Posté en tant qu’invité par atmos:
[quote=« VINZZ, id: 1470853, post:1, topic:129837 »]Voilà mon problème est le suivant : si je vais grimper le soir en salle ( après 20h ) impossible de dormir après ! je passe une nuit blanche !
avez vous une méthode, un tuyau pour faire retomber la pression rapidement …et dormir sereinement !
merci des conseils[/quote]
Salut !
Je n’ai pas le même souci que toi, mais comme il s’agit aussi de troubles du sommeil après les séances d’escalade du soir, je raconte mon expérience et mes conclusions personnelles. Peut être y trouveras tu des pistes.
Je grimpe aussi en salle le soir (sur pan), trois soirs par semaines. Niveau timing, en général je commence vers 19h et je rentre a la maison en roller (15 minutes bien vigoureuses + 5 étages sans ascenseur), j’arrive bien chaud vers 22h.
Je prend une douche et je mange seulement après, je me couche en général aux alentours de minuit. Pas de problème pour m’endormir (en général en fait je m’effondre une demi-heure après le repas), par contre je passe parfois de très mauvaises nuits, avec plusieurs réveils trempés de sueurs, régulièrement obligé de reprendre de petites douches au milieu de la nuit, et souvent de dormir ailleurs (draps trempés).
Évidement, après une nuit pareille, même si tu as passé 8 heures dans le lit, tu es explosé.
Dans mon cas cependant, je pense que c’est surtout lié a l’heure du repas. Souvent je n’ai même pas faim, mais bon comme il est très mauvais de ne rien manger après une séance de sport, surtout traumatisant comme l’escalade, je mange toujours au moins un peu, et ça réveille l’appétit, donc après je mange souvent du sucre (souvent des fruits secs, ou une pâte de fruit, pâte d’amande, enfin du sucre quoi). Je suis de plus en plus sur que c’est al cause de mes nuits pourries.
J’ai fait l’expérience depuis quelques semaines( il m’a fallu un an pour trouver le déclencheur) et il semble bien que ce soit ce sucre qui créée le problème. En faisant un repas tardif mais sans sucres rapides (confiseries, desserts, etc), j’ai beaucoup moins de soucis. Mon hypothèse est que le sport élevant déjà le métabolisme pour plusieurs heures, combiné avec le shot d’énergie que constituent les sucres je me retrouve en hyperthermie quelques temps après le coucher. Les aliments qui délivrent leur énergie de manière plus progressives ne produisent pas de « pic » de chaleur causant le même genre d’inconfort.
Je ne sais pas si d’autres personnes ont eu des expériences similaires; je ne suis pas encore sur de mes conclusions et je serais curieux de savoir si d’autres ont eu le même genre de souci dans des circonstances similaires ou autres.
Après, pour ce qui est de l’excitation nerveuse, dans mon cas le fait de terminer la séance en douceur (quelques traversées faciles pour laisser ralentir la machine « dans le mouv ») et de finir de vider mes réserves en roller ensuite m’aide à redescendre, la douche chaude contribue également, ainsi que les 15-20 minutes pour préparer le repas. Autant d’habitudes qui font que même si je suis encore un peu excité après, je suis plus dans l’état ou je suis content d’avoir fait une bonne séance, mais plus en train de focaliser sur tel ou tel mouvement que je voudrais passer ou tel enchainement à réaliser.
Dans ta tête, si tu es en train de visualiser tes mouvements, c’est que ta séance n’est pas terminée d’une certaine manière. C’est pas gênant à 19h, mais quand tu vas dormir, si
Vu que la récupération et notamment le sommeil sont très important pour réparer les micro lésions entrainées par le sport, construire du muscle, et assimiler les apprentissages, leur importance est capitale; il faut donc se convaincre de « clore la séance » à un moment; ce qui au final est bien plus bénéfique pour ta pratique que de rester dans l’état d’excitation de la session.
La discussion avec les potes de la salle avant de partir est aussi pour moi une manière de conclure la séance (Attention, des fois on remet les chaussons pour essayer un bloc et tout est a refaire).
Les étirements sont controversés, ce qui est sur c’est qu’il faut qu’ils soient relativement doux s’ils suivent la séance, pour beaucoup c’est un bon rituel de retour au calme. La douche ou le bain chaud sont aussi relaxants, un massage peut être efficace mais évidemment c’est pas évident de trouver quelqu’un pour te masser trois soirs par semaine
Après, il y a les méthodes personnelles. Pour moi le thé ça marche, mais je suis accoutumé à la caféine/théine, d’autres ne pourront pas. Le chocolat peut aussi être calmant pour certains, mais évidement il faut voir si les 550 Kcal aux 100g sont une bonne idée juste avant le sommeil pour un grimpeur.
Perso la bière m’est insupportable donc la bière de reccup’ est inenvisageable, le pétard me ferait risquer une rechute de tabac, et ne sais pas trop pourquoi je ne pratique plus la branlette de retour au calme (peut être le couple ? :D) mais ce sont des pistes potentielles :D.
Le principal est de trouver son truc. Un bon bouquin, un peu de musique pas trop énervée (autre chose que ce que tu écoutais à la salle, notamment) peuvent faire l’affaire. A mon humble avis il est meilleur de trouver une technique comportementale que de prendre une substance quelconque (alcool, anti-inflammatoire, pétard ou choux de Bruxelles), ne serait ce que parce que ça favorise l’acquisition d’une maitrise de soi qui est toujours intéressante (par exemple 5 mètres au dessus de la dernière dégaine), mais bon, chacun son truc, hein.
Je pense que le premier pas c’est de vouloir finir la séance dans sa tête a un moment. C’est la première condition du retour au calme, le reste suis plus ou moins tout seul.