Posté en tant qu’invité par Paul G:
Pour l’Oisans, je ne crois pas que « Coolidge » soit un nom bien local… Whymper a couru toutes les Alpes avant d’aller continuer en Amérique
A cet époque, les alpinistes étaient soit des chasseurs de chamois (d’izards ?) qui exploraient leur contrée, soit des gens assez riches pour se permettre de « gaspiller » leur temps dans des montagnes inhospitalières. Ceux là pouvaient changer de coin.
L’intro des « 100 + belles » des Pyrénées mentionnent Peytier et Hossard (des topographes) pour Montcalm, Pic d’annie, Balaitous
Pas mal d’aristocrates, souvent militaires : Lady Sister et Edgar Ney au Vignemale, le baron Platon de Tchihatcheff (officier du Tsar) et Albert de Franqueville au Nethou, l’anglais Halkett et le duc de Nemours (Posets, Pic Long).
La plupart n’ont fait qu’une ou deux premières, mais un autre a été remarquablement + persévérant : le comte Russel a conqui environ 30 sommets sur toute la chaine. Amoureux du Vignemale, il y a fait creuser 7 grottes pour servir d’abris, et y a passé + de 150 nuits.
Une autre équipe, Henri Brulle, Roger de Monts, Jean Bazillac et leur guide Celestin Passet s’est attaqué des voies + difficile, comme le couloir de Gaube, qui ne sera repris que 44 ans + tard.
Après une grande carrière d’alpinisme, Henri Brulle gravissait encore le Mt Blanc à 80 ans (donc il allait dans les Alpes aussi !). Il est mort à 82 ans, suite à des gelures après une dernière tentative d’ascension sur ce sommet.
La liste n’est pas exhaustive, et elle ne concerne que le XIXème…