Posté en tant qu’invité par Dani:
Real Flo a écrit:
La route me semble plus
régulier et plus pratique pour entretenir la caisse…
Sans doute. J’ai fait du vélo de route pendant des années dans un club cycliste.
Je ne peux pas imaginer un sport mieux pour entrainer la condition physique pour l’alpi.
Pour comparer entre route vs VTT:
Première: La sécurité. Dans le cyclisme de route tu peux te donner à fond, et quand je dis à fond je veux dire jusqu’au but de tes capacités, jusqu’à tomber dans les pommes, vomir, tachycardies,
et hypoglycémies sévères. Déjà vu.
Pas besoin d’arriver jusqu’à là mais c’est pour te dire que tu peux faire ça parce que t’es à coté de la route et en cas de besoin tu peux tout simplement faire de l’autostop ou aller jusqu’à le restau le plus proche pour récupérer.
J’imagine que avec le VTT (je n’en fais pas) c’est un peu comme en montagne…
il faut te soucier de pouvoir rentrer au point de départ. Donc impossible venir au but des forces…
Deuxième: La compétition. Si t’as la chance de courir avec un groupe/club et il y à de la compétition entre vous, dans les montées aux cols, p.ex., ça t’amène bien au delà du niveau d’effort auquel tu arriverais si tu cours tout seul, ou en plan contemplatif.
Ta progression est spectaculaire, quand tu compètes.
A nouveau j’imagine que faire de la compette en VTT entre potes c’est plus compliqué (plus de possibilités de se perdre si on se sépare, de chute, de problèmes mécaniques… mais là je parle à nouveau sans connaissance)
Troisième: La régularité… de l’effort en cyclisme de route te permet, une fois tu connais ton corps, le mener jusqu’à un niveau très haut d’exigence pendant très long temps. Tout en apprenant a contrôler parfaitement la hydratation et la nourriture. Tout comme en montagne.
En VTT les accidents du terrain cassent le rythme plus souvent, j’imagine.
Quatrième: pas de technique requise.
En route tout est une question de force+résistance.
En VTT il faut, il me semble, une certaine technique, surtout en descente, mais aussi en montée, qui t’empêche de te centrer uniquement sur l’effort physique. Un exemple à la con: Quand t’es en montée raide sur le goudron tu te lèves de la sellette et la force transmisse aux pédales est immédiatement traduite en augmentation de vitesse. ça fait plaisir de sentir ta propre puissance. En VTT souvent tu fais ça et les pneus dérapent sur la poussière du chemin… c’est détestable !