Reprise du sujet: La montagne est-elle un sport de riche?

#1

Posté en tant qu’invité par t62:

Salut,

En lisant cette discutions http://forum.camptocamp.org/viewtopic.php?id=165576 , j’ai pu remarquer que beaucoup de gens trouver que l’alpinisme et les autres sports de montagne (à part le ski sur piste) n’était pas des sport de riche et que les classes moyennes pouvait facilement y accéder.

Je me pose quand même cette question comment est-ce possible? Sachant que pour commencer en haute montagne, il me semble indispensable de partir avec un guide de haute montagne et lorsque l’on voit les tarifs: 650 euros à stage de 6-7 jours avec le caf, 120-150 euros la journée pour engager un guide de haute montagne, sans compter le prix du matériel même s’il peut-être louer (attention je ne critique pas le prix exercé par les guide, je sais très bien que leurs revenu ne sont guère plus élevé que le SMIC).
Il me semble aussi qu’avec des stages d’alpinisme à 650 euros la semaine, il est bien moins cher de se payer une semaine de ski sur piste…

Pour moi la haute montagne reste un sport non-pas de riche (car il préfère surement les villas ou autres) mais un sport pour les classes aisés. Sauf peut-être pour ceux qui sont né en région montagneuse et qui ont pu commencer petit avec des ami, dans des clubs local…

De plus si ce n’est pas indiscret je souhaiterais poser une autre question : comment avez-vous fait pour débuter en haute montagne sans payer une fortune? (partir sans guide, partir avec un ami qui connait la haute montagne…)

#2

Comme je n’étais pas intervenu sur la 1ere discussion, je donne mon avis : ce n’est pas en moyenne un sport de riches, si tu pratiques dans un club montagne en France : tu ne paieras pas ou presque l’encadrement, le matériel collectif est prêté, parfois même aussi le matériel individuel. Le ski de rando est encore plus économique, car une fois le matériel acheté (ça reste cher effectivement), tu économises les remontées !

Evidemment, il y a des pratiques plus coûteuses : si tu achètes tout ton matériel neuf dernier cri en une seule fois, si tu fais des sommets loin à l’étranger, si tu loues fréquemment les services d’un guide.

Personnellement, j’ai fait mes début à l’UCPA il y a 12 ou 13 ans : à l’époque 3500f le stage de 1 semaine tout compris (sauf acheminement) à Chamonix : hébergement, pension complète, tout le matériel prêté y compris les chaussures, encadrement par un aspi guide, école de neige, école de glace, 1 course à la journée + 1 course avec nuit en refuge, les quelques transports collectifs nécessaires. Difficile de faire plus économique à mon avis, et surtout avec une approche formation : un apprentissage qui vise à te donner l’autonomie en montagne. Pour moi, c’était une formule idéale.

Evidemment, si j’avais eu un copain plus expérimenté qui m’avait prêté du matériel et qui m’avait accompagné, ça m’aurait coûté encore moins cher ! Mais un amateur même éclairé ne t’apportera pas le même savoir qu’un guide pédagogue…

#3

Posté en tant qu’invité par Candelle:

J’ai appris la montagne avec un club (le CAF), ce qui ne m’a pas du tout coûté une fortune.

Généralement, une semaine de stage me coûtait environ 300 euros. Une ou deux fois par an, ce qui était raisonnable comme budget vacances.

Concernant le matos, j’étais étudiant alors je travaillais l’été pour m’équiper. Mais au début l’investissement peut être lourd, c’est vrai.
En commençant juste par l’escalade en club on peut se contenter d’une paire de chaussons, d’un harnais et d’un système d’assurage soit 100/150 euros d’investissement.

Maintenant je suis autonome et riche alors je ne me pose plus la question. :wink:

#4

Posté en tant qu’invité par t62:

Sa a bien changer alors le temp ou l’on trouver des stages à 300euros parce que maintenant…

#5

Posté en tant qu’invité par Candelle:

Je précise que je me suis très vite impliqué dans un processus de formation.
En devenant cadre bénévole dans mon club, il participait financièrement à mes stages qui étaient tous axés sur la formation. C’est un très bon moyen pour devenir autonome à moindre coût.

#6

Fo le fer… fo le dir. Toit parlé francé ?

#7

Posté en tant qu’invité par babacoule:

Le mieux, c’est de commencer en club ou avec quelqu’un qui s’y connait. Ca ne te coutera pas un rond ou presque. Le matos est prêté.
Pour l’équipement, au départ, une bonne paire de chaussures suffit. Pour le reste, collant de jogging à 15€, un vieil anorak et une paire de gants et tu fais la plupart des voies normales.
Il ne faut surtout pas croire que tu vas rater ta course parce que tu n’as pas un ensemble Gore-Tex à 600€. D’ailleurs, en général, ce genre de fringue est sur-dimensionné pour les voies normales. On y étouffe de chaleur.

#8

Posté en tant qu’invité par Candelle:

Se méfier tout de même du « quelqu’un qui s’y connaît » ; j’ai cherché ce genre de plan à mes débuts et je suis tombé sur tout un tas de tartarins qui se prétendaient alpinistes mais n’en avaient pas les compétences.
15 ans après je me marre en croisant ces mêmes guignols sur des voies normales avec un équipement de big-wall.

#9

Le ski de piste, par exemple, est pour les gens aisés, la pratique coute cher. L’alpi est tout de mm différent je trouve. L’investisement de base pr le matos n’est pas excessif surtout en passant par des clubs style caf. Pour la formation, tu peux aussi le faire seul sur des courses faciles. C’est ce que j’ai ac ma cop de l’époque et ma foi on s’en est bien sorti! Les fringues techniques st bien utiles pr plus de confort mais non nécessaires…1er 4000 ac un survet, un Kway, une polaire maison et des vielles pompes en cuir, le tout ne devait pas couter la moitié de ma veste actuelle.
sur ce bonnes courses

#10

Tu es sûr? En comptant l’hébergement, location, etc…? J’avoue que ça fait bien 15 ans que je n’ai pas payé un forfait de ski de piste, mais il me semble que le budget dépassait ça à l’époque.

Bref…

Comme ça a été dit précédemment, essaie de trouver un club près de chez toi. Dans notre club CAF il y a régulièrement des stages (rassemblements d’été, d’hiver, ou falaise du coin) d’initiation ou perfectionnement organisés par les cadres (bénévoles). Il faut juste payer le transport (20 ou 25 centimes du km par voiture si je me souviens bien), et l’éventuel hébergement (camping ou refuge). Et même s’il n’y a pas de stage les débutants sont acceptés pendants les rassemblement d’été (l’hiver ça filtre un peu plus). Bien sûr il ne faut pas s’attendre à faire une course tous les jour, mais en général tu trouveras toujours quelqu’un pour t’aider.
Tout ça pour dire qu’à moins d’être très timide (ou pénible au point d’être exclu d’un groupe) il y a toujours moyen de se former sans guide pour pas cher.

Ah et petit message hors sujet : surtout ne pas oublier de renvoyer l’ascenseur et de participer à la vie du club une fois que tu es devenu super fort (parceque les types à qui on fait découvrir l’escalade et qui ensuite ne font plus que des sorties privées entre eux ça donne pas envie d’être bénévole).

#11

Ben pour ma part, il me parait invraisemblable de prendre un guide pour moi tout seul. :confused:
Il est vrai que j’habite à une heure de la montagne :stuck_out_tongue: et j’ai donc commencé tout seul dans les années 90 à faire des petites rando., puis des cagnons avec des amis, qui m’ont entraîné vers une montagne plus sérieuse ; à partir de là je me suis affilié à un petit club, qui m’a embarqué dans le ski de rando, l’escalade et un peu de glace. :slight_smile:
Mes premières chaussures de skis de rando étais des Koflach vertical 4000, qui m’ont coûté à l’époque 150francs, trouvées toute neuves :smiley: chez un chiffonnier local, qui achetait des stocks de l’armée ; les skis et les fix 400 francs :smiley: et avec mes amis bien expérimentés, plus les conseils d’itinéraire d’un guides sympa que nous connaissions ; un ans plus tard, je plantai mes vieux Dinastar sur le dome des Ecrins et l’année suivante sur la Bernina.
Ensuite, le reste suit ; si on sort régulièrement ; (le physique et l’expérience )ci on s’intéresse et que l’on accepte les conseils
Bien sur, les chiffonniers ont pour ainsi dire disparu, mais « eBay » par exemple fais encore quelque heureux, avec des chaussures Scarpas en parfait état à 40 euros ou des Dynafit à 30euros
Voilà !!!ça c’est ma montagne à moi que je gère avec mon petit salaire :frowning: qui ne m’empêche pas de sortir une à deux fois par semaines :slight_smile: :cool:

#12

Posté en tant qu’invité par t62:

C’est vrai que quand on n’y pence on n’a pas besoin du matériel dernier crit mais les crampons c’est minimum 250 euros…

En se qui concerne les club du caf je compte bientot prendre une licence mais comme j’habite dans le nord-pas-de-calais, c’est pas facile d’en trouver

#13

A j’oubliai (juste pour en rire maintenant)!! mes premiers crampons (rando) et piolets de tractions ; beeen, je me les suis fabriqués et en titane en plus :stuck_out_tongue: quel luxe :lol: :lol:

#14

Posté en tant qu’invité par CE2:

C’est une question de vocabulaire : 650 €, c’est ce que gagne en net et en une journée une personne qui commence à être riche. Ouvrez les yeux les gars : les riches il y en a peu parmi les pratiquants alpins … parce que ce n’est pas là qu’on peut se rencontrer entre gens du même monde.
La montagne est un sport de pauvres (pour ceux qui ne font que ça, parce que ça ne rapporte pas grand chose, sauf de la liberté et du plaisir) ou de classes moyenne (pour ceux qui en font un loisir). Les riches, tu vas les trouver à Courchevel ou en Suisse, en bas des remontes pentes : ils ne vont pas s’emmerder à faire du ski de rando …
Pour mémoire : tarif d’un associé avocat d’affaire dans un cabinet anglo-saxon travaillant en France pour des entreprises côtées : 400 à 500 € de l’heure. Tarif d’un gynéco spécialiste non conventionné à Paris dans les beaux quartiers : 80 € la consultation de 20 minutes. Prix d’un consultant Bain ou BCG facturé en France pour 3/4 ans d’expériences professionnelle : 3000 € jour / homme. Prime cette année d’un pote qui travaille dans le private equity : 500 000 € (mais c’est vrai qu’à 32 ans, il n’est déjà plus tellement en bonne santé et qu’il est à la limite de tout lâcher tellement qu’il bosse). Je vous parle des tarifs en France. Ailleurs, ça peut être plus cher : une consultation chez le dentiste, à Brooklyn, pour une petite carie : 400 USD (merci la sécu, ici !). Demandez aussi combien ça gagne un expat français bossant dans le pétrole au Gabon …
Cela, c’est pour les personnes qui travaillent, produisent, et se sont bottées le cul pour en arriver là.
Ensuite, il y les autres, les parasites : à vous de juger le tarif d’un Ribery, d’un Zidane, d’un Makélélé …

#15

hé, hé hé

le pognon c’est juste un prétexte pour ne pas y aller. Ces gars là ils leur manquent le courage et le goût de l’effort.

bonne rando

#16

Posté en tant qu’invité par Candelle:

[quote=« t62, id: 967116, post:12, topic:94473 »]C’est vrai que quand on n’y pence on n’a pas besoin du matériel dernier crit mais les crampons c’est minimum 250 euros…

En se qui concerne les club du caf je compte bientot prendre une licence mais comme j’habite dans le nord-pas-de-calais, c’est pas facile d’en trouver[/quote]

Je ne sais pas où tu regardes les prix mais pour 107 euros tu as du super matos : http://www.cham3s.com/makalu-2-mixte,5888,p.html

#17

Posté en tant qu’invité par Candelle:

Et tu peux prendre une licence dans n’importe quel caf et participer à tous les stages des autres clubs de cette vénérable fédération.

#18

C’est quoi un riche?

Quelqu’un pouvant partir en vacances? Dans ce cas, plus de la moitié des Français sont riches.

Ensuite, toute activité comporte un large éventail de prix:
Randonnée: peu cher
Alpinisme: raisonnable
Trek dans l’Atlas: assez cher
Trek à Bornéo: cher
Ascension de l’Everest: Hors de prix

Pareil pour la mer:
Plage: raisonnable
Planche à voile: plus cher
…
Avoir son propre 13 mètres, en sus de sa case, en France: hors de prix

Bref, les activités de montagnes ne sont pas plus chères que d’autres.

Pour moi qui bivouaque le plus souvent en rando, voire utilise de petits campings 1* comme base pour les grandes voies,
je sais que la plage me coûterait plus cher avec souvent un camping *** et les prix élevés de la côte l’été.