Realiste ou suicidaire? Experts, remettez-moi dans le droit chemin!

Bonjour,

Ci-dessous les éléments du dossier. Experts, remettez-moi dans le droit chemin!

4 personnes: 25, 30, 30 et 35 ans

La personne la plus expérimentée en montagne possède le Leader Mountain Award anglais, qui est une très bonne formation pour l’alpinisme mais en été! (même si inclut les conditions météorologiques de l’Écosse par exemple)

Les 3 autres ont beaucoup d’expérience en escalade, grande voies, manip de corde, ski hors piste, mais jamais de courses d’alpi.

Souhaitent partir (peut-être avec une 5eme personne plus expérimentée) pour une course Peu Difficile, en février, dans les Alpes ou le Vercors. Bien sur en fonction des conditions météo le moment venu.

Ma question est dans le sujet: réaliste ou suicidaire?
Ou aller? Ou et comment se former si nécessaire?

Merci!

Posté en tant qu’invité par la baltringue:

meuh non t’es pas suicidaire ! vous avez largement plus d’expérience que la majorité des gens qui commence ( moi y compris )
par contre, en hiver, l’alpi ressemble pas trop à l’été

pour une course PD ( en hiver … ) la principale qualité sera d’avoir le pied montagnard je dirai, et de la résistance au froid !!

vous pouvez faire dans le vercors la traversée des aretes du gerbier , si les conditions sont bonnes ca sera splendide !!

Attention à choisir des itinéraires assez courts, rapport à la durée du jour.

L’alpinisme hivernale nécessite de savoir « gérer » la neige et la nivologie. A fortiori dans les niveaux PD et au mois de février. Dans ces niveaux et périodes, il est préférable d’avoir un minimum de connaissance en nivologie que de savoir grimper.

Désolée, pour la répétition, je n’avais pas vu le message précédent! :wink:

Si vous voulez vous faire plaisir et ne pas prendre trop de risques il faut prendre en considération la nivologie, différente ici de l’Ecosse.
Ici, en hiver, il vous faudra très probablement envisager une approche en ski de randonnée ou en raquette; la neige transforme moins vite qu’en bord de mer, se tasse moins vite. Pensez y si vous ne voulez pas vous épuiser inutilement dans la marche d’approche (ou alors choisissez une marche d’approche très courte!) . Et il faudra également tenir compte du risque d’avalanche qui diminue moins vite qu’en Ecosse également.
Si vous voulez faire une course rocheuse en hivernal, il est probable que, vu le niveau des participants que tu décris, vous vous ennuierez sur la traversée des arêtes du Gerbier (qui sont, il est vrai, très belles - mais à faire uniquement si le rocher est bien sec car il y a sur la fin quelques passage bien lisses)

Ca ne semble pas suicidaire, comme déjà dit faut faire attention aux avalanches et plus généralement aux conditions météo. Et bien choisir son objectif bien sûr.

Réaliste bien sur

Parce que déja vous vous posez plein de bonnes questions.

Déja quelle course ( goulotte, sommet, arete) voudriez vous faire et pourquoi pas vous faire accompagner d’une personne aguérri ( copain, guide professionnel, etc…)

Et puis J.Marc a raison sur le timing, faut etre rentré pour l’apéro

Merci beaucoup pour vos conseils!

On aura un grand weekend devant nous. Est-ce les refuges sont ouverts?
.
Je me renseigne plus en détail sur la nivologie, histoire de connaitre au moins les bases, voire plus si je trouve un bon bouquin. J’imagine que les centres météorologiques sur place peuvent aussi avoir une bonne idée des risques d’avalanches le jour même, non?

D’autres suggestions de destination? (plutôt sommet ou arêtes que goulotte)

Merci encore!