Sauvegardez le milieu naturel des motorisés

Posté en tant qu’invité par Chicken:

« il savait à quel moment il était en infraction ou pas »…
Je défie beaucoup d’utilisateurs REGULIERS de chemins de savoir s’ils sont en infraction ou pas (chemin carrossable ou non, chemin privé ou non).
Dans le massif central (ex : la chaine des puys et alentours), un chemin se décompose en « parcelles », un coup carrossable, un coup privée, … En imaginant vouloir relier deux villages par un chemin, il est quasi-impossible en respectant scrupuleusement la « loi » de le faire.

La nature est suffisament grande pour que chacun puisse la pratiquer comme il l’entend, en respectant bien sur les autres usagers (humains ou non), et son environnement.

Parler de pollution ouvre un débat qui risque de durer longtemps car effectivement Francis polue beaucoup moins avec son catcat que untel qui utilisera sa voiture pour se déplacer (autoroutes, centre ville, excès de vitesse en tous genres,…).

Posté en tant qu’invité par thierry:

Les autoroutes et voies rapides sont interdites aux piétons, pas les routes nationales, départementales, communales… Je marche au bord, pas au milieu.
Maintenant, si tu veux vraiment interdire les chemins de plus de 2m de large aux piétons, tu risque de te faire casser la gueule assez rapidement :wink:
Vu le rapport de force randonneurs pédestres/motorisés (en nombre de pratiquants) je pense que vous n’avez aucun intérêt à rechercher un affrontement direct :wink:

Posté en tant qu’invité par JCG:

Chicken a écrit:

« il savait à quel moment il était en infraction ou pas »…
Je défie beaucoup d’utilisateurs REGULIERS de chemins de savoir
s’ils sont en infraction ou pas (chemin carrossable ou non,
chemin privé ou non).

Le savoir en permanence c’est difficile, mais chemin privé ou non, la notion de droit de passage existe que le chemin soit cadastré (parcelle) ou pas. Pas d’infraction si le droit de passage existe, que la voie est carossable et qu’elle n’est pas fermée à la circulation explicitement.

Et la notion de voie carossable (où passe le carosse) n’a rien à voir avec son statut privé ou pas.

Posté en tant qu’invité par PicLoup:

sur les PDIPR :

  • qu’on apprécie ou pas les aménagements de sentiers, ces procédures gérées par les Départements permettent de sauvegarder durablement nombre de chemins ruraux, patrimoine privé des communes, qui seraient sans ça soumis à un risque de cession à des privés (et donc fermés à toute circulation publique, qu’elle soit pédestre, équestre, VTTiste, à cloche-pied, à saute-monton…). Dans certains cas, celma permet aussi de conventionner avec des propriétaires privés pour obtenier officiellement des autorisations de passage…
  • pour être plus précis sur le VTT, dans certains cas, les arrêtés municipaux pris dans le cadre des inscriptions au PDIPR interdisent la circulation des VTT pour des raisons de sécurité (sentiers étroits où la fréquentaiton conjointe de VTT et de pédestres peut présenter des risques). Cela étant, l’interdiction doit être matérialisée par une signalétique ad-hoc pour être opposable… ce qui est rarement le cas (donc, peu de risque d’être verbalisé).
    Etant VTTiste, je le regrette… mais nous payons les comportements irresponsables de certains de nos congénères…

Pour info, les textes sur les PDIPR laissent la possibilité d’y intégrer des Plans départementaux de randonnées motorisées. A ma connaissance, seuls 1 ou 2 départements l’ont fait… Les ‹ randonneurs motorisés › (l’expression me laisse perplexe…) seraient plus avisés de se mobiliser pour convaincre les départements de les mettre en place, plutôt que de combattre une circulaire rappelant les principes d’une réglementation plutôt permissive… en effet, sur la circulation des engins motorisés, les textes laissent de la marge…

Posté en tant qu’invité par thierry:

Chicken a écrit:

« il savait à quel moment il était en infraction ou pas »…
Je défie beaucoup d’utilisateurs REGULIERS de chemins de savoir
s’ils sont en infraction ou pas (chemin carrossable ou non,
chemin privé ou non).
Dans le massif central (ex : la chaine des puys et alentours),
un chemin se décompose en « parcelles », un coup carrossable, un
coup privée, … En imaginant vouloir relier deux villages par
un chemin, il est quasi-impossible en respectant
scrupuleusement la « loi » de le faire.

On ne peut pas opposer carrossable et privé. La carrossabilité tient à la nature physique du chemin (stabilité du sol, etc…), la notion de privé est juridique. Un chemin privé peut être carrossable, c’est pas incompatible.

La nature est suffisament grande pour que chacun puisse la
pratiquer comme il l’entend, en respectant bien sur les autres
usagers (humains ou non), et son environnement.

La nature est immense certes, mais le développement des activités de pleine nature est important, l’utilisation de l’espace naturel n’est pas la même qu’il y a 20 ans ; là où la concentration en population est grande, ça peut générer des conflits d’usages. Un 4x4 perdu au fond d’un bois ne dérange personne (en tous cas pas moi), un quad sur un chemin de montagne en été peut emmerder beaucoup de monde. Même si d’un strict point de vue juridique il est dans son droit…

Parler de pollution ouvre un débat qui risque de durer
longtemps car effectivement Francis polue beaucoup moins avec
son catcat que untel qui utilisera sa voiture pour se déplacer
(autoroutes, centre ville, excès de vitesse en tous
genres,…).

C’est un débat effectivement sans fin, on peut aussi considérer qu’un véhicule motorisé apportera toujours moins de nuisance sur une route que sur un petit chemin de montagne…

Posté en tant qu’invité par Chicken:

C’est bien ce que je disais : j’arrete là la discussion!

Je n’ai rien contre chacun d’entre vous, rassurez vous.
Simplement pour Thierry par exemple, je crois que tu fais une confusion depuis le début de la discussion.
Je ne souhaite pas interdire l’accès des chemins aux pédèstres ! Bien au contraire ! Ce n’est pas moi qui le veux…mais c’est peut être ce qui risque d’arriver malgré moi.

Certes, il ne faut pas faire de confusion entre carrossable et privé. Mais toujours est il qu’il est peu probable que tu (JCG) arrives à aller d’un point A à un point B sans être « hors la loi » à un moment donné pour la simple et bonne raison que le chemin n’a pas un caractère unique de carrossabilité ou de permission de passage de son début à sa fin.

Certes le pdipr peut permettre de juguler les pratiques inappropriées, certes cela peut permettre de préserver l’accès à certains chemins moyennant quelques sacrifices, mais ce ne sera pas le cas de tous ces fameux pdipr.

Ne pas se méprendre non plus (re-Thierry, désolé!), mon discours a peut être été mal écrit, ou mal lu, mais je ne souhaite pas braquer les motorisés contre les non-motorisés (étant moi-même non motorisé) sur l’accès ou non à la nature.
Je souhaitais mettre en évidence ce qui se trame dans notre dos quant à l’accès de chacun d’entre nous à la nature.
Les manifestations auxquelles je participe mettent bien en avant la fraternité existant entre tous les pratiquants de la nature. Bientot même, certains chasseurs vont nous rejoindre…c’est dire!!

Au risque de me répéter, avant de partir, je pense qu’il faut toutefois rester responsables. La nature est suffisament vaste pour que tout le monde en profite.
Ne pas pratiquer un sentier escarpé en VTT un dimanche où, on le sait, des dizaines de piètons se promènent, ne pas circuler en moto sur un PR ou GR fréquenté, ce sont autant de règles de bon sens que chacun d’entre nous respècte.
C’est pour ca que l’interet de « parker » les utilisateurs me parait déplacé.
Halte aux comportements extremes.
Il est temps de vivre en intelligence, dans la tolérance et l’acceptation de l’autre et de ses activités (sans excès bien entendu).

Sur ce, je m’éclipse.

Posté en tant qu’invité par thierry:

PicLoup a écrit:

sur les PDIPR :

  • qu’on apprécie ou pas les aménagements de sentiers, ces
    …/…
    peu de risque d’être verbalisé).
    Etant VTTiste, je le regrette… mais nous payons les
    comportements irresponsables de certains de nos congénères…

ça doit dépendre des régions mais ici (Drôme-Ardèche), très peu de cas d’interdiction (sauf réserve naturelle bien sûr).
Pour ce qui est spécifiquement VTT, dans la Drôme il y a une association qui sert d’interlocuteur : http://dromevtt.com , et qui appose au besoin des panneaux sur les chemins privés indiquant que l’on bénéficie d’une « tolérance de passage précaire ».

Pour info, les textes sur les PDIPR laissent la possibilité d’y
intégrer des Plans départementaux de randonnées motorisées. A
ma connaissance, seuls 1 ou 2 départements l’ont fait… Les
‹ randonneurs motorisés › (l’expression me laisse perplexe…)
seraient plus avisés de se mobiliser pour convaincre les
départements de les mettre en place, plutôt que de combattre
une circulaire rappelant les principes d’une réglementation
plutôt permissive… en effet, sur la circulation des engins
motorisés, les textes laissent de la marge…

Je crois que ça a été fait en alsace, mais que ça ne correspond pas aux attentes des pratiquants : une quinzaine de km dont le tiers goudronné pour un département, ou quelque chose comme ça.

Posté en tant qu’invité par thierry:

Chicken a écrit:

…/…
Ne pas se méprendre non plus (re-Thierry, désolé!), mon
discours a peut être été mal écrit, ou mal lu, mais je ne
souhaite pas braquer les motorisés contre les non-motorisés
(étant moi-même non motorisé) sur l’accès ou non à la nature.
Je souhaitais mettre en évidence ce qui se trame dans notre dos
quant à l’accès de chacun d’entre nous à la nature.
Les manifestations auxquelles je participe mettent bien en
avant la fraternité existant entre tous les pratiquants de la
nature. Bientot même, certains chasseurs vont nous
rejoindre…c’est dire!!
…/…

Ce discours me laisse sceptique. J’ai l’impression que les motorisés cherchent à instaurer une peur parmis les autres usagers afin de les ralier à leur cause.
Que ce soit à pied ou en VTT, je ne rencontre jamais de « forces de l’ordre » (gendarmes, gardes onf…) ; la menace qui pèse sur les motorisés est elle aussi grande que ce qu’on veut nous faire croire ? Je sais qu’il y a eu quelques cas de verblisation, mais dans quel contexte ?

Posté en tant qu’invité par Napator:

Il est vrai que si un quad me doublait lorsque je skie ou
grimpe sur une arête du Vercors (ou du Sancy pour moi ; ) ) je
serais surement gené. Par chance ils n’arrivent pas encore à
nous suivre dans tous les terrains.

Comme tu le dis, ils n’arrivent pas encore, mais peut-être qu’à l’avenir des engins motorisés seront capables d’accéder dans des terrains où l’on imagine pas en voir aujourd’hui

Imaginez la sortie en ski de rando où l’on doit suivre les
petites pancartes de couleur et non descendre le petit vallon
si joli qui nous tend les bras…
Imaginez une partie de grimpe où les prises de pieds et de
mains sont repérées MG,MD,PG,PD, avec des gommettes de couleur
(cf post de Jade Galet du 08 fév 2006 13:03 sur le forum
escalade « Discussions - Nouvelle Voie »…!)

Des petites pancartes de couleur, j’en ai déjà rencontré en rando à skis, en fait ce sont les panneaux indicateurs que l’on rencontre sur les chemins en été. Ca ne m’ a pas dérangé outre-mesure.
L’escalade avec prises de couleurs, on en fait depuis longtemps sur nos murs d’escalade en ville.
Donc on peut fantasmer sur une dérive sécuritaire excessive de nos sociétés modernes qui irait à l’encontre de nos libertés, mais cette menace me paraît bien moins réaliste que celle des partisans de la moto « verte » et autres engins qui n’ont rien à faire dans beaucoup de nos sites de montagne.

Il est simplement plus facile de taper sur des pratiquants
inoffensifs et plutot pacifistes, que sur des industriels dont
on sait que l’on ne pourra rien tirer…

On a pourtant obtenu que Total paye le pompage du pétrole qui restait dans les cuves de l’Erika ainsi que les frais de nettoyage des côtes vendéennes et bretonnes. Et c’était loin d’être gratuit. De plus le pétrole a le bon goût de se laisser « nettoyer » par les bactéries, et de ne plus laisser de traces de son passage après environ une décennie, période somme toute assez courte.
Tandis que l’érosion provoquée par les activités humaines en montagne, quelqu’elles soient, sont irréversibles. Ca n’est donc pas illogique de limiter voire interdire certaines de ces activités.

Profitez aujourd’hui de la nature libre. Demain nos enfants
n’auront peut être pas la chance d’admirer un paysage vu d’un
sommet ou de sentir l’odeur de la campagne au printemps…

En s’opposant aux pratiques motorisées, on fait ce qu’on peut pour que nos descendants profitent comme nous de la nature

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Chicken:

Allez un dernier car je ne résiste pas…

Ne vous trompez pas de polémique.
Halte aux dérives des pratiques vertes nocives à l’environnement et à l’humain sous toutes ses formes.
Le problème qui NOUS concerne est ailleurs : l’accès à la nature aux non-motorisés.

Posté en tant qu’invité par Régis:

poue ce faire une opinion on peut aussi regarder ce qui se dit sur d’autres forum :
http://forum.vercors.org/viewtopic.php?t=20
c’est à Autrans que ça se passe
alors oui il faut se mobiliser contre les quads et les loisirs motorisés en espaces naturels.

Posté en tant qu’invité par Régis:

1/ aux USA il parait que dans les parcs nationaux on ne peut pas sortir des sentiers et pourtant on peut y croiser des ours des puma et autres bestioles bien sauvage

2/ préfère-t-on être sur un sentier obligatoire (comme dans la vallée des merveille p ex) dans le valon de Fontalba, ou sur un chemin de terre emprunté par des 4x4 qui montent quelques clients au restaurant d’un refuge à l’entrée de à Fontanalba ?

Posté en tant qu’invité par hervé:

D’autant que ceux qui nous font un flan avec des quads qui rouleraient sur des santiers escarpés ( j’en ai jamais vu) ou mieux avec les SUV noirs (parce qu’ils sont noirs et sans rayures à 99 %) risqueront de subir un jour l’intolerence des mecs qui ne veulent plus de skieurs hors piste ou de randonée ( on est bien d’accord en langage d’integriste c’est la même chose) parce que les carres ça coupe les jeune sapins, ça perturbe l’ancolie sous son metre de peuf ou ça coûte au mieux des vies aux pauvres secouristes qui vont chercher des mecs qui revendront des images à Paris Match, au pire des sous de nos impots.

Condamnons les abus, n’en créons pas avec des lois ou des comportements intégristes.
Et que ce soit clair je ne cautione pas les SUV qui polluent comme une vieille 206 mal reglée.

Posté en tant qu’invité par DAVID:

Celà fait longtemps que nous devrions avoir des balisages, mais aujourd’hui en France , il en existe peu. çà coûte trés cher. Et si vous préférez être parquer…
Tout le monde oublie l’utilité des motorisés. Les chemins existent grace à eux, et en plus çà coute rien à la collectivité. Le jour où on les interdit , nous ne pourrons plus aller marcher, les chemins n’existeront plus, la nature aura repris ses droits.
En ce qui concerne la polution, le clampin moyen qui roule avec sa petite famille dans son monospace sur l’autoroute ou sur une petite route de montagne polue autant, à moins qu’il roule electrique, mais dans ce cas les vehicules tout terrain aussi.

Posté en tant qu’invité par DAVID:

Chercher dans le dico, la notion de carrossabilité.
aprés on disute

Posté en tant qu’invité par DAVID:

Et pensons au partage

Posté en tant qu’invité par Christian:

DAVID a écrit:

Tout le monde oublie l’utilité des motorisés. Les chemins
existent grace à eux, et en plus çà coute rien à la
collectivité. Le jour où on les interdit , nous ne pourrons
plus aller marcher, les chemins n’existeront plus, la nature
aura repris ses droits.

Ce n’est pas les quelques opérations de débroussaillage largement médiatisées par le lobby 4x4 qui peuvent justifier ton affirmation concernant l’entretien des chemins par les motorisés. Dans ma région ce sont les communes et l’ONF qui entretiennent les nombreux sentiers et les chemins 4x4 qui permettent l’accès aux alpages. Il me semble aussi que de nombreux bénévoles oeuvrent dans le cadre de la FFRP pour maintenir et entretenir les chemins pédestres, sans compter aussi les volontaires anonymes qui n’ont comme motivation que le maintien de chemins, participant ainsi à préserver un patrimoine rural.

Posté en tant qu’invité par Thierry:

Pour ce qui est de l’entretien des chemins on n’oubliera pas non plus les clubs de VTT

Posté en tant qu’invité par gaston:

retourne dans ta chambre jouer avc ton circuit 4x4, chicken,
et laisse nous pétitionner en paix pour préserver la nature des moteurs pétaradants.

Posté en tant qu’invité par jacques:

N’oublions pas les vaches, les cantonnières de la montagne .