Recco

Bonjour,

Tiens je profite des vacances pour faire du ski avec les gamins (oui j’avoue : du banal ski de piste… ) et je vois régulièrement des panneaux « la station utilise le système recco de secours d’avalanche ».
Ne connaissant pas je fais le curieux : c’est quoi ce système recco, un autre nom des arva ?

Oulaaa non, pas du tout mon grand !
Le système recco a été developpé il y a une dizaine (que dis je, une bonne quinzaine) d’année pour les freeriders (enfin à l’époque on faisait encore du hors piste).
C’est un système purement passif constitué d’une petite languette de métal que les secours peuvent localiser avec un appareil par ondes (radios ?) dont ils sont équipés en station. Elle ne te permet en aucun cas d’être autonome et de faire une recherche comme avec les DVA.

Lors d’une précédente discussion à ce sujet, notre inénarrable J2LH avait parfaitement résumé la fonction quasi exclusive du système Recco : permettre de retrouver plus facilement les cadavres…

Posté en tant qu’invité par Pépé:

[quote=« montagne.a.vaches, id: 1487019, post:2, topic:131198 »]Oulaaa non, pas du tout mon grand !
Le système recco a été developpé il y a une dizaine (que dis je, une bonne quinzaine) d’année pour les freeriders (enfin à l’époque on faisait encore du hors piste).
C’est un système purement passif constitué d’une petite languette de métal que les secours peuvent localiser avec un appareil par ondes (radios ?) dont ils sont équipés en station. Elle ne te permet en aucun cas d’être autonome et de faire une recherche comme avec les DVA.[/quote]

Je dirais plus de 20 ans fin des années 80
J avais des chaussures de ski trappeur avec une pastille reco

[quote=« Pépé, id: 1487033, post:4, topic:131198 »]

[quote=« montagne.a.vaches, id: 1487019, post:2, topic:131198 »]Oulaaa non, pas du tout mon grand !
Le système recco a été developpé il y a une dizaine (que dis je, une bonne quinzaine) d’année pour les freeriders (enfin à l’époque on faisait encore du hors piste).
C’est un système purement passif constitué d’une petite languette de métal que les secours peuvent localiser avec un appareil par ondes (radios ?) dont ils sont équipés en station. Elle ne te permet en aucun cas d’être autonome et de faire une recherche comme avec les DVA.[/quote]

Je dirais plus de 20 ans fin des années 80
J avais des chaussures de ski trappeur avec une pastille reco[/quote]

Oui, il me semble aussi que ça date d’Hérode ce système.

Plus vieux encore si j’en crois leur site !

Alexis

OK merci pour les précisions !

Je fais pas de pub, mais ça existe toujours, l’appareil émméteur/récepteur (qui envoi un signal qui est réfléchi par la pastille recco, ou même par les composants électronique des portables, apn…) a bien évolué.
c’est maintenant un boitié qui fait 20 x 20 cm, et c’est très efficace (au moins aussi bien que l’arva) les hélico sont equipés et la plupart des services des pistes.
Pour le ski de rando c’est hors sujet, mais pour le hors pistes çà sauve des gens

Émetteur seulement !

Posté en tant qu’invité par doodool:

Le système RECCO n’est pas un émetteur mais juste un réflecteur.

Pour plus d’info, voir leur site:
http://fr.recco.com/le-systeme-recco

[quote=« B.A., id: 1495506, post:9, topic:131198 »]

Émetteur seulement ![/quote]

Le truc que le cadavre a sur lui est bien juste un réflecteur mais l’appareil que le secouriste à dans les main est bien un émetteur/récepteur.

Deux rôles, deux appareils, d’ou l’inutilisabilité en rando.

C’est facile de cracher sur tout… mais si on lit sur la page du fabriquant:

« Les réflecteurs ne se substituent pas à l’utilisation du détecteur de victimes d’avalanche (DVA). Ils offrent aux secouristes une possibilité de secours supplémentaire lorsque le groupe ne peut se suffire à lui-même. »

En ce qui concerne le fait de retrouver des cadavres, le DVA est malheureusement aussi performant…! Dès qu’on est enseveli, on est déjà dans une très mauvaise posture.

Certes, dans un accident avec ensevelissement total, le DVA (avec pelle et sonde) est le premier moyen qui doit être utilisé pour une recherche par le groupe, car on n’a pas le temps d’attendre l’arrivée du système de recherche RECCO. Mais - bien que rarement - des victimes ont déjà été retrouvées vivantes après avoir passé plusieurs heures sous la neige. Donc, si l’hélico de la REGA, du PGHM, ou autre, qui débarque avec son petit boitier RECCO, arrive à localiser rapidement une victime vivante que le groupe n’a pas encore retrouvé, alors la le petit truc qui est cousu sur la veste de la victime n’est pas si nul que ça. Et tout ça pour une barrette métallique de quelques grammes, qui ne nécessite pas de batterie ni d’entretien quelconque. Et si la victime est (déjà) un cadavre, elle le restera même si elle sera retrouvée (plus tard) avec le DVA.

Personnellement, actuellement je n’ai pas de RECCO sur mes habits car on le trouve presque uniquement sur ceux orientées rando/freeride, et que ces habits sont souvent trop chauds/lourds pour une utilisation en alpinisme. Mais si des vestes à 350g techniques et confortables possédaient le petit système RECCO, je n’hésiterais pas une seconde à partir en course avec.

En plus du DVA j’ai foutu dans mes chaussures des barrettes RECCO qu’on peut acheter seules. Autant mettre toutes les chances de son coté si on s’en prend une dans la tronche. C’est un système complémentaire et en tant que tel je ne vois pas quel reproche on peut lui faire ?

Rajouter des recco en plus de l’arva est surement une bonne chose.

J’imagine que ce qu’à voulu dire nialabert, c’est que l’on reproche souvent à ce système le temps d’attente d’arrivée des secours. Etant donné qu’il faut sortir une victime en 10 minutes, l’arva et quelques collègues bien formés reste indispensable.

[quote=« skieur, id: 1495784, post:14, topic:131198 »]

J’imagine que ce qu’à voulu dire nialabert, c’est que l’on reproche souvent à ce système le temps d’attente d’arrivée des secours. Etant donné qu’il faut sortir une victime en 10 minutes, l’arva et quelques collègues bien formés reste indispensable.[/quote]

Exacte. et j’ai utilisé le terme « cadavre » pour être sur que tout le monde comprenne de qui on parle.