Recherche de peaux

Posté en tant qu’invité par etienne:

Salut à tous,
Vu le budget pour me mettre enfin à la rando, je m’équipe tout doucement… alors voila j’en suis à rechercher des peaux.

Quelqu’un peut-il me faire une proposition interessante? à un prix très concurrentiel?

Mes skis font 1m80 et ne sont pas paraboliques!!!

J’accepte aussi tout type de conseil sur les peaux, où en trouver qu’est-ce qui se fait de mieux…

Merci A+

Posté en tant qu’invité par ölivier:

actuellement il y a le système pomoca de fixation rapide, tu as un crochet pour les fixer à l’arrière dans l’encoche, toujours de la colle sous la peau et un petit tendeur élastique qui vient s’accrocher sur le bout de ta spatule. L’avantage de ces peaux c’est le comfort lors de leur démontage des skis. Le prix est de l’ordre de 600 balles pour des peaux droites.
J’utilise des colltex synthétique depuis trois ans qui collent très bien (trop?) et sont un peu moins cher, 500 balles, fixation par étrier classique sur la spatule.

Après il y a la qualité des poils, mohair ou synthétique ou mixte. Je ne m’y connais pas beaucoup sur ce sujet, mais je crois que le mohair te donne une bonne accroche et le synthétique une bonne glisse (me corriger si je me trompe) et le synthétique résiste mieux dans le temps.

sinon tu as raison d’acheter des peaux pour faire de la rando, tu vas voir c’est vachement plus efficace :wink:

olivier

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Et non, c’est le contraire … le mohair glisse mieux que le synthetique, surtout en vieillissant : le synthe voit ses poils se rebrousser, moins d’accroche, moins de glisse, plus de botte, alors que le mohair perd simplement ses poils (c’est sur que ca glisse bien a ce moment !)

Pour la largeur des peaux, prend la plus grande largeur juste en dessous de la largeur des skis au patin - 2mm (64mm pour 66mm par exemple). tu seras plus a l’aise en devers en dur, et tu mettras les couteaux plus tard (dans du plus raide) (tellement tard que tu seras au taquet pour les mettre si il faut dechausser, faut prevoir de les mettre avant de se retrouver dans du 40 en dur alors que ca passait encore sans couteaux dans le 37 20m en dessous…)

Bubu

Posté en tant qu’invité par catherine:

je pense comme bubu, maintenant je n’ai que des mohair !
par contre, je trouve qu’en vieillissant ça a un peu tendance à botter aussi quand même, si on ne crayonne pas avec du fart ou de la bougie.
Mais c’est vrai que mes peaux, je les garde assez longtemps.

par contre, gaffe avec le mohair : mir laine uniquement, et pour le fer, c’est sur « très doux » le thermostat :wink:

Posté en tant qu’invité par dom:

qui pourrait m’expliquer ceci :
sur le site colltex, les peaux (mohair, mixtes et synthétiques) sont cotées selon leur accroche, glisse et résistance. Pour les deux derniers points, les propositions semblent logiques, mais en ce qui concerne l’accroche, pourquoi le mélange mohair 70% nylon 30% donne-t’il de meilleurs résultats que chaque fibre prise séparément (qui par ailleurs sont données avec la même accroche, zêtes d’accord avec ça ?).
Moi, c’est surtout l’adhésif au dos de la peau que je trouve costaud, mais bon, ceci est une autre histoire.

Posté en tant qu’invité par catherine:

ah, ça fait plaisir de voir que je ne suis pas seule au monde à trouver que mes dernières peaux (colltex mohair) collent trop !
ils ont dû y aller un peu fort sur la colle …
quelqu’un a une astuce pour résoudre ce problème ?
j’ai pour le moment trouvé une solution qui marche lorsque je suis entourée de randonneurs mâles compréhensifs :wink:
attention : il faut que les males soient au moins 2 car alors il y a émulation pour venir en aide « à une faible petite femme qu’a pas assez de biscotaux », sinon, ça fonctionne pas à tous les coups …

Posté en tant qu’invité par dom:

boh, tu peux toujours y mettre du talc si ça t’embête vraiment mais c’est quand même mieux que l’inverse …
pour ce qui est des valeureux sauveurs de ces dames, figure-toi qu’une fois, deux chevaliers (n’hésitons pas sur les termes) des plus charmants s’étaient tellement spontanément précipités pour s’occuper de mes peaux (de phoque, mauvais esprits !!) que je n’avais rien capté; cru les avoir perdues; me v’là les cherchant partout … l’air de rien et sur une pente où il n’y avait strictement rien à trouver … j’ai passé un très sale moment … Comme quoi, serait-ce une preuve de plus que nous n’avons plus assez l’habitude des héros à l’âme chevaleresque (euh, n’en fais-je pas un peu trop, là ??)

Posté en tant qu’invité par ölivier:

…une solution ! les garder un peu plus longues que le ski et faire un retour sur le dessus du ski, mais là bien entendu il faut y penser avant de les couper… ou coudre un petit morceau de toile à l’extrémité… je suis le roi de la machine à coudre, je tricote des étuis très seyant pour les pelles de secours, raccommode les sac à dos, les vêtements,… ou sont passées les belles d’entant qui piquaient l’aiguille pour leur homme? En plus c’est moi qui fait la cuisine, le repassage, les lessives, …

il est vrai mesdaaames que le temps des chevaliers est bien loin, que c’est dommage, s’ils revenaient ces temps bénis, nous repartirions guerroyer sur nos skis de rando, pendant que vous éperdues d’amour et d’angoisses, nous sachant dans le risque le plus grand, vous tisseriez en nous attendant de nouvelles peaux mohair pour nos futures campagnes.

olivier

Posté en tant qu’invité par Francois:

Euh… t’en fais pas un peu trop, là?

Posté en tant qu’invité par catherine:

non, non, ils sont comme ça les mecs « bien » maintenant !
dommage, y’en a pas beaucoup quand même :frowning:
c’est pas comme dans l’temps où y’avait que des machos !
faut te recycler, Francois !

Posté en tant qu’invité par François:

Dans le temps, c’était le bon temps. Les hommes (les vrais) en montagne, les femmes aux gamelles. Tout fout le camp.

Posté en tant qu’invité par Dr Prout:

Chers zamis alpinistes,
Une fois de plus, la randologie offre un regard neuf sur un problème majeur. Vive donc la randologie
Chacun de nous, alpiniste ou même skialpinisteur sait que certains et (aines) préfèrent une peau avec un crochet, alors que d’autres ne jurent que par celles dont la fin se termine par une lanière. Un sectarisme souvent sous-évalué divise les pro et les anti-lanières.
Il tombe sous le sens que négliger l’aspect sexuel de tels préférences vouerait toute étude à l’échec. Si la symbolique du rivet, certes très castratrice dès qu’on aborde des questions de longueurs, a été abordée dans une première ébauche de nos thèses, celle du petit bout de lanière que les skieuses alpinistes tirent, haletantes, jusqu’à ce que la peau daigne bien se décoller, porte un éclairage révélateur sur tout l’aspect encore mal connu de ces instincts profondément ancrés, que les pressions de la société obligent à refouler. Les théories de mon collègue et regretté Freund (Sigmound) sur la frustration due à l’absence de pénis chez la femme (et une partie de mes copains) voit ici une illustration exemplaire. Exacerbées par la compétition, le filtre de leur conscience est à tel point inhibé que les instincts les plus inavouables traversent le cortex cérébral, lui même dangereusement aminci par des surdosages de sucres lents. C’est ainsi qu’on a vu Nicole (prénom fictif) se saisir d’un couteau pour sectionner une peau à raz le rivet, (matière dure) pour ensuite y fixer un bout de lanière (matière molle). Le saphisme évident qui sous-tend un tel acte n’échappe qu’à des gens privés de déraisons. Les patrouilles féminines ne courrent donc pas pour se confrotter aux mâles.
Je vous laisse et vous souhaite à tous une excellente soupe aux légumes.
Dr Prout