Refuge vandalisé

Rien de bien nouveau, les gougnafiers sont partout.
http://refugerobertblanc.fr/bilan-de-cet-hiver/

Triste.
Et récurrent…

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Bof, plus rien ne m’étonne, les blaireaux de fond de vallées ne deviennent pas par enchantement des modèles de comportement parce que l’altitude rendrait les gens plus beaux ou plus intelligents. …
J’ai effectué un paquet de randos cet hiver et j’ai vu des comportements hallucinants, entre les groupes qui s’installent n’importe où sans se soucier des autres randonneurs mais revendiquent le statut de "vrais: randonneurs (!) quand on leur fait la remarque. …ou d’autres randonneurs qui se vautrent allongés sur des tables d’orientation, d’autres qui pic-niquent sur ces tables d’orientation et prétendent que leur comportement n’a aucune incidence sur le « mobilier » montagnard, certaines de ces grandes gueules sont même des individus apparemment très expérimentés (je n’ose pas écrire des pros de la montagne )(!), c’est assez consternant. …

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Je pense que la tendance est « j’ai un problème, je résouds mon problème - sans penser aux conséquences collectives »;
Si le refuge est fermé, ben… je casse la porte pour entrer (question de survie ?)
Il y fait froid, on fait fonctionner le poele avec tout ce qu’on trouve
Ca fume, on crée une aération
Etc…
A mon avis, c’est la même chose en bas de chez moi : je veux acheter des cigarettes, je m’arrête en double file (il y a des places 50m + loin…). Et peut m’importe l’embouteillage : puisqu’il est derrière moi, il ne fait pas partie de mon problème.

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Oui c’est lamentable de saccager de cette façon un bien commun.
Ce qui est insupportable c’est qu’il suffit de 2 ou 3 connards, même si un bien plus grand nombre de personnes se sont bien comportées.

Je trouve qu’un compromis intéressant pour les refuges d’hiver est le système de clé à prendre en bas.
On paye son obole, le gardien de la clé sait qui est monté, le risque de vandalisme est moindre.
C’était le cas au refuge du Ruitor, ca permettait l’accès à un refuge non gardée mais confortable.

Par contre, c’est compliqué pour les raids sur plusieurs jours…

ça marche comme ça pour pas mal de refuges en Autriche, et en pratique je trouve ça limite dangereux, surtout quand l’info n’est pas claire. Surtout en hiver, les conditions peuvent nous amener à changer les plans en cours de route, et de ne pas dormir au refuge prévu (mais un autre), ou de dormir de manière imprévue. C’est assez gênant de se retrouver fasse à une porte close.

Ça m’est arrivé l’automne dernier, gros mauvais bien pire qu’annoncé, et lendemain qui s’est avéré comme prévu grand bleu. Refuge qui n’était pas censé être fermé (j’avais pourtant demandé en personne à la respo refuges de l’Alpenverein à Graz deux jours avant). Et bien pour être honnête, j’ai longtemps hésité entre péter une fenêtre et redescendre 1800m sous la tempète et en partie de nuit pour aller choper un train et rater une belle journée de montagne. Et je ne blâmerai aucune personne prenant l’autre décision -à condition de prévenir après. Il ne faut pas oublier qu’il y a une différence entre refuge et auberge.

Pour revenir au Robert Blanc, il y a autre chose souligné par les gardiens qui m’interpelle: si certains (rares ?) groupes se comportent comme des sagouins, quid des autres « vrais montagnards » ? Pourquoi personne n’a prévenu le gardien ? Pourquoi personne ne descend la poubelle et ne fait la vaisselle des autres ? Au moins une partie ? C’est un peu facile de dénoncer des vandales, mais de ne pas faire sa part.

Pas faux, et c’est bien de le souligner, mais là c’est du civisme .
Assez peu compatible avec l’égoïsme de certains.

Plusieurs individus se sont, en l’absence du gérant, introduits par escalade dans le Chalet Hôtel du Club Alpin au Recoin de Chamrousse. Ce n’était pas seulement pour se procurer un gîte, carils ont sali de toutes manières la salle à manger, déchiré les toiles cirées, martelé de coups les boiseries, etc.
Ce vandalisme idiot a soulevé une vive réprobation dans les milieux alpins de Grenoble. La Section de l’Isère a déposé une plainte au parquet.

La Montagne - CAF - mai 1914

Il faudrait un bonne guerre pour occuper tous ces désœuvrés et leur apprendre le respect.

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Ca leur apprendrait surtout à avoir une arme et à s’en servir, et ça aggraverait encore plus la situation pendant et ensuite. Certains récits de la seconde guerre mondiale ont l’honnêteté de montrer les problèmes posés par certains maquisards ou combattants.
Et l’histoire se répète avec les déviances ou abus de certains militaires des opérations à l’étranger.
Les délinquants sont un problème, mais je ne pense vraiment pas que la guerre soit une solution.

Bernard

Bon ben faudrait au moins les faire travailler pour de l’intérêt général.
Par exemple, dans la source que j’ai mentionné, on apprend qu’un éboulement a encore coupé la route de Saint Christophe en Oisans, qui va devoir être reconstruite sur un autre tracé moins exposé.

C’est HS, mais on apprend aussi que l’année précédente, 2 alpinistes ont parcouru la voie normale de l’Aiguille Dibona, qu’ils ont trouvé très difficile et très vertigineuse.
Encore un exemple de la dérive de ces média montagne, où des tartarins des Alpes étalent leurs exploits en exagérant les difficultés.

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4 ans de tranchées ça leur ferait les pieds, comme en 14 :wink:

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:+1::+1::+1:

A mon avis c’était un vandalisme idéologique: un genre de comité de farouches défenseurs contre l’hostellerisation de la montagne :smile: on notera que les dégaradations ce sont produites lors de la « semaine sainte » ce qui est doublement scandaleux :smiling_imp: