J’ouvre ce nouveau sujet avant tout pour donner des infos, sachant bien cependant que chaque cas est particulier.
Rupture (partielle ?) de la poulie A2 du 5ème doigt droit
Fin mars (2010) : petite prise (mais pas forcément préhension arquée, je ne sais plus), le petit doigt un peu écarté des autres, ça fait crac (plutôt que clac), ce qui me fait plutôt penser à quelque chose d’articulaire. Le soir, 1ère articulation gonflée (en langage technique : interphalangienne proximale, ou IPP, celle qui relie phalange 1 et 2.
Avril : pratique régulière (en falaise uniquement, j’avais arrêté le pan en me disant que c’était trop traumatisant pour pouvoir récupérer), en strappant, environ 2 séances par semaine.
Mai : douleur de plus en plus forte et de moins en moins de récupération entre les séances => j’arrête et je consulte :
- médecin généraliste : prescription d’une radio X et/ou IRM + orthèse + séances de kiné.
- réalisation d’une orthèse sur-mesure : il s’agit d’une bague en plastique thermoformable, qui fait la largeur de la phalange. Elle est ajustable, et permet de plaquer (en théorie) le tendon contre l’os en permanence (donc de ne plus solliciter la poulie)
- échographie : « épaississement net de la gaine du tendon avec hyperémie [hyper vascularisation] franche en Doppler. Lors des mouvements de flexion contrariée le tendon se décolle du plan osseux, comparativement au côté gauche. L’aspect est en faveur d’une rupture partielle de la poulie A2 avec réaction de ténosynovite de voisinage ».
- et pour finir, aujourd’hui même : rdv avec un chirurgien spécialiste de la main (dont j’ai eu de très bons échos) : première question : niveau à vue. Deuxième question : c’est arrivé comment ? Puis, sans même avoir regardé l’échographie, il me fait prendre des préhensions arquée en tenant la phalange entre ses doigts, d’abord à gauche (normal) puis à droite. Il sent immédiatement que le tendon prend la corde. Verdict : opération, avec pour conséquences 45 jours avec un dispositif de maintient « ferme », puis encore 45 jours avec une orthèse, interdiction formelle de grimper et même de prendre toute préhension en enroulement (ex : VTT interdit). Après, il s’interroge tout de même sur la nécessité impérieuse d’intervenir : ça peut dépendre de la douleur, d’une éventuelle diminution de la force dans le doigt. D’où la conduite à tenir pour l’instant : je me remets à grimper (avec toutes les précautions d’usage : reprise progressive, commencer les séances par un bon échauffement, … bref, tout ce que je faisais déjà avant), et puis on avise (je le revois en août). Autre petite chose : perte de mobilité en (hyper-)extension : le fait que le doigt ait été basculé sur le côté au moment du traumatisme a probablement conduit à une lésion d’une partie de l’articulation qui, en se réparant s’est rétractée. Du coup, je n’arrive plus à étirer le doigt complètement ; pour ça aussi, une intervention serait envisageable (couper ce qui s’est reconstruit trop court, puis hypermobilisation pour qu’une nouvelle cicatrisation se fasse avec la bonne longueur), mais un peu antagoniste d’une opération pour la poulie (car l’hypermobilisation serait néfaste à la poulie). Bref, pas simple.
Voilà ; pour celles et ceux que les noms des praticiens consultés (sur Grenoble) intéresseraient, me contacter par mail ou MP.
Je dirai quelles sont les suites (au moins après le 2ème rdv en août).