Relais sur piton?

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Vous terminez une longueur de terrain d’aventure en arrivant sur une bonne plate-forme, avec un unique piton en place.
Le rocher est pourri, vous ne trouvez aucun emlacement pour mettre autre chose.
Vous ne disposez pas d’assez de corde pour envisager d’aller chercher un autre emplacement.

Question : comment assurez vous votre 2nd ?

Ma réponse : je me vache sur le piton, je m’assied sur la PF, et j’assure à la ceinture. Le piton n’est pour moi qu’un dernier recours en cas de problème.
La réponse des gens avec qui je grimpais : assurage avec un système mécanique (tube, reverso…), et renvoi sur le piton.

Votre avis ?

Posté en tant qu’invité par John:

<Votre avis ?

Super glue ,je vois plus que ça ;-))

Posté en tant qu’invité par toto:

se vacher est très important. Je pense que tu peux d’abord vérifier letat du piton, et sil a lair ps mal et ke c’est une longueur difficile, tu place ta plaquette sur le mousqueton de ta vache ou sur le mousketon de ton cabestan. Si le piton, c de la merde, vache toi kan meme, previen ton pote que tu lassure a lepaule et kil fau ps kil se pete la geule.

Posté en tant qu’invité par Michel:

Paul G a écrit:

La réponse des gens avec qui je grimpais : assurage avec un
système mécanique (tube, reverso…), et renvoi sur le piton.

Votre avis ?

Tu as bien fait d’arreter de grimper avec eux et de trouver des gens qui utilisent ta technique.

Maintenant, et pour completer, moi je regarderais la suite et envisagerais sérieusement de continuer à corde tendue en mousquetonnant avec une longue sangle cet unique piton (vraisemblablement pourri) pour aller chercher du terrain plus sain où mettre un bon « ami » des familles.

Bonne grimpe,

Michel,

Posté en tant qu’invité par Boniface:

Les soluces de toto et michel me paraissent valables. Dans le cas où le piton est pourri, je prends celle de Michel (continuer à corde tendue pour trouver de quoi faire un bon relais), si le piton à l’air bon celle de toto s’envisage.
Mais on va attendre la réponse de J2LH pour être sûr.

Posté en tant qu’invité par John:

Et du scotch americain ?On s’en sert bien en artif ,non ?
Si la plateforme est bien dépoussierée ,ça doit marcher ,quitte à mettre plusieurs bandes et à les croiser-
???

Posté en tant qu’invité par Boniface:

John a écrit:

Et du scotch americain ?

Pour J2LH ?

Posté en tant qu’invité par louis:

A tout prendre j’ésite toujours à risquer la chute sur un piton pourri Je me vacherais assis et ,assurage à la hanche pour abbaisser le centre de gravitè

Posté en tant qu’invité par John:

Boniface a écrit:

<Pour J2LH ?

C’est qui ?

Posté en tant qu’invité par Boniface:

Chuuuuut ! Pas si fort, tu vas le réveiller.

Posté en tant qu’invité par P38:

Pas de doute, d’accord avec Toto: je me vache tendu mais sans tirer dessus et j’assure à l’épaule à l’ancienne…
Surtout pas d’assurance sur le piton (ou alors avec une dégaine « explose », mais j’aime pas trop)
Si il y a un point correct dans la longueur, je demande au second de se vacher dessus et je vais voir plus haut si je peux faire un relais meilleur.

Posté en tant qu’invité par jc:

Boniface a écrit:

Mais on va attendre la réponse de […] pour être sûr.

Inutile, il va remettre en route la bétonnière et nous faire des relais béton, voire des discussins béton.

Posté en tant qu’invité par jc:

C’est pas un peu fini de prononcer des gros mots, non??? Chuuuuuuuuut, on a dit.

Posté en tant qu’invité par jc:

P38 a écrit:

Si il y a un point correct dans la longueur, je demande au
second de se vacher dessus et je vais voir plus haut si je peux
faire un relais meilleur.

C’est ce que je ferais aussi. A quoi sert de faire semblant que le piton va tenir s’il ne tiendra assurément pas? A part pour le moral, et encore…

Posté en tant qu’invité par J&B:

John a écrit:

Et du scotch americain ?

un whiskey en terrasse?

Posté en tant qu’invité par Alex:

salut,

  • si tu ne peux pas placer de deuxième point, tu as tout intérêt à faire quelques anneaux et à partir corde tendue… en cas de chute, le point sera moins sollicité, un relais doit toujours être inarrachable…
  • si tu n’as pas le choix, il faut faire comme en neige (vaché sur un pieu ou corps mort ou ancre à neige, vache tendue) et assurer dynamique à la taille (ou à l’épaule)
  • difficile de se replacer dans ton contexte, mais il faut vraiment éviter les relais sur un seul point (à part arbre massif, bequet énorme ou…)

A+
Alex

Paul G a écrit:

Votre avis ?

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Paul G a écrit:

La réponse des gens avec qui je grimpais : assurage avec un
système mécanique (tube, reverso…), et renvoi sur le piton.

Surtout pas, avec l’effet poulie tu doubles la tension sur le piton, si celui-ci s’arrache tu vas en plus te prendre un choc violent et tu risques de ne rien pouvoir retenir. Si tu peux avoir une bonne position pour assurer tu te vaches sur le piton sans laisser de mou et tu assures sans point de renvoi (de nombreuses méthodes semblent possibles, A l’épaule ?)

Posté en tant qu’invité par Nanuk:

Si le problème se pose pour assurer le second, ce n’est pas le problème majeur. En effet une fois que ton pote t’aura rejoins, tu vas repartir (ou lui), et là tu risques une chute facteur deux sur un point foireux ou directement sur l’assureur si tu n’a pas clippé le relais. Autant dire que ça deviens très très critique.
Il vaut mieux à ce moment là continuer à corde tendue et trouver un endroit un faire un relais béton.

Posté en tant qu’invité par Phil:

D’accord avec Michel et Nanuk. Si tu pars en terrain d’av, de toute manière tu dois pas compter sur l’équipement en place, t’es censé placer tes protections et faire tes relais, donc le piton foireux, tu le retapes et tu va voir plus haut si tu y es…

Posté en tant qu’invité par jc:

voilà un bon résumé de l’alpinisme!