Posté en tant qu’invité par je ne suis qu’aspi…:
Bonjour à tous, et aux 2 guidos qui m’ont bien fait rire!!!
1°) Moi je ne suis qu’aspi…
2°) Pour l’écriture, la culture, c’est important, j’ai été surpris dans ma très faible expérience avec des clients des sujets de conversation, tout ne tourne pas autour de la montagne. Et si tu t’intéresses à ton client (tiens on dirait du marketing), tu dois pouvoir parler de ses centres d’intérêts et alimenter des discussions autres que notre montagne. Le métier a changé (ce n’est pas moi qui le dit, je n’ai pas le recul nécessaire, mais de nombreux « vieux » guides), le client ne veux pas qu’un sommet, mais un partage de moments forts pour lui, en gros tu dois t’adapter au terrain, mais aussi à ton client, et ayu prix où il nous paie, c’est le minimum.
Pour les fautes d’orthographes, c’est vrai que dans la formation ça l’a fout mal!!!
3°) la pédagogie est de plus en plus enseignée pendant la formation si je ne m’abuse. C’est une bonne chose, mais pour moi la meilleure péda c’est d’être avec des cobayes, et là y’a un gros pb à l’ENSA: au stage d’hiver j’ai été 3h avec 1 cobaye pour tout le stage, c’est pas normal. Idem l’été, on devrait avoir plus de cobaye, c’est la situation où tu es le plus proche du métier. Et pour moi aller faire le guignol dans des voies ABO ne sert qu’à l’égo de certains profs qui veulent montrer qu’ils sont les plus forts.
Sur les projets de parrainage, je trouve ça bien mais ça me fait rire, y’a quand même plus de guides qui ne sont pas prêts à transmettre leur savoir, qui ne veulent pas s’encombrer d’un jeune aspi pendant une course, on sait jamais des fois qu’il lui pique sa clientèle…c’est ce que je ressens dans le bureau où je bosse, les aspis on a que les merdes que les guides ne veulent pas!!!
Après il faut tomber sur le bon guide, et y’en a heureusement!!!
4°) le niveau du proba a un peu augmenté ces dernières années (ski plus long, 7a+ au lieu de 7a pour la note max, parcours varié plus long…) ce n’est pas illogique, mais ne faudrait-il pas plus sélectionner les guides durant la formation, en situation réelle? (j’suis con de dire ça bordel, j’ai pas encore le final!!)
5°) Pour la course engagée, je ne suis pas d’accord, ça me parait logique de demander une grande course après la formation de l’aspi, pas avant, de toute manière les prérogatives de l’aspi sont trops limitées pour qu’on se mette au taquet dans un truc dur avec client. je serai plus d’accord de demander 2 ou 3 courses engagées pour le guide. (pour info j’avais déjà ma course engagée pour le proba)
6°) j’aime bien l’analyse du rajeunissemnt du métier. J’ai 29 ans, et j’ai trouvé que beaucoup de collègue dans ma promo n’étaient pas très matures…alors rajeunir, je sais pas, je suis partagé, surtout dans une profession où l’expérience demandée doit être grande. Je suis agacé par tous ces « jeuns » sur internet qui cherchent des gens pour faire leur liste: prenez le temps de vous faire plaisir sans griller les étapes et qd vous aurez l’expérience et à fortiori la liste, vous aurez encore plus de satisfaction. Mais ce n’est pas compatible avec un rajeunissement de la profession!!!
7°) pour la culture j’ai répondu. Je ne crois pas qu’il y ai encore bcp de guides paysans. Aujourd’hui paysan demande pas moins de temps qu’avant, et puis physiquement, on est pas aussi robustes que nos anciens…
8°) je serai curieux de savoir de quand date vos formations messieurs les guides, en tout cas même si nos opinions divergent, je vous respecte ne serait-ce que pour avoir réussi une formation qui est, quoi qu’on en dise, de plus en plus difficile.
Bien amicalement