les avait placé. Lui qui se gèlera au relais pendant que son compagnon se fourvoira pour la cinquième fois de la voie, qui se fera pourrir quand il aura oublié de hurler « RESTE CINQ METRES » avant de gueuler « BOUT DE CORDE ». Une fois revenu dans la vallée, il passera bien sur inaperçu pendant que son compagnon décrira avec force déformation et hyperbole ses exploits à la blondinette pulpeuse l’écoutant d’un air distrait dans la salle de pan.
Mais c’est lui aussi qui sera vaché confortablement au relais à observer son cher leader pester contre ce P***** (traduction BD : cochon – poing - tête de mort - nuage noir) de pas de bloc ou maudire ce « cinglé d’ouvreur » quand ses pieds s’éloigneront de façon trop flagrante à son goût du point. Lui qui tapera la causette avec la jolie rouquine de la cordée suivante qui l’aura rattrapé pendant que son leader se prenait un but magistral dans une longueur manifestement trop dure pour lui. C’est lui enfin qui profitera d’une escalade comme il la conçoit : Hédoniste et sans stress, avec juste le plaisir des mouvements qui s’enchaînent sur le rocher, au milieu de ces montagnes qu’il aime tant…

Ce texte est dédié à tous ceux qui accèptent de s’encorder à l’autre bout de nos cordes, de nous supporter et de nous accompagner, parfois même de nous encourager dans des projets qui ne sont pas toujours les leurs. Ceux sans qui la plupart des courses en montagne n’auraient pas la même saveur et qui acceptent de faire leur noeud de ce coté de la corde que certain osent appeler le mauvais coté. Ceux surtout, grace à qui nous les « premiers de cordée » pouvont jouer au guide l’espace de quelques longueurs.

Seb[/quote]
Merci Seb (ça aurait mérité qu’on ouvre un thread juste pour ton texte.)

Super !!

(AlbanK, de Chambé !!!)

Oh t’es de Chambé en plus, je me suis dis bernard 18 ans ça le fait pas trop mais je voulais pas donner le nom d’un grimpeur que je connaissais ils auraient pu se sentir visés. Par contre j’ai bien failli filer le nom d’un des habitués de la zone récits du forum. J’hésitais entre toi et l’Urbain mais je risquais une réponse à coup de plume qui allait me faire finir au fond d’une crevasse ;S

Ceux qui ont lus plus jeunes 1er de cordée en version castor poche (ou qui l’on lu à leurs enfants) auront peut être reconnus dans la deuxième partie de mon texte le ton du résumé au dos du bouquin.

Salut l’amical ,
Tu as raison mais qu’est ce que s’est que ça et le 2° on en fait quoi!!! On va faire une chronique sur le 2° de cordée .Avis à tous les 2° et l’n fait une compile .

Certains drôles d’oiseaux t’auraient peut-être foutu pour ton audace
Un sacré coup de bec,

Mais, faisant parti de ceux-là,
Qui pondent de leur plume,

Devant ton humour et ta réjouissante dérision,

Tu ne verras jamais de moi la moindre catastrophe,
Juste un sourire ami, à travers … une strophe !!!

(continue tes p’tits textes, et encore bravo !!!)

Posté en tant qu’invité par Amical:

Temps superbe, rocher caressé par le soleil, neige abondante, compagnon de cordée de bonne compagnie: second ou premier, que la montagne est belle alors que l’automne s’étiole et que l’hiver prépare sa rentrée.

Posté en tant qu’invité par Amical:

Claude Kogan?

Oui … Et les lacs déjà gelés que l’on peut déjà traverser avec les crampons … Et ces forêts de feuillus qui nous bouleversent la rétine avec leurs couleurs ocres/jaunes/rouges/orangés … Ces couleurs si chaudes alors que le froid va grandissant … Ces ciels d’automne si purs, si cristallins qu’on aperçoit les choses à des kilomètres alentour …

Mon Dieu, oui! Que la montagne est belle … :slight_smile:

Première de Cordée est la Biographie de Claude Kogan, mais ça a été écrit par Charlie Buffet. Bouquin pas mal d’ailleurs, à lire

Posté en tant qu’invité par Amical:

Oui … Et les lacs déjà gelés que l’on peut déjà traverser avec les crampons … Et ces forêts de feuillus qui nous bouleversent la rétine avec leurs couleurs ocres/jaunes/rouges/orangés … Ces couleurs si chaudes alors que le froid va grandissant … Ces ciels d’automne si purs, si cristallins qu’on aperçoit les choses à des kilomètres alentour …

Mon Dieu, oui! Que la montagne est belle … :)[/quote]
Joli, Aurore. Le talent, quoi.