Risque d'avalanche et méthodes de réduction

Je vous soumets ce sondage, imparfait probablement, mais qui peut-être débouchera sur une vision globale de notre approche des risques d’avalanche et des moyens de réduire ces risques.

En plus de voter (si vous êtes enregistré comme membre), ou à la place de votre vote, vous pouvez bien évidemment commenter : quelle méthode vous utilisez, votre fréquence en montagne, votre expérience (éventuels accidents, professionnels de l’encadrement, Suisses ou Français…), etc.

Je commence donc. J’entame ma troisième petite saison, je n’ai fait que des trucs dits « classiques », avec des amis ayant de l’expérience, et je ne me suis jamais vraiment préoccupé de préparer une sortie. Je me suis penché sur la question récemment, en lisant le n° spécial de MM, mais je n’ai pas encore pris le temps de vraiment mettre en pratique ces méthodes de réduction du risque.
Sur le terrain, j’ai commencé à évaluer l’inclinaison des pentes avec la technique du bâton incliné. J’ai également mis en pratique la méthode du talus (cisaillement de pente) et déclenché une petite coulée sur une pente SE ensoleillée. Etc.
Avant la sortie, j’évalue les pentes et contre-pentes, en orientation et inclinaison.

Posté en tant qu’invité par Hugues725:

La méthode 3x3, c’est comme la prose de monsieur Jourdain. Ca va sans dire.
La méthode de réduction de Munter, mon esprit scientifique trouve ça intéressant, mais comme je suis flemmard je ne prends pas la peine de l’appliquer rigoureusement. J’ai plutôt tendance à prendre des marges de sécurité confortables sur les inclinaisons des pentes en hiver (vive les cartes suisses avec coloration des pentes supérieures à 30°), plus sans doute que si j’appliquais rigoureusement Munter. Je regarde surtout les conséquences d’un éventuel déclenchement d’avalanche provoqué par mon passage (barres rocheuses en contrebas, etc…)

non, je lis le BRA et choisit une orientation en fonction. ensuite sur place j’avise.

J’ai jamais pris le temps de me plonger dans Munter, c’est très chiant, et ca t’interdit des trucs que tu t’interdit déjà ( si tu es plutôt rando cool ) ou que tu n’a pas envie de t’interdire ( si tu cherches le hold up en permanence )

J’ai voté : « J’utilise souvent / toujours une méthode de réduction du risque ».
La méthode en question est perso bien sûr, mais elle reprend les idées des méthodes 3x3 et autres (en fait c’est la méthode 3x3 qui est une variante ou cas particulier de ma méthode, restons modeste :lol: ).

Un peu pareil : c’est le gros intérêt de ce genre de méthode (edit : moi c’est plutôt NivoTest) d’apprendre à se poser les bonnes questions, avant et pendant.

Après, prudence quand même avec ce genre de fonctionnement, car c’est comme ça que se glissent insidieusement des biais cognitifs qui nous font prendre des vessies pour des lanternes. En cas de doute, il est donc bon de reprendre la procédure complète de la méthode.
Je dis ça mais souvent, j’ai la flemme… bouh, c’est pas bien.

Mais ça va mieux en le disant.
Après un certain temps de pratique, la méthode 3x3 s’applique quasiment instinctivement, par réflexe. On n’y pense même plus.

Surtout le 24 février… bonne fête! :lol:

J’ai coché souvent/toujours mais la méthode en question est la mienne.