Révision des aires d'héliportage en suisse

Posté en tant qu’invité par jfb:

http://www.aviation.admin.ch/aktuell/medieninformation/00024/index.html?lang=fr&msg-id=6553

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par jfb:

Passage pertinent pour ce forum :

Le projet permettra également d’examiner dans quelle mesure la pratique de l’héliski doit être maintenue. Il est en outre prévu d’examiner la pertinence d’un regroupement par secteurs des places d’atterrissage en montagne en vue de limiter les impacts sur l’environnement à une zone précise où ils porteraient le moins à conséquence. Une telle solution supposerait toute-fois une modification législative. Pour la Confédération, la création de ces secteurs ne devrait pas occasionner une extension géographique des possibilités d’atterrissage en montagne.

Posté en tant qu’invité par maurice:

Salut JFB,

Sais-tu comment répondre à cette consultation ?

Comme tu le sais C2C est maintenant une association. Est-il possible qu’on fasse, au nom de cette association, des propositions ?

Evidemment le « on » reste flou pour l’instant

Posté en tant qu’invité par minimo:

pour aller dans ce sens je pense que le plus simple et pour que tout le monde soit satisfait, serait de limiter le nombre d’hélicos ayant accès à tel ou tel sommet et surtout d’envisager un calendrier et des horaires comme l’ont fait les italiens: du 10 janvier au 15 mai et seulement entre 8h et 13h. ce n’est qu’une ébauche…
rappel: le projet de révision n’a pas pour but l’interdiction mais bien une révision de l’utilisation des ces espaces visant à préserver l’activité mais aussi préserver des zones de tranquilité, avec un peu de bon sens et de bonne volonté des 2 côtés, c’est sur que des arrangements sont possibles.

Posté en tant qu’invité par jfb:

Maurice,

Bonjour,

Ecoute, je ne sais pas trop … je me contente de relayer la dépèche.

Apparemment, d’après son contenu, un des participant au projet est le CAS … c’est peut être directement vers cette strucuture ou l’office de l’aviation civile qu’il faut poser la question … je n’en sais pas plus :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par Pïerre:

minimo a écrit:

rappel: le projet de révision n’a pas pour but l’interdiction
mais bien une révision de l’utilisation des ces espaces visant
à préserver l’activité mais aussi préserver des zones de
tranquilité, avec un peu de bon sens et de bonne volonté des 2
côtés, c’est sur que des arrangements sont possibles.

Je pense effectivement qu’il ne faut pas trop rêver. Cela m’étonnerait beaucoup que la révision des aires d’atterrissage se traduise par une grosse diminution du nombre de ces aires.
Mais c’est déjà pas mal que les autorités réfléchissent sur le problème et admettent les nuisances que ça engendre. A moyen ou à long terme ça fera peut-être évoluer les choses dans le bon sens.

Posté en tant qu’invité par al:

En complèment on peut lire cet article du Temps :
Atterrir en montagne: une pratique bientôt limitée

SUISSE. L’Office fédéral de l’aviation civile entend contrôler les conditions d’utilisation des aérodromes sauvages. L’héliski est dans le collimateur.
Laurent Nicolet
Mercredi 16 août 2006

Sur nos monts, plus de petits avions? Plus d’hélicoptères? L’Office fédéral de l’aviation civile (OFAC) vient en tout cas de mettre en consultation un réexamen des «42 places d’atterrissage en montagne, situées à plus de 1100 mètres d’altitude». Des places qui ne disposent «d’aucune infrastructure» et sont utilisées «à des fins d’instruction et d’entraînement des pilotes, dans le cadre d’activités sportives ou pour le transport de personnes à des fins touristiques».

En clair ce sont les conditions d’utilisation de ces aérodromes sauvages qui vont être repensées, dans un sens évidemment plus restrictif. Parmi les mesures envisagées et proposées figurent en effet «des périodes d’interdiction ou de définition de routes aériennes obligatoires, le déplacement, voire le remplacement de certaines places». Directeur de la communication à l’OFAC Daniel Göring affirme pourtant que ces places d’atterrissage en montagne «ne posent pas de problèmes particuliers» et qu’il s’agit simplement d’aplanir «les conflits existants entre les intérêts des utilisateurs et la protection de l’environnement».

Pas d’interdiction de l’héliski

La pratique de l’héliski, qui consiste à se faire déposer en hélicoptère en haute montagne accompagné d’un guide, et s’est développée particulièrement en Valais ces dernières années, notamment à travers des offres des compagnies Air Zermatt et Air-Glaciers, semble cependant dans le viseur de l’ OFAC: «Le projet permettra également d’examiner dans quelle mesure la pratique de l’héliski doit être maintenue», écrit en effet l’Office dans son communiqué. «Mais attention, il n’est pas question pour nous d’interdire purement et simplement l’héliski, affirme Daniel Göring, et d’ailleurs les bases légales pour une telle interdiction n’existent pas en Suisse. On parle plutôt de réaménagement des conditions d’utilisation: chaque place doit être évaluée, car chacune a ses spécificités propres au niveau de la topographie ou encore de l’importance de la flore et de la faune.»

Les organisations de défense de l’environnement comme Mountain Wilderness (MW) n’ont pas attendu l’OFAC pour dénoncer la pratique de l’héliski. En 2002 déjà une manifestation était organisée sur le glacier d’Aletsch. Depuis, MW a ainsi dénoncé régulièrement des vols illégaux du côté de Zermatt, effectués par les compagnies Air-Glaciers et Air Zermatt, ainsi qu’un certain laxisme de l’OFAC, critiquant entre autres le fait que ce soit généralement d’anciens pilotes qui contrôlent les vols.

Il y a quelque mois déjà, l’organisation annonçait qu’elle ne participerait pas à la future consultation: «Nous ne voulons plus jouer le rôle de feuille de vigne pour le maintien du statu quo en matière d’héliski», expliquait Rolf Meier, en charge du dossier chez MW.

Faire des concessions

Contacté hier, Bruno Bagnoud, patron d’Air-Glaciers, a fait savoir qu’il s’exprimerait sur le projet aujourd’hui mercredi, «le temps de voir ce qu’il contient exactement». L’attitude des professionnels de la montagne pourrait être en demi-teinte si l’on en croit François Perraudin, guide et photographe, qui avoue pratiquer l’héliski «mais modérément».

Pour lui «si le projet de l’OFAC entend lutter contre certains abus tout en conservant la pratique de l’héliski, il va dans le bon sens. Les guides devraient être assez intelligents pour comprendre que le meilleur moyen de garantir la pratique de l’héliski est de faire quelques concessions». Et de citer par exemple le cas du Pigne d’Arolla «situé entre deux cabanes et où il y a sans doute trop de «déposes» (ndlr: terme qui désigne l’action de déposer les skieurs sur un endroit fixe). En plus, les hélicoptères se posent sous le nez des randonneurs. Là, il conviendrait d’imaginer un autre endroit». Pour François Perraudin, la responsabilité de ces abus est à partager avec les clients «dont certains demandent à être déposés plusieurs fois par jour».

© Le Temps, 2006 .