Quinoa et lyophylisation

[quote=« K’ascade, id: 1114874, post:20, topic:106653 »]

[quote=« mai, id: 1114866, post:19, topic:106653 »][/quote]
Euh, ta citation à mon égard n’est tout à fait ça, je n’ai fait que citer Alexis. Si tu veux modifier, ça serait un peu plus correct.[/quote]

sorry :wink:

Merci mai !

[quote=« Alexis, id: 1114597, post:9, topic:106653 »]En France, la production est tout de même au minimum de 40 tonnes en 2010. le Quinoa a environ une rentabilité de 20 à 30 quintaux à l’hectare et 200 hectares au moins sont cultivés dans l’ouest comme en atteste l’article d’Ouest France ci-dessous que je vous reproduis ci-dessous. Il est aussi cultivé au Maroc et l’augmentation de la demande provoquera sans doute aussi une production plus locale.

Avis aux amateurs : le quinoa c’est 34qx/ha au Maroc et la lentille verte c’est 15qx/ha au Maroc toujours (ce sont de « records » sur des parcelles tests). Le quinoa c’est 5€/kg en magasin … et la lentille 3,20€/kg (voire 6€ dans le cas d’une AOC type lentille verte du Puy) … ce qui en fait une culture plus « rentable ». Les modes de culture et la main d’œuvre doivent se ressembler je suppose sans en être certain.[/quote]
Si tu pouvais éclairer ma lanterne sur la culture du Quinoa…

PArce qu’importer des cultures puisque rentable ça m’interroge. Ca me fait penser au maïs qu’on voyait énormément dans les années 90 (beaucoup moins depuis quelques années tout de même) dans les champs beauceron et du gatinais (là où j’étais quoi). Cette culture, aussi rentable soit-elle, importé d’amérique du Sud est un désastre écologique du fait de sa demande en eau importante pour sa croissance.

Donc importé des cultures pour les faire chez nous n’est pas forcément non plus une bonne idée.

Je ne dis pas que c’est bon. C’était juste pour rebondir sur le fait que la Quinoa était produite loin de chez nous. Il ne s’agit que d’un agriculteur par là qui fait cela. Ce n’est pas importer une culture et faire des essais qui est dommageable, c’est en faire une monoculture d’état systématique qui l’est. Bon, le Quinoa n’a pas de demande en eau particulière, mais il peut peut-être présenter d’autres problèmes que je ne connais pas ou que l’on ne connais pas. Je n’en sais rien et ma remarque n’était qu’informative.

Ce qui n’en fait pas forcément une mauvaise. C’est la position doctrinante qui est une mauvaise idée, il ne faut jamais l’oublier !

Sauf que là la doctrine c’est de suivre ce que la nature nous propose. Normalement, le (la ?) Quinoa n’existe pas chez nous, quelle est l’intérêt de le faire venir et de le cultiver si ce n’est produire dans des conditions qui ne sont pas idéales ? Moi je veux bien être ouvert à beaucoup de chose mais il ne faudrait pas mettre de côté le bon sens pratique.

Heureusement que Parmentier n’a pas raisonné comme toi, hein!

Parmentier, le plus grand publicitaire de la pomme de terre (c n’est pas lui qui l’a ramené, mais les Espagnols).
On aurait pu continuer à manger du rutabaga… non ? :lol:

Ce post dérive allègrement. Il est évident que de nombreux cas d’espèces introduites dans d’autres écosystèmes ont été des fiasco que l’on paye encore aujourd’hui. Il est à craindre que l’introduction de coccinelles du Maghreb ou de Chine pour lutter « écologiquement » contre les pucerons français soit une catastrophe. Introduire des lapins et des furets dans certaines îles n’a pas été la meilleure idée qui soit, le rat musqué fait des dégats dans les berges du marais poitevin et l’ambroisie a feuille d’armoise nous coute bien assez chère en problèmes sanitaires.

Ceci étant, il y a trois choses :

  • le paysage tel que nous le connaissons a de tout temps été façonné par l’homme. Le paysage méditerranéen en particulier : les forêts ont été détruites pour de la lande. Il y a plusieurs millénaires que la forêt n’existait plus. Des programmes de forestations ont vu le jour sur les 100 dernières années. Alors quoi ? Le feu est-il normal ou c’est la forêt ? Des espèces animales avait été chassées du fait de la destruction du biotope forestier : les chasseurs, le recul des activités humaines, l’emprise grandissante de la forêt ont permis la réintroduction du sanglier et du chevreuil … Bien ou mal, je ne sais pas, mais après 2000 ans d’absence, est-ce que la présence du chevreuil est normale sous le climat méditerranéen ? L’homme depuis qu’il cultive a fortement modifié les écosystèmes, a façonné les paysages. Surtout ceux d’Europe sous la pression démographique. Il est vrai qu’aux Amériques, c’est plus local et que la présence de l’homme est moins prégnante et plus récente.
  • certaines espèces introduites en Europe nous ont permis de surmonter certaines famines : la pomme de terre en est l’exemple sans doute le plus frappant. Le rutabaga n’aurait pas suffit par sa faible productivité, son rapport calorique moindre et sa complexité à mettre en œuvre dans la cuisine :wink: (qui a déjà pelé des rutabagas sait de quoi je parle !).
  • L’introduction de plants de vignes américains pour des greffes résistantes au phylloxera nous a permis de continuer à boire du vin … Vous me direz que le phylloxera est aussi un insecte américain … certes, mais il aurait (il a !) voyagé de toute façon avec les hommes à leur insu dans ce monde mondialisé …

Ce n’est pas une question ou l’on peut être tranché ad absurdam. Il est n’est pas vraiment réaliste pour un humain de parler d’ordre naturel des choses dans la mesure où l’homme a modifié tous les équilibres depuis des millénaires. Pour en retrouver d’autres souvent. Et pour finir par tout déséquilibrer peut-être aujourd’hui.

Alexis.

« Il » se dit beaucoup de choses sur le lait et ses dérivés ; en bien comme en mal.
Il pourrait engendrer des soucis de santé, le calcium ne serait pas si bien assimilable.
Et certainement d’autres choses.

Un peu d’éclairage à ce sujet ne serait pas de trop.

Quand à la quinoa (ou au quinoa je ne sais pas) ; elle est certes bien intéressante nutritivement mais son développement, peut engendrer des problèmes écologiques, agronomiques et sociaux. Il y a aussi le problème de son transport (c’est le problème de beaucoup de denrées).

Pour information, de la quinoa d’origine française est disponible dans un réseau spécialisé.

[quote=« unCplus, id: 1116537, post:29, topic:106653 »]

« Il » se dit beaucoup de choses sur le lait et ses dérivés ; en bien comme en mal.
Il pourrait engendrer des soucis de santé, le calcium ne serait pas si bien assimilable.
Et certainement d’autres choses.

Un peu d’éclairage à ce sujet ne serait pas de trop.

.[/quote]

A lui seul le lait cristalise tout ce que l’on peut créer comme polémique sur le plan nutritionnel.

Tantôt il sera l’incontournable source de calcium et sans lui point de salut pour notre squelette

Tantôt il deviendra le pire des maux pour un sportif , le responsable de notre prochaine ostéoporose et de nos vilaines tendinites …qui bien sûr disparaitraient comme par magie grâce à l’abscence de produit laitier …

Et que penser de ceux qui avancent que le lait est fait pour le veau …et donc d’une parfaite inutilité pour l’homme ? Devons-nous avoir le même raisonnement avec la salade ou le persil … ces braves plantes seraient-elle elles aussi réservés aux vaches puisque nous ne sommes pas à priori des herbivores ??
:rolleyes:

On le voit tous ces discours restent pour le moins hasardeux car ces postulats ne repose sur aucune VRAIE expérimentation scientifique , je veux parler d’une expérimentation qui comporte un certain nombre de paramètres irréfutables comme le principe de la randomisation sur une cohorte suffisante conduite sur le principe de la conduite en double aveugle pour étudier l’effet placébo notamment…

Quelques infos complémentaires ici :

http://diet-sport-coach.e-monsite.com/rubrique,le-lait-les-produits-laitiers,768888.html

[quote=« Viton, id: 1116588, post:31, topic:106653 »]

Tu as pu utiliser quel matériel (genre labo normal ou un lyophilisateur)? Quel était le résultat? As-tu chauffé le produit lors de l’extraction sous vide?[/quote]
On utilisait un lyophilisateur. Pour simplifier, c’est un congélateur + une pompe à vide.
Pour répondre à ta 2ème question, bien sûr que non il ne faut pas chauffer, puisqu’au contraire, il faut refroidir le produit (le principe est que l’eau passe de l’état solide donc glace à gazeux vapeur, donc à basse température et basse pression)

Je dirais plutôt que les repas lyophilisés sont rares et chers (et le marché restreint) parce qu’ils (ou plutôt le procédé de lyophilisation) sont gourmands en énergie.

[quote=« Viton, id: 1117748, post:33, topic:106653 »]Merci pour ta réponse.
Je posais simplement la question car dans les lyophilisateurs industriels le produit à lyophiliser est réchauffé durant le séchage primaire, cela permet de compenser l’énergie absorbée durant la sublimation de la glace et accélère le processus (tout l’art consistant à éviter une décongélation accidentelle du produit). Enfin façon de parler, avec le séchage secondaire cela prend énormément de temps (typiquement plusieurs jours si me souvenirs sont bons).[/quote]
De rien, mais euh, pour te dire franchement, ça date un peu, c’est mes souvenirs de BTS, donc de 14 ans, Je m’en rappelle puisque ça a été mon sujet pratique d’examen final, mais bon… Je ne me rappelle plus exactement des histoires de séchage primaire et secondaire…

Ca je ne pense pas…

Je ne crois pas, une fois lyophilisés, les aliments sont sous forme de poudre, donc ça devient difficile de les cuisiner ou de les assembler…
Dans le TP que j’ai fait, on faisait la soupe de légumes et on la lyophilisait après.

Tout à fait, mais nous c’était surtout pour comprendre le fonctionnement de la lyophilisation. On n’allait pas lyophiliser du caviar… (on avait déjà une halle technologique au lycée avec pas mal de matos, c’était déjà bien)

Ma question est peut-être stupide ms je n’y connais rien :confused: !
Comment sont faites les soupes instantannées ?

Quelle est alors la différence entre déshydratation et lyophilisation ? Quels sont les avantages et les inconvénients de l’une et de l’autre ?