Moi j avais fait ça en 2006…
Dans le genre pas fréquenté c’était pas mal 
On était descendus en train aux environs de Nice puis avions pris un bus.
Possédant une maison en Ubaye, le but était de partir de Nice pour rejoindre la maison… Voici donc l’itinéraire que j’avais établi :
1/ Sospel - refuge des Merveilles
2/ refuge des Merveilles - rifugio Pagari via le mont Bégo, la baisse de Valmasque, le Clapier, le pas de Pagari.
3/ rifugio Pagari - Madone de fenestre via la Malédie et le Gélas
4/ Madone de Fenestre - Le Boréon
5/ Le Boréon / rifugio Questa via le lac Nègre
6/ rifugio Questa - Isola 2000 via le Malinvern et les sentiers de chasse du roi Victor Emmanuel II
7/ Isola 2000 - San Bernolfo par la Lombarde, le sanctuaire de Ste Anne et les crêtes
8/ San Bernolfo - Rabuons par le Corborant et le Grand Cimon de Rabuons
9/ Rabuons - Vens par le Ténibre, le Claï Supérieur et la brèche Bogornio
10/ Vens - Larche par collet de Tortisse, col du Fer, pas de Morgon, Tête d’Enchastrayes et vallon du Lauzanier
11/ Larche - refuge du Chambeyron par col de Mallemort et col du Vallonet (+pas de la Couletta)
12/ Chambeyron - Maurin Maljasset par Tete de la Fréma les cols de la Gypière, Infernetto, Ciaslaras, Marinet et Mary.
Quelques remarques : Cet itinéraire est vraiment très sauvage mis à part la nuit à Isola 2000 en hôtel. A vrai dire c’est la meilleure solution pour faire un ravitaillement, reprendre la météo, et… se laver
Je n’ai pas pris une goutte de pluie sur l’ensemble des 12 jours. On a croisé du monde aux refuges mais pas grand monde sur les étapes. Il faut dire qu’on croise les gens du GR5 sans faire le même trajet. Certaines étapes sont vraiment courtes et peuvent être sautées, d autres vraiment longues. Les courtes permettent aussi de récupérer d’une grosse étape.
Je ne conseillerai pas cet itinéraire en autonomie (bivouacs) car être en refuge permet de gagner bcp de poids et du coup d’aller plus vite, de plus les ravitaillements ne sont pas légions. Pour les refuges, prévoir d’envoyer les arrhes pour la réservation (comme si la logistique n’était pas assez compliquée). L’avantage du bivouac serait d avoir des étapes plus équilibrées.
De même, je conseille d’être bien préparé car ça attaque assez fort (surtout les trois premiers jours). Le refuge de Nice étant fermé en 2006, cela imposait d’aller à Pagari MAIS une fois qu’on connaît le gardien italien Aladar, on n’a vraiment aucun regrets…
Niveau logistique : voiture jusqu’à Cuneo via le col de Larche, train et taxi.
Quand je vous dis qu’il n’y a pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour faire un trek de qualité… En espérant que d’autres seront inspirés pour faire ce voyage… (ca fait deux ans que je suis sensé le mettre dans le topoguide C2C, honte à moi).