Posté en tant qu’invité par daniel:
Non,elle est clémente,la « montagne homicide »:quarante à cinquante centimètres de fraîche,risque 4,et Chamechaude n’a pas bougée…Tant mieux.
Qui se risquerait à avouer ici qu’il désapprouve ?
Posté en tant qu’invité par daniel:
Non,elle est clémente,la « montagne homicide »:quarante à cinquante centimètres de fraîche,risque 4,et Chamechaude n’a pas bougée…Tant mieux.
Qui se risquerait à avouer ici qu’il désapprouve ?
Posté en tant qu’invité par armand:
Niveau 4 exagéré? Suicide manqué? Chance inouie ? Itinéraire hors risque?
As-tu une réponse?
Posté en tant qu’invité par daniel:
« Chamechaude,itinéraire hors risque »:pour ceux qui,au Cemagref,àl’ONF,et sur ce site,connaissent son histoire, avant et après 1973,certainement pas!
Prise de risque,oui,indiscutablement.Même si Chamechaude,une fois encore,n’a pas bougé ( cette fois,sans « e »!).Je m’en réjouis.Bonne rando, Armand.
Posté en tant qu’invité par dave:
Salut,
j’étais à LaGrave ce vendredi, j’ai halluciné en voyant que tous les itinéraires d’envergures ont été tracés, pour ceux qui connaissent : tous les couloirs secteur trifides (40°), tous les couloirs secteur du Lac (35/40°), Pan de rideau (45°) et couloir en Y (50/55°), Chirouze.
Fallait oser y aller après des chutes de neige comme ça …
dave
Posté en tant qu’invité par daniel:
Certain qu’en définitive et comme d’habitude, risques fort ou pas,Chamechaude ne m’avait pas attendu pour dresser la table et servir la peuf à des dizaines de visiteurs affamés,j’y suis monté ce matin.
Autant vous dire que je n’étais pas seul!Et le labour était consommé. Restait du plaisir pour tous.
« Risque 4 » ? Deux zozos,bons skieurs au demeurant,ont plongé droit sous le sommet,dans les paravalanches;de l’autre côté,trois autres ont sauté dans le petit cirque au-dessus de Bachasson et traversé vers l’ouest sous la barre …
Si le « hasard » avait eu la mauvaise idée de faire son travail,que pourraient-ils dire ce soir?
Il n’a pas daigné.Grand bien leur fasse!
Posté en tant qu’invité par pierre:
j’aimerai bien y aller lundi, je présume que d’ici là ce sera une piste mais bon… comme tu as l’air de bien connaitre le coin, par où me conseil tu de passer.
Sinon, au cas ou il y aurais des amateurs pas trop ébervés pour lundi.
merci
Posté en tant qu’invité par François:
je crois qu’on pète les plombs. C’est n’importe quoi, continuer comme cela et on va droit au permis de rando et à l’interdiction formelle de sortir dès qu’il aura neigé 10 cm.
Posté en tant qu’invité par bob:
C’est peut etre une erreur de ma part mais je pense que le risque dans un couloir à 40 / 45° est inferieur à celui d’une pente bien large avec une inclinaison comprise entre 25° et 35°.
Si il neige beaucoup, le couloir tres raide va se vider tout seul tres rapidement et du coup le piege se desamorce tout seul, alors que dans le cas d’une pente moins raide, la neige fraiche restera plus longtemps en equilibre avec le risque de partir quand un skieur passe dessus.
Posté en tant qu’invité par chris:
Bonjour Daniel
Avec tout le respect que je dois à quelqu’un que je ne connais pas et faisan probablement parti de l’un des trois skieurs que tu as vue descendre par le petit cirque au-dessus des Bachassons (vers 11h30 environ le 25 janvier 03) je me dois de réagir à tes condamnations.
Lequel de nous deux a t’il pris le plus de risque ?
Moi et mon copain lorsque nous sommes monter parmi les premiers le matin (2 skieurs devant nous), lorsque à la sortie de la barre au-dessus de Bachasson nous avons contourné la grande pente médiane, lorsque nous sommes remonter entièrement par l’arrêté, là où il y avait le moins de neige, lorsque nous avons traversé vers 1950 l’un après l’autre (un petit sondage montré au moins 1.35 m de neige, c’est la taille de mon bâton, relativement meuble), lorsque, lors de notre deuxième descente nous préféré éviter la foule en jouant avec quelque contre-pente, passage 1 par 1 et arrêt sécurité du coté du petit cirque (sûrement mois exposé au déchargement des pentes dominant le passage de la barre par la classique), ou bien toi qui à probablement suivit la trace sans trop te posé de question (je ne parle même pas du choix de la course puisque tu as l’air d’être venu sur Chamchaude par ce que se serai probablement tracé), sans essayer de savoir sur quoi tes skis reposaient.
Bref nous avons sûrement prix beaucoup plus de risque que toi je l’admets et j’en suis conscient
Chamchaude a été généreux pour la neige profonde et indulgent (nous sommons encore en vie) devant notre ignorance du danger.
Alors si tu es un fin nivologue n’hésite pas à faire partager tes connaissances cela évitera peut être à des inconscients comme mois de prendre des risques.
Longue vie, bon ski et sans rancunes.
Chris
Posté en tant qu’invité par armand:
Les statistiques montrent effectivement qu’il y a moins d’avalanches qui se déclenchent en pente raide. Cependant, les valeurs d’inclinaisons que tu avances sont erronées.
Le plus grand nombre d’avalanches se déclenche dans des pentes entre 35 et 45 degrés environs. Au-dessus, le nombre d’avalanche diminue en fonction de l’augmentation d’inclinaison en raison des déclenchements spontannés au cours des précipitations.
En dessous de 35 degré, la fréquence des avalanches diminue, mais si elles se produisent, elles sont d’autant plus grosses et catastrophiques, puisqu’elles mobilisent des masses de neige beaucoup plus grandes.En dessous de 30 degrés les avalanches sont extrêmement rares.
Voilà pour la théorie, dans la pratique, comment accéder aux pentes raides et en ressortir sans fréquenter des pentes moins raides?
Dans les pentes raides, il suffit d’une toute petite coulée pour entraîner quelqu’un dans une chute dangereuse. Et souvent, le haut des couloirs raides est propice à de petites accumulations de neige soufflée.
Méfions-nous des ces raccourcis qui nous font jouer avec la vie.
Le danger d’avalanche est un danger mortel.
Et il vaut sûrement mieux s’en tenir aux indications du bulletins d’avalanche, même si de nombreux randonneurs en font fi et sortent impunément en danger 4! Un exemple à ne pas suivre.
Bonnes randos… et pendant de longues années.
Posté en tant qu’invité par BOB:
Merci pour tes precisions.
Effectivement j’imagine que les avalanches sont plus frequentes dans les pentes comprises entre 35 e 45°.
Mais est ce que les avalanches dans des couloirs raides (plus de 40°) n’ont pas tendance à se declencher « rapidement » ?
Autant dire que a priori dans ce genre de couloir on a tendance a voir tout de suite si ca a purgé ou non.
Par contre, bien vu effectivement le fait que pour arriver dans des pentes raides il faut passer par des pentes moins raides.
Posté en tant qu’invité par dave:
« Et il vaut sûrement mieux s’en tenir aux indications du bulletins d’avalanche, même si de nombreux randonneurs en font fi et sortent impunément en danger 4! Un exemple à ne pas suivre. »
tu vas un peu vite : il existe de nombreux itinéraires relativement surs même par risque 4
Posté en tant qu’invité par daniel:
Depuis quand,cher François,l’expression d’une opinion serait-elle attentatoire à la précieuse liberté de chacun de prendre les risques qui lui plaisent ? …
Amicalement.
Posté en tant qu’invité par armand:
Oui, Bob, il est clair que plus la pente est raide plus elle se décharge rapidement. Mais cette constatation n’est pas en elle-même un gage de sécurité. Quand à voir de loin si une pente est purgée ou pas, il faut beaucoup, beaucoup d’expérience.
Pour répondre à Dave. Oui, il y a des itinéraires « relativement » sûrs en risque 4. Je n’ai pas dit le contraire.
Plutôt que de polémiquer sur ce qu’on peut faire en danger 4, il est plus simple de relire le texte de l’échelle européenne du danger d’avalanche:
http://www.slf.ch/avalanche/scale-fr.html
Et chacun appréciera en fonction de ses connaissances de la montagne, de la neige et des avalanches.
A plus.
Posté en tant qu’invité par bouarfa mahi:
j’ajouterai que les lois élémentaires de la physique indiquent sans aucun doute que la probabilité de la purge est directement proportionnelle au sinus de la pente, toutes choses égales par ailleurs. Dans un langage accessible à tout le monde plus la pente est importante et plus le risque de déclenchement augmente. Ceux qui vous diront le contraire defient les lois de la physique.
Posté en tant qu’invité par Laurent:
le site de l’Anena nous apprend que du debut de la saison au 23 janvier, 12 personnes sont mortes par un accident d’avalanche en pratiquant la randonnee a skis ou le ski hors pistes. C’est deux fois plus que l’an dernier a la meme date et pour la premiere fois depuis quelques annees, il me semble, c’est la randonnee a skis qui tient le pompon.
Ajoutez a cela un climat hyper securitaire et un besoin gouvernemental bien comprehensible de detourner l’attention de sa politique economique au sens large (retraites, licenciements et j’en passe), et alors oui, je suis d’accord avec Francois@abo.wanadoo.fr: une interdicton de skier nous pend au nez!