Refuge pillate = machine à fric?

Posté en tant qu’invité par éric:

Oui je connais le refuge Turia, j’y suis passé l’été dernier, et j’ai vu effectivement la gardienne qui passait en fin de journée non pas pour encaisser car il y a un tronc mais pour voir si tout allait bien, discuter avec les gens etc… Je crois qu’elle y dort de temps en temps (elle doit avoir sa chambre).
Mais pour le reste de ton argumentation, on peut effectivement IMAGINER beaucoup de situation plus ou moins inovatrice, mais ce n’est pas en deux lignes que l’on peut dresser les modifs qui seraient souhaitables ou pas, et tes suggestions comportent des risques indéniables de détournement de leur objectif.
Par conte la réalité m’intéresse beaucoup plus, et, sincèrement, je ne comprend pas les gens qui pensent à ce point que, parce qu’ils sont en montagne, tout est Totalement différent d’en bas.
Ben non, c’est pareil, et les services rendus ont un coût, et c’est normal, et si un gar gagne sa croute en fonction de l’activité qu’il génère, et bien c’est humain qu’il essaye que ça marche le mieux possible pour lui.
Ceci dit un refuge reste un refuge, ce qui signifie que, en cas de nécessité, chacun y trouvera à s’abriter, et c’est ça l’essentiel qui fait la différence.

Posté en tant qu’invité par Charles:

éric a écrit:

je ne comprend pas les gens qui pensent à ce point
que, parce qu’ils sont en montagne, tout est Totalement
différent d’en bas.

Je fais parti des gens qui pensent effectivement que les lois du marché ne devraient pas s’appliquer en montagne. Si j’aime la montagne , c’est aussi pour la liberté qu’elle me procure , alors si c’est pour retrouver les même tares que dans la vallée , forcément , celà ne me plait guère .
Si tu vas dans ce sens , alors tu peux aussi militer pour l’extension des stations de skis , l’héliportage etc … puisque celà permet à des professionnels de gagner leur vie et que finalement eux aussi ont bien le droit . Pour ma part , ce n’est pas ma vision de la montagne .

Charles

Posté en tant qu’invité par éric:

Monsieur le Président,
Nos amis gardiens de refuge suisses et italiens apprécieront certainement votre remarque à leur encontre, mais ne faut-il pas mettre cet excès de nationalisme sur le compte d’un simple dérapage d’écriture…?
Ceci dit, il me semble que les règles qui régissent le fonctionnement d’un refuge sont plutôt satisfaisantes et garantes d’un certain équilibre. Le progrès, sans bouleversement, ne pourrait-il pas s’opérer pas une meilleure communication des règles de fonctionnement auprès des usagers par la voie d’un affichage clair, concis, et bien visible, dans chaque refuge, ce qui aurait peut-être pour effet de dissuader le gardien d’instaurer ses propres règles.
éric

Posté en tant qu’invité par dav:

bonjour et merci pour votre réponse…
effectivement je ne crois pas qu’il faille montrer du doigt telle ou telle institution, mais encore moins faire du chauvinisme à tout crin en disant que de toute façon c’est pire ailleurs…
Si l’attaque se fait de façon systématique sur l’institution du CAF, c’est peut être effectivement en raison d’une méconnaissance du fonctionnement du tryptique CAF-Refuge- Gardien.
Ceci dit Je pense qu’il est de la responsabilité de l’institution de réagir face aux abus: et ce forum est une bonne chose sinon, comment l’information pourrait-elle vous remonter ?

Une chose est sûre : il y a quand même bon nombre de refuges et de gardiens qui sont parfaitement tenu: Ca existe et il faut le souligner… malheureusement on retiendra le « mauvais accueil »…et mon premier post reflétait + une inquiétude quant au devenir des « gros » refuges: ceux-ci sont vraiment dans une logique économique et peut être perdent -ils de vue la raison d’être d’un refuge…

Posté en tant qu’invité par éric:

Charles a écrit:


Je fais parti des gens qui pensent effectivement que les lois
du marché ne devraient pas s’appliquer en montagne.

« Ne drevrait pas » : mais c’est utopique et IMPOSSIBLE. Une fois de plus, la montagne obéit aux mêmes lois économiques que la plaine. Le seul moyen d’y échapper est d’y être complètement autonome (course à la journée, ou bivouac…)

Charles a écrit:


Si j’aime
la montagne , c’est aussi pour la liberté qu’elle me procure ,
alors si c’est pour retrouver les même tares que dans la vallée
, forcément , celà ne me plait guère .

« Les même tares » : Je ne comprend pas que le simple fait de vouloir travailler en gagnant sa vie raisonnablement du mieux possible puisse être considéré comme une tare. Le problème, c’est que, tout refuge se situant, qu’on le veuille ou non, dans le cadre d’une certaine logique économique, il y a des gens qui ne comprennent pas pourquoi on ne leur déroule pas le tapis rouge, alors qu’ils n’amèneraient rien en échange.

Charles a écrit:


Si tu vas dans ce sens , alors tu peux aussi militer pour
l’extension des stations de skis , l’héliportage etc …
puisque celà permet à des professionnels de gagner leur vie et
que finalement eux aussi ont bien le droit . Pour ma part , ce
n’est pas ma vision de la montagne .

Si je reconnais que la montagne ne peut pas échapper à une logique économique (il n’est d’ailleurs pas question de l’accepter ou de la refuser, mais de constater que telles sont les choses), je suis cependant totalement contre l’extension du périmètre où cette logique économique sévit, lorsque cette extension porte atteinte à son cadre naturel.

Eric

Posté en tant qu’invité par Charles:

éric a écrit:

« Ne drevrait pas » : mais c’est utopique et IMPOSSIBLE. Une fois
de plus, la montagne obéit aux mêmes lois économiques que la
plaine. Le seul moyen d’y échapper est d’y être complètement
autonome (course à la journée, ou bivouac…)

Exact , et c’est pour celà que dans 90% des cas hors hiver (car les refuges ne sont pas gardé) je bivouaque et ne vais pas m’emmerder avec des gardiens qui sont pour un grand nombre devenu uniquement des marchands de soupe .

« Les même tares » : Je ne comprend pas que le simple fait de
vouloir travailler en gagnant sa vie raisonnablement du mieux
possible puisse être considéré comme une tare. Le problème,
c’est que, tout refuge se situant, qu’on le veuille ou non,
dans le cadre d’une certaine logique économique, il y a des
gens qui ne comprennent pas pourquoi on ne leur déroule pas le
tapis rouge, alors qu’ils n’amèneraient rien en échange.

Quand un gardien de refuge refuse à qqun l’hébergement sous prétexte qu’il ne prend pas la demie pension , j’appelle celà non seulement une tare , mais carrément de l’abus . C’est le genre de truc que l’on s’attend à retrouver en plaine , mais pas en montagne . Celà ne met pas en cause le fait que les gardiens doivent gagner leur vie , je dit simplement qu’ils sont HORS LA LOI lorsu’ils se comportent comme celà .

Si je reconnais que la montagne ne peut pas échapper à une
logique économique (il n’est d’ailleurs pas question de
l’accepter ou de la refuser, mais de constater que telles sont
les choses), je suis cependant totalement contre l’extension du
périmètre où cette logique économique sévit, lorsque cette
extension porte atteinte à son cadre naturel.

Si tu ne fais que constater les choses , et dire soit c’est normal il faut que tout le monde puisse gagner sa vie (même en passant outre les règlements) , soit c’est la logique économique qui veut celà et bien tu peux être sûr que dans quelques années la montagne ne ressemblera plus beaucoup à ce que tu étais venu y chercher …Enfin , moi , pour l’instant j’en profite , avec ma petite tente et mon duvet mais ça m’embète un peu pour mes enfants et (un jour peut être )petits-enfantsqui n’auront pas grand chose à se mettre sous la dent

Charles

Posté en tant qu’invité par cecile:

Grace à cet incident, tu as pu profité d’un bon confort…

Le refuge de la pilate c’est:
-Un repas assez médiocre avec un vin tord boyaux
-Un horaire de levé qui ne te convient pas forcement mais qui arrange les gardiens pour former les dortoires (résultat tu réveille tout le monde avant l’heure)
-Le petit dèjeuner dans des thermos qui ne gardent pas la chaleur.

Tous ceci est du vécu.

Je pense que le refuge de la pilate reste une exeption dans sa médiocritée. Il y a heureusement d’autres refuges bien plus sympas avec de superbes courses au départ.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par roger:

VOTRE REPONSE EST INTERESSANTE ET COURAGEUSE.ELLE MONTRE QUE LE CAF NE SE DESINRERESS PAS DE CETTE QUESTION RECURRENTE?COMME ON POURRAIT PARFOIS LE PENSER;
MAIS QUELLE SUITE DONNEREZ VOUS SI IL< Y EN A UNE;;;;
PAR AILLEURS JE REPETE AVOIR TROUVE LE REFUFE D HIVER DANS UN TRISTE ETAT EN OCTOBRE 2002 COUVERTURES SALES ET DECHIREES VITRE CASSEE MATELAS PLUS QUE FATIGUE EQUIPEMENT INTERIUER PLUS QUE RESTREINT 1TABLE ET QUATRE CHAISES POUR 12 PERSONNES
ALORS 2 QUESTIONS
QUI ENTRETIENT CELOCAL?
POURQUOI UNE PARTIE DU REFUGE D ETE N EST IL<PAS ACCESSIBLE?
MERCI

Posté en tant qu’invité par éric:

En ce qui concerne le refus du gardien d’accepter une réservation sans 1/2 pension, c’est vrai que ce n’est peut-être pas très bien, mais à ce stade-là, il faut bien dire que la démarche est celle du client d’un hôtel qui fait sa réservation, et qu’en lui refusant cette réservation (faite par tel depuis la vallée), le gardien ne le met pas en danger.
Par contre je suis certain que ce même gardien sera exemplaire pour accueilir une personne arrivant sans réservation en fin de journée dans son refuge, quitte à le faire dormir sur ou sous une table si il 'y a pas de place.

Malheureusement, je pense que, dans l’état actuel des choses, il n’y a rien a faire contre le rouleau compresseur du libéralisme économique, si ce n’est d’en parler, ce que nous faisons, et d’optimiser et de tenir en état son tryptique « tente -duvet - matelas ».
Tu as beau imaginer des tas de nouveaux règlements pour le fonctionnement des refuges, tu verras qu’en y réfléchissant un peu plus de cinq minutes, ces règlements pourront de toute façon être détournés, soit en terme de niveau de qualité de service par rapport au cahier des charges, ceci si tu fonctionnarises trop le personnel, soit en terme de recherche de performance commerciale, ceci si tu l’intéresses d’une manière ou d’une autre au chiffre d’affaires. C’est pourquoi le règlement actuel me parait plutôt bien équilibré, et il suffirait peut-être d’un tout petit peu plus de suivi pour que ça fonctionne relativement bien (ou mieux).

éric

Posté en tant qu’invité par Eric:

Dans toute cette affaire la critique est bien facile, le gardien est au boulot ne pouvant lire votre speudo debat au titre rageur, et le retour sur son travail que vous estimez de mauvaise qualité est nul, puisque vous n’osez lui en parlez directement (ma chére cecile). Comment s’améliorez dans ces conditions.
Combien de personnes à leur départ d’un refuge remercie le gardien et son équipe, pour leur accueil, apparemment plus que quelques militants anti demi pension, si vous passiez plus de temps en refuge vous le sauriez surement. Cotoyez des guides des ecrins et demander leur ce qu’il pense des refuges et des gardiens francais, vous vous apercevrez que la pilatte n’est pas si mal classé.

Pour ma part, je soutiens les gardiens et arrive encore à apprécier leur travail qui n’est pas seulement de la restauration, mais aussi de l’entretien de chemin (car bien sur aprés l’hiver les accés sont à déblayer et à reprendre à la pioche et oui les avalanches font des dégats dans ces massifs minéraux), de nombreux aménagements pour votre confort, et une assistance pour tous les secours. Si le parc est une zone si propice au développement des activités que nous pratiquons en ce lieu, c’ est bien grace aux travaux de ces multiples organismes: ONF,parc des ecrins, CAF, et gardiens qui garantissent notre confort et la sécurité de tous.

Que le vin pique un peu, montez une bouteille dans votre sac, vous l’apprecierez d’autant plus…

Posté en tant qu’invité par jeanphi:

A propos du bivouac à proximité du refuge : y a-t-il des emplacements pour planter la tante sans problème? Au vu de vos messages, je me demande si je ne vais pas retenir cette solution pour ce we, même s’il faut monter tente et duvets jusqu’au sommet…

Posté en tant qu’invité par Eric:

ouais il y a deux emplacements, mais ne monte pas en pensant que l’acceuil est mauvais arrete toi au refuge le gardien te renseignera

Posté en tant qu’invité par Cathy:

Je viens de découvrir votre forum et suis stupéfaite en lisant tous ces grincheux !

Je suis montée en famille à plusieurs reprises au refuge de la Pillate.
Nous n’avons jamais eu à nous plaindre des gardiens de la Pillate bien au contraire.
Ils ont toujours pris le temps de répondre à nos questions, de nous conseiller.
Nous n’avons jamais eu le moindre sentiment qu’ils arnaquaient les gens de passage dans le gîte.
Ce sont de vrais professionnels de la montagne, qu’il aime et respecte.
Seriez-vous capables d’en faire autant ?
Contrairement à vous, nous faisons de la pub pour ce refuge en conseillant à des collègues, amis d’y monter.
Quant à nous, nous y retournerons et retrouverons les gardiens du refuge de la Pilate avec plaisir en espèrant que les grincheux auront pris une autre destination.
Si les gardiens de refuges pouvaient eux aussi donner leurs avis sur ces « montagnards » de passage nous serions certainainement surpris mais voilà, ils sont trop occupés pour satisfaire les autres !

Posté en tant qu’invité par Cyril de l’Oisans:

Cathy, es-tu vraiment montée au refuge de la Pilatte ?
Tu écris 4 fois le nom du refuge (titre compris) et pas une seule fois avec la bonne orthographe…