Posté en tant qu’invité par J2LH:
Michel a écrit:
- chute de séracs = danger objectif
- chute de pierres = danger objectif
- chute du grimpeur = danger subjectif
MAIS,- avalanche de neige lourde = danger objectif ?
- declenchement de plaques à vent = ???
d’autant que la plaque peut etre déclenchée « par le haut » ou
« par le bas » (et là la définition de Bubu touche ses limites)- déclenchement d’une coulée de neige lourde = ??
- glissade suite à bottage de neige lourde = danger subjectif ?
- glissade sur une pente de cailloux instables = ???
Attention à ne pas confondre le risque, les facteurs de risque et le danger.
Le risque c’est la probabilité du déclenchement d’un événement dangereux.
Les facteurs de risque sont ce qui influe sur cette probabilité, ce sont ces facteurs qui sont subjectifs ou objectifs, en général les facteurs sont nombreux pour un même accident.
Le danger c’est la gravité de l’événement potentiel.
Le risque de déclenchement d’avalanche peut être élevé sans pour autant que l’avalanche soit dangereuse (personne dans sa trajectoire par exemple)
Dans les facteurs de risques que tu cites pourquoi un risque de chute de pierre serait-il déclenché plutôt par des facteurs objectifs alors qu’une avalanche serait déclenchée par des facteurs subjectif ? Une avalanche peut être spontanée et une chute de pierre provoquée.
Une chute de séracs est (à priori) uniquement provoqué par des facteurs uniquement objectifs mais il peut exister des facteurs subjectifs qui agravent les conséquence de cette chute comme un mauvais chois d’itinéraire dee la part des alpinistes.
Pour la chute provoquée par le bottage tu as au moins 2 facteurs : le facteur objectif de la neige collante et le facteur subjectif de l’alpiniste qui n’a pas suffisament fait attention à ce phénomène.
Enfin, cette question a t elle tant d’importance ? L’important
n’est il pas de savoir détecter et anticiper les situations de
danger.
Le classement objectif/subjectif est en effet d’une importance limitée mais il faut bien remarquer qu’on ne peut rien faire contre un facteur de risque objectif alors que nous pouvons faire beaucoup contre un facteur de risque subjectif.