C’est un peu considérer que le sport ne fait pas partie de la vie.
Quand la sécu a été instaurée, il y avait beaucoup plus de « sport par le travail » : les tâches physiques étaient nombreuses et pénibles dans un tas de domaines. Désormais, les machines remplacent les hommes pour les travaux physiques, les hommes ont besoin d’activité physique, ils la pratiquent pendant leurs loisirs, mais ils ne courent pas vraiment plus de risques par le sport de loisir qu’ils n’en couraient par le « sport au travail ».
En plus, en incitant à ne pas prendre en charge par la sécu les activités de sport, on incite à ne pas faire de sport ceux qui sont financièrement un peu juste et hésitent à payer une assurance. Résultat, ils augmentent le groupe des non sportifs, et sont victimes des maladies de la sédentarité, et ils coûtent plus cher à la sécu.
[quote=« MarcoMaroc, id: 1876686, post:20, topic:172023 »]Le « système social » (Sécu) a été conçu pour gérer les accidents de la vie courante et du travail. Il n’a pas été pensé pour les accidents de loisir et de sports qui n’existaient quasiment pas à l’époque de sa conception et n’est pas chargé d’en financer le conséquences, d’où l’obligation d’une assurance privée pour toute licence sportive.
On a souvent fait payer la Sécu au lieu de faire payer ces assurances privées en cas de pépin sportif, en « omettant » de signaler l’accident comme un accident sportif. Ca permettait aux assurances privées de se gaver et aux clubs d’éviter que les primes d’assurances n’augmentent. Aujourd’hui la Sécu, plan de retour à l’équilibre oblige, fait un peu plus attention et fait appliquer la loi. Ce n’est pas une préférence des juges.[/quote]
Attention, on ne parle pas là du recours à l’assurance sportive de l’accidenté, (ce qui se discute à mon avis : le sport n’est pas la vie ? et quid d’une activité en dehors d’un club ? …) mais bien de la condamnation du club …
Volonté de privatisation des profits et de mutualisation des pertes… rien de nouveau.[/quote]
Ça y ressemble.
Prend la présidence et change de prestataire :lol:
[quote=« bernard guerin, id: 1876705, post:21, topic:172023 »]
Bonjour,
C’est un peu considérer que le sport ne fait pas partie de la vie.
Quand la sécu a été instaurée, il y avait beaucoup plus de « sport par le travail » : les tâches physiques étaient nombreuses et pénibles dans un tas de domaines. Désormais, les machines remplacent les hommes pour les travaux physiques, les hommes ont besoin d’activité physique, ils la pratiquent pendant leurs loisirs, mais ils ne courent pas vraiment plus de risques par le sport de loisir qu’ils n’en couraient par le « sport au travail ».
En plus, en incitant à ne pas prendre en charge par la sécu les activités de sport, on incite à ne pas faire de sport ceux qui sont financièrement un peu juste et hésitent à payer une assurance. Résultat, ils augmentent le groupe des non sportifs, et sont victimes des maladies de la sédentarité, et ils coûtent plus cher à la sécu.
Bernard[/quote]
Bon, on sort un peu su sujet premier là, mais:
Il y avait en effet beaucoup plus d’accidents du travail et de maladies professionnelles ou liées au travail mais, (du strict point de vue financier), la prise en charge par la Sécu était compensée par les cotisations payées par le travail ayant engendré la maladie. Dans le cas d’un accident de sport, il n’y a pas de compensation par des cotisations, d’où déséquilibre. Pour le cas de la pratique sportive, le droit social a prévu l’assurance privée. Il s’agit là de trancher où s’arrête la solidarité nationale. Pour un accident du travail, je pense qu’il y a consensus. Pour un accident de sport, c’est plus discutable.
Quand à la santé des sédentaires vs celle des sportifs, je ne sais pas ce qui coûte le plus cher entre les maladies liées à l’obésité et un genou à reconstruire. L’activité physique « normale » maintient en bonne santé physique, pour le sport un peu intensif, c’est beaucoup moins sûr.
[quote=« MarcoMaroc, id: 1876725, post:25, topic:172023 »][/quote]
+1 avec ce HS
enfin, HS , pas tant que ça
on peut en débattre, mais la sécu va de plus en plus refuser la prise en charge d’accidents liés au sport
donc ça doit aussi entrer dans la réflexion d’un futur président de club, qui devra un jour ou l’autre prendre position au sein d’une AG de club ou de fédération
sans que ce soit rédhibitoire, car ce n’est que de la réflexion à long terme!
Bien lire et comprendre les statuts de l’association avant se s’engager.
Bien comprendrez avec qui on s’engage et donc tenter de bien connaitre les motivations et attentes des personnes du « bureau » et du « CA ».
Faire un point précis de l’exercice qu’a effectué le " sortant" du poste.
Définir clairement ce que l’on souhaite faire dans le poste proposé au cours de son mandat.
Prévenir clairement de la durée de son mandat que l’on souhaite effectuer.
Se poser peut être la question de ce qui motive de la part de certains cette demande pressante à occuper une fonction dans « l’exécutif » de l’association.
hs : Puisque qu’on parle de cette belle et vénérable institution de la Sécu ( qui prend généreusement en charge les plus de 20 000 ruptures de ligament croisé du genoux lié à la pratique de la discipline du ski alpin de loisir chaque année en France ) que le monde entier nous envie un beau documentaire vient de sortir sur son histoire : http://www.lasociale.fr