C’est facile de cracher sur tout… mais si on lit sur la page du fabriquant:
« Les réflecteurs ne se substituent pas à l’utilisation du détecteur de victimes d’avalanche (DVA). Ils offrent aux secouristes une possibilité de secours supplémentaire lorsque le groupe ne peut se suffire à lui-même. »
En ce qui concerne le fait de retrouver des cadavres, le DVA est malheureusement aussi performant…! Dès qu’on est enseveli, on est déjà dans une très mauvaise posture.
Certes, dans un accident avec ensevelissement total, le DVA (avec pelle et sonde) est le premier moyen qui doit être utilisé pour une recherche par le groupe, car on n’a pas le temps d’attendre l’arrivée du système de recherche RECCO. Mais - bien que rarement - des victimes ont déjà été retrouvées vivantes après avoir passé plusieurs heures sous la neige. Donc, si l’hélico de la REGA, du PGHM, ou autre, qui débarque avec son petit boitier RECCO, arrive à localiser rapidement une victime vivante que le groupe n’a pas encore retrouvé, alors la le petit truc qui est cousu sur la veste de la victime n’est pas si nul que ça. Et tout ça pour une barrette métallique de quelques grammes, qui ne nécessite pas de batterie ni d’entretien quelconque. Et si la victime est (déjà) un cadavre, elle le restera même si elle sera retrouvée (plus tard) avec le DVA.
Personnellement, actuellement je n’ai pas de RECCO sur mes habits car on le trouve presque uniquement sur ceux orientées rando/freeride, et que ces habits sont souvent trop chauds/lourds pour une utilisation en alpinisme. Mais si des vestes à 350g techniques et confortables possédaient le petit système RECCO, je n’hésiterais pas une seconde à partir en course avec.