Risque surévalué?

Posté en tant qu’invité par jean:

Oui, merci pour ces infos. Cela confirme qu’il ne fallait effectivement pas s’aventurer près des crêtes (ce que je ne me suis d’ailleurs pas risqué à faire samedi)

Posté en tant qu’invité par Manolito:

Perso, je trouve le BRA 74 très bien et nettement mieux que celui du SLF, un peu hermétique et « je ne m’engage pas ».

Pour les cartes de neige fraîche, des potes en station et les compte-rendu skirando font bien l’affaire!

L’amélioration nécessaire se trouve dans le bulletin météo. On a trop souvent une prévision du genre : demain ciel voilé puis nuageux en après-midi. Et quand il y a un petit décalage, on l’a dans l’os. Je m’explique. Il fait grand beau le matin et soleil voilé l’après-midi et on n’a pas fait sa sortie…

Ce qui est nécessaire, c’est d’encadrer les prévisions. Du genre, beau à soleil voilé le matin évoluant pour un soleil voilé à nuageux.

Cela permettrait à la personne qui consulte de savoir dans quelle direction se décalerait le temps. Genre tendance mieux ou tendance pire, en cas d’imprécision du bulletin.

Histoire qu’on gagne plus souvent nos parties de poker…

Posté en tant qu’invité par Francois sans cédille:

« Ce qui est nécessaire, c’est d’encadrer les prévisions. Du genre, beau à
soleil voilé le matin évoluant pour un soleil voilé à nuageux. »

Ah ouais! c’est nettement plus précis!

« Cela permettrait à la personne qui consulte de savoir dans quelle
direction se décalerait le temps. »

Le temps se décale de gauche à droite, c’est bien connu…

Posté en tant qu’invité par Manolito:

Au moins, tu sais que tu ne vas probablement pas te choper un temps de merde et que ta sortie est donc plus envisageable, même si tu n’es pas sûr d’avoir grand beau…

Posté en tant qu’invité par jean:

2003 : pfouh, j’arrête la rando, c’est trop compliqué à prévoir tous ces risques de toutes sortes.

2004 : je m’achète un forfait saison à 900€ à Val Truc, et dès que je suis pas content (trop de neige, trop froid, pas beau temps, chamois sur les pistes, etc) je vais me plaindre à l’office de tourisme, en hurlant que je veux me faire rembourser, mais que fait Sarkozy, mais non mais je rêve.

2005 : par mesure d’économie et de sécurité, j’arrête le ski, je revends tout mon matos et je skie sur playstation ;-o

2006 : je meurs assommé par un pot de fleurs rue de Rivoli.

Posté en tant qu’invité par David:

Qu’elle est triste ton histoire :-(((((

Posté en tant qu’invité par David:

Qu’elle est triste ton histoire :-(((((

Posté en tant qu’invité par Jeannot:

Eh les gars, qui veut faire de la pente raide en nocturne, ce soir, risque 5 du BRA ça va « dépeauter » !

Posté en tant qu’invité par Jean-François:

C’est bien connu : les pentes raides se purgent toutes seules.

Suffit alors de prévoir le bivouac sous une pente bien raide, d’attendre, d’attendre et d’attendre encore.

Pis dès que ça a purgé, ben reste plus qu’a y aller !

C’est pas comme ça la rando ??

Posté en tant qu’invité par ren:

"Auteur: Oncle Bill (—.meteo.fr)
Date: 03 fév 2003 16:23

L’avalanche s’est déclenché environ 100 m au-dessus de la victime, qui se trouvait sur une trace en traversée bien fréquentée avant son passage. Le déclenchement par la victime me paraît exclu."

le déclenchement par l’aval occasionné par les victimes ne peut être à mon avis trop prématurément écarté. C’est une des causes de nombreux déclenchements trop souvent mésestimé d’ailleurs : cf avalanche de Tignes l’hiver dernier qui a emporté des bidasses, ou celle du Quermoz en décembre 2001 qui a secoué des raquetteurs.

Certes la trace était très fréquentée, mais quel était le degré de fragilisation d’éventuelles couches fragiles jusque là ?

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

« Auteur: Oncle Bill
[…] Le déclenchement par la victime me paraît exclu. »

Oncle Bill a probablement dit ça à raison… lesquelles dis Oncle Bill!?

Pour alimenter le débat sur le déclenchement à distance, ceux qui n’y connaissent pas peuvent aller voir :
http://perso.wanadoo.fr/duclos.transmontagne/article_a_distance.htm

Pour répondre aussi à une controverse quelques messages plus haut sur l’échelle européenne, c’est vrai que j’aurais tendance à regretter l’ancienne échelle qui faisait notamment la distinction entre risque naturel (spontané) et accidentel (par surcharge).
Je m’aperçois que le passage à l’échelle 5 barreaux, du coup, me FORCE encore plus à aller chercher les détails dans le corps du BRA, et c’est pas plus mal.

Et puis bon, de toutes façons toutes les infos peuvent être mal interprétées ou mal utilisées ce ne sont que des outils, et rajouter la mention « n’est pas destiné à l’ingestion buccale » sur un tournevis je trouve ça prendre un peu le public pour des cons, et, de fait, déresponsabilisant.
C’est votre liberté de vous informer, donc de prendre le BRA mais aussi de vous informer sur comment l’interpréter, et surtout de savoir comment interpréter les infos sur le terrain. Prenez en soin.

Allez, bonnes randos quand même
Nicolas