Je pense le contraire, un des facteurs de risque est justement l’habitude et la prudence s’émousse avec le temps.
Résultat provisoire avalanche 2010 en Suisse
Posté en tant qu’invité par Hugues725:
D’une manière générale, personne ne contestera que la prudence n’est pas vraiment une qualité rimant avec jeunesse. Sur les routes les statistiques le démontrent invariablement de manière implacable.
En ski/surf, ça me semble également plutôt le cas même si les statistiques de l’anena et de l’ifena sont beaucoup moins détaillées et si on ne sait pas s’il y a des tranches d’age plus représentées que d’autres dans les accidents d’avalanche (je pense en fait que le nombre est insuffisant et trop variable d’une année à l’autre pour en tirer des enseignements), mais il me semble difficilement contestable que pour la majorité d’entre nous, la faim de sensations fortes dans des pentes de neige poudreuse et d’inclinaison critique laisse progressivement la place à l’envie de ballades plus pépères et moins risquées.
Il y a 2 phénomènes qu’il ne faut pas confondre :
- la prise de risque consciente et recherchée de l’adolescence
- la baisse de la vigilance due à l’habitude
A mon avis ces deux phénomènes sont indépendants et les deux sont des facteurs de risque.
la prudence devient habitude ou la prudence s’émousse avec le temps?
je suis d’accord avec les deux propositions!!
la prudence devient habitude pour celui qui sort en club et qui prend de l’expérience au contact des anciens (ou pas si anciens que cela, d’ailleurs); dans un club, la responsabilité des encadrants est engagée et en principe, on prend peu de risques; on prend donc l’habitude d’un niveau de risque faible
la prudence s’émousse avec le temps pour celui qui sort souvent et en petit groupe, surtout s’il y a recherche de la performance; là, le skieur devient de plus en plus connaisseur et va fleurter avec les limites; d’ou le risque qu’une (trés) petite erreur d’appréciation puisse provoquer un accident
Pas d’accord du tout, les clubs sont aussi victimes des habitudes que les « particuliers » et je suis témoin régulièrement du comportement de nombreux encadrants qui sont restés sur de vieilles habitudes : ARVA mais pas sur tous les itinéraires (quand il ne s’agit pas d’un rejet pur et simple de l’ARVA), pelles et sondes pour uniquement une partie des participants, le contrôle des ARVA n’est pas toujours fait ou uniquement en émission (vu dans une sortie de découverte de l’activité), etc… Chez les nouveaux encadrants les règles de sécurité sont mieux respectées, en espérant qu’elles le reste.
Posté en tant qu’invité par Hugues725:
On nous rabâche ça très souvent, c’est vrai mais bon, c’est surtout valable pour ceux qui font régulièrement les mêmes itinéraires: « je connais bien cet endroit, il n’y a jamais eu d’avalanche… »
Pour le reste, sur des itinéraires nouvellement parcourus, je pense que la recherche du meilleur itinéraire (à moins qu’il y ait déjà une trace) implique automatiquement une vigilance minimum. Et l’experience peut alors jouer à plein.
Il y a 2 choses qu’il ne faut pas confondre
- la crise d’adolescence qui fait faire des conneries
- la prise de risque non pour le plaisir de prendre des risques mais par passion de la glisse, et qui peut perdurer au-delà de l’adolescence
pour ce qui est des anciens modèles d’occasion allez voir http://www.girsberger-elektronik.ch/media/documents/BV_PRCHF_0910.pdf
Voilà qui est très intéressant. Merci!
moi je suis d accord avec J2LH
La preuve:
Les gens qui n’ont aucune habitude de la montagne sont les plus prudents
…puisqu’il ne vont pas à la montagne.
Blague à part
J2LH est quand même la preuve vivante que sa théorie est vraie,
puisqu’il a pu se gargariser de ne parfois pas renoncer à partir si les piles de son ARVA son à plat…
Posté en tant qu’invité par jack 1967:
[quote=« ptetbenquoui, id: 993098, post:18, topic:96714 »]
moi aussi.[/quote]
c’est évident