Posté en tant qu’invité par Bruno bis:
Bonjour,
je suis allé au sommet du Pic des Heuvières le 31 juillet par l’itinéraire suivant :
du parking terminal de la route du Val d’Escreins (Haute Rua), rejoindre par le sentier l’oratoire de la Font Sancte ; de là, remonter par des gradins herbeux vers, puis dans, le Vallon Obscur. A l’altitude 2850 environ, gravir à main droite le large et assez raide éboulis qui permet de contourner sur la droite une barre rocheuse. Aux environs de l’altitude 3000, traverser sur la gauche, par dessus la barre rocheuse, en direction d’un couloir situé au pied de la paroi du pic. Ce couloir est assez étroit et raide (50° sur 100 mètres) ; ses derniers mètres relèvent de l’escalade mais il est possible d’en échapper par la droite pour rejoindre l’arête sud-ouest peu avant sa jonction avec les pentes sommitales (à environ 3200 mètres). La partie terminale est faite d’éboulis « suspendus » et de petits ressauts rocheux, à franchir en restant sur le versant dominant le Vallon Obscur ; le sommet est la dernière pointe au nord-ouest, donc la plus éloignée en direction des Veyres.
Pour la descente, à partir de la jonction avec l’arête sud-ouest, il est possible de profiter de celle-ci pour prendre pied dans le couloir dans une partie pas trop inconfortable, mais la traversée pour revenir vers le couloir se fait dans un terrain plutôt « croulant ». Aussi semble t-il peu conseillé de rester trop longtemps sur cette arête, qui devient de plus en plus effilée et instable. Une fois le couloir descendu et la traversée au-dessus de la barre entamée en sens inverse de la montée, il est possible de remonter vers la brèche qui se trouve au point bas de l’arête sud-ouest (altitude d’environ 3100 mètres). De là, la descente d’un éboulis permet de rejoindre sans trop de souci le Vallon de la Font Sancte et, plus bas, le sentier qui descend du pied du grand couloir ouest du Pic Nord de la Font Sancte.
On peut visualiser l’itinéraire de montée (mais sur des photos prises en hiver) dans le Toponeige « Queyras » de Volle et Tassan, pages 234 et 250 (courses I2.1 et H18). La vue au sommet est très belle, notamment sur le côté de Ceillac, mais l’ascension est parfois pénible (il ne faut pas craindre de remonter des éboulis raides) et réclame, en tous les cas en solo, une attention soutenue.
Je voulais revenir un instant sur le Pic des Houerts, pour lequel j’ai suivi l’itinéraire décrit : grand éboulis au-dessus du lac Vert, suivi de l’arête nord-est d’abord en versant nord puis en versant sud. Là, je suis parvenu à un petit passage d’escalade, facile mais aérienne, sur le fil de l’arête qui débouche à proximité immédiate d’un anneau de corde à demeure (destiné à tirer un rappel, j’imagine). Ensuite, j’avoue ne pas avoir repéré comment continuer en versant sud (sauf en escalade) : j’ai en fait suivi en versant nord une petite vire légèrement ascendante et exposée ; j’ai ensuite rebroussé chemin (vers 3210 mètres d’altitude), non loin d’une petite arche située entre deux « sommets » (j’ignore lequel est le vrai sommet).
Serait-il possible d’avoir plus de détails sur la partie terminale de l’arête ?
Merci