Posté en tant qu’invité par Mid:
[quote=« J2LH, id: 1695046, post:27, topic:149832 »]…
Il ne faut pas non plus tomber dans le ridicule, le moins risqué étant d’aller sur des itinéraires sans risque d’avalanche faute de pente suffisante (ou de rester chez soi) ton raisonnement voudrait qu’on se contente de ces itinéraires, ou en tout cas qu’on choisisse toujours la pente la plus douce, celle où il y a le moins de risque d’avalanche, pour redescendre. Si il était établi qu’il y a moins de risque à descendre à pied qu’à ski devrait-on choisir de toujours de descendre à pied ? Clairement ton raisonnement ne tient pas. Non, tu fais tes choix sur des bases objectives et en fonction des conditions du jour, si tu estimes que ça ne va pas partir tu y vas mais sinon tu n’y vas pas.[/quote]
Ce n’est pas du tout ce que je dis. Ne pas partir dans des sophismes et interpréter de manière absurde mes propos, svp! Je pars quand même du principe que le lecteur a un minimum de bon sens et de sens de la mesure et de la proportionnalité…
Je veux simplement dire que, compte tenu d’un itinéraire donné (peu raide, raide, ou très raide, peu importe), autant adopter, dans la mesure que l’on juge adéquate, un comportement qui minimisera les risques sur cet itinéraire, même si on est en situation où parcourir cet itinéraire est raisonnablement envisageable par les conditions du moment. Cela suppose, par exemple, à la montée, de choisir le cheminement qui paraît le plus sûr, de maintenir quand même des distances entre les participants, etc… et à la descente d’y aller un par un avec des zones d’arrêt ou de regroupement sûres ou autant protégées que possible. Bien sûr, ce comportement ne se fera pas en permanence, mais à certains moments et dans certains passages, selon le principe de proportionnalité. Dans ce contexte, le fait de se poser parfois, selon les circonstances, la question « à pieds ou à skis » ne me paraît pas absurde. Mais comme déjà mentionné plusieurs fois plus haut, la réponse risque plus de découler de considérations relatives au cheminement envisagé et à la qualité de la neige que de considérations de sollicitations du manteau neigeux (sauf cas particulier éventuel ?).
Bien sûr, je n’envisage pas de prévoir des distances de sécurité importantes dans des pentes à 10° par danger 1, par exemple. Le lecteur de bonne volonté aura compris que je préconise de choisir d’adopter, quand on le juge judicieux, même par risque inférieur, un comportement qui s’imposerait par risque supérieur.
Je ne pensais pas devoir m’embarquer dans des explications aussi alambiquées!