Le Japon est magnifique, et recèle de coins très sauvages (beaucoup plus qu’en Europe occidentale). Mais attention, il fait extrêmement chaud et humide en général entre début/mi-juillet et fin août.
Aller en altitude à Hokkaido est un bon plan :
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la chaîne de montagne Hidaka est très sauvage (belles boucles par le Mont Poroshiri, ou Horoshiri, suivant les translittérations). Très boisée, jungles d’altitude, peu de chemins, des refuges ou des places de bivouac assez correctes. Accessible depuis Toyonuka (Biratori, District de Saru).
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Le Daisetzusan est superbe (volcans actifs, donc parfois lunaire) avec Sounkyo au nord qui est un bon point base.
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De belles moyennes montagnes vers le Mont Ashibetsu.
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Les environs d’Otoineppu: pas de la haute montagne, mais des collines et forêts superbes ; très agréable à vélo aussi.
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Un graal : le Shiretoko (je n’ai pas pu y aller ; assez régulé, difficile d’accès, mais les récits donnent envie).
Attention aux bébêtes, petites et grandes :
- Pas mal d’échinocoques, il faut impérativement filtrer l’eau des sources et torrents.
- Il y a des ours (gros ours bruns, « higuma »), croisés deux fois en 1 mois. Ils ont toujours eu peur de moi –je ne me demande bien pourquoi– mais il faut faire gaffe (porter une clochette est un bon répulsif). On conseille de pas sortir seul la nuit dans les villages de montagne.
Du côté des déplacements/logements :
- Hôtels / hostels assez chers ; certain chalets de village de montagne sont plus accessibles.
- Les campings municipaux sont souvent excellents et bien situés.
- Les transports en commun sont difficiles (beaucoup de lignes de train fermées depuis un typhon en 2014, les lignes de bus ont des horaires / arrêts difficiles à décrypter même pour les Japonais). Prévoir d’y consacrer du temps.
Du côté des cartes / de l’orientation :
- j’utilisais les cartes papiers disponibles dans les librairies Kinokuniya (Sapporo et Kyōtō). Les cartes numériques sont peu complètes. Russian Topo Map aide parfois…
- Si tu n’as pas une expérience de la rando sauvage, mieux vaut commencer par des petites distances pour s’habituer aux conditions.
- Très peu d’anglophones parmi les Japonais dès qu’on s’éloigne des lieux les plus courus.
J’ai quelque part le Lonely Planet Hiking in Japan (2009 je crois…) que je peux prêter ou donner.
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