Bonsoir,
Bien lointaines, et quasiment aucune spécifiquement en cardiologie…
Ce conseil me parait très adapté.
Je pense que ce n’est pas la grimpe en tête en elle-même qui pose problème, mais uniquement le risque de chute. Le plus logique serait de ne grimper en tête que dans des niveaux où tu ne risques pas de chuter. Je sais, c’est frustrant, ça oblige à dépendre de quelqu’un de ton niveau pour qu’il grimpe en tête dans les voies pour lesquelles tu dois te contenter d’être en second.
Après, tu as 73 ans, c’est à toi de choisir tes priorités : risquer un accident cardiaque dont il est fort possible que tu ne réchappes pas avec le temps nécessaire aux secours pour t’atteindre et t’évacuer si tu es dans une grande voie (et tenir compte du fait qu’un décès dans de telles circonstances peut mettre en danger aussi bien psychologiquement que physiquement celui qui grimpe avec toi), ou bien prendre de plus en plus de précautions pour vivre aussi longtemps que tu le souhaiteras.
Ayant l’habitude de pratiquer la montagne avec une personne souffrant de troubles du rythme cardiaque pouvant l’amener à un état proche de l’insuffisance cardiaque, je constate qu’un partenaire expérimenté pour savoir détecter les signes de faiblesse, adapter le niveau de l’effort, ou prendre les mesures d’urgence nécessaires est vraiment une sécurité supplémentaire que je te conseille d’essayer de trouver.
Bernard