Qu'est l'alpinisme à vos yeux?

La rando me procure un bien plus important sentiment de liberté. Et puis pour le froid, la neige et la glace il y a l’hiver.

L’alpinisme a mon avis c’est un jeu a plusieur c’est plus drole!!
Un jeu avec la nature, avec la montagne, les parois verticale
Un mode de vie…

Un sentiment de liberté, d’accomplissement et de partage de moment unique ! :slight_smile:

Je vais essayer d’élargir à d’autres pratiques mais jamais je n’utiliserai le terme réducteur de sport.
Prendre la mer & partir en montagne: deux choses que j’ai toujours senti très liées. Profondeurs abyssales, sommets escarpés, l’inconnu, le danger, que sais-je encore… L’une ou l’autre finissent par vous posséder sans que vous sachiez réellement pourquoi et comment. Sommes-nous pour autant des inconscients? Je ne pense pas car cette passion nous conduit sans cesse à réfléchir sur notre pratique pour la rendre plus sûre. Du même coup l’accès à la montagne s’en trouve simplifié, vulgarisé: un problème pour certains. Monter au Mont Blanc? Cette autoroute! On cherche aussi la tranquillité. Le monde est devenu une fourmilière géante. Évoluer dans un espace naturel vierge est devenu un tel luxe! Partir au pôle avec un traineau satisferait tout autant ce besoin qui sommeille au fond de moi. Et pourtant y a t-il là-bas véritablement des montagnes. A l’heure où j’écris je n’en sais fichtre rien.
Il y a certainement aussi présente la volonté diffuse de rompre avec une existence morne et sans intérêt au sens héroïque du terme, et sans doute par la suite un phénomène d’accoutumance et de dépendance physiologique à l’activité.
Mais je crois qu’il y a surtout ce sentiment de pénétrer un espace où c’est encore la nature qui dicte sa loi, où l’on ne peut pas tricher. On se dit que quelque part, dans ces rochers il y a une part de nous-même à découvrir, quelque chose qui va nous élever.

[quote=« chassezac, id: 1055639, post:64, topic:97984 »]Je vais essayer d’élargir à d’autres pratiques mais jamais je n’utiliserai le terme réducteur de sport.
Prendre la mer & partir en montagne: deux choses que j’ai toujours senti très liées. Profondeurs abyssales, sommets escarpés, l’inconnu, le danger, que sais-je encore… L’une ou l’autre finissent par vous posséder sans que vous sachiez réellement pourquoi et comment. Sommes-nous pour autant des inconscients? Je ne pense pas car cette passion nous conduit sans cesse à réfléchir sur notre pratique pour la rendre plus sûre. Du même coup l’accès à la montagne s’en trouve simplifié, vulgarisé: un problème pour certains. Monter au Mont Blanc? Cette autoroute! On cherche aussi la tranquillité. Le monde est devenu une fourmilière géante. Évoluer dans un espace naturel vierge est devenu un tel luxe! Partir au pôle avec un traineau satisferait tout autant ce besoin qui sommeille au fond de moi. Et pourtant y a t-il là-bas véritablement des montagnes. A l’heure où j’écris je n’en sais fichtre rien.
Il y a certainement aussi présente la volonté diffuse de rompre avec une existence morne et sans intérêt au sens héroïque du terme, et sans doute par la suite un phénomène d’accoutumance et de dépendance physiologique à l’activité.
Mais je crois qu’il y a surtout ce sentiment de pénétrer un espace où c’est encore la nature qui dicte sa loi, où l’on ne peut pas tricher. On se dit que quelque part, dans ces rochers il y a une part de nous-même à découvrir, quelque chose qui va nous élever.[/quote]

Joliment dit, je ne peux que valider :slight_smile:

Une forme d’évasion et de liberté, trop de choses pour être résumé à un simple sport

Liberté, sommets, effort, joie

La possibilité de laisser mes soucis dans la vallée, de rêver, de m’évader

Je le pratique, mais très peu, essentiellement par manque de partenaires.

[quote=« chassezac, id: 1055639, post:64, topic:97984 »]Je vais essayer d’élargir à d’autres pratiques mais jamais je n’utiliserai le terme réducteur de sport.
(…)
Mais je crois qu’il y a surtout ce sentiment de pénétrer un espace où c’est encore la nature qui dicte sa loi, où l’on ne peut pas tricher. On se dit que quelque part, dans ces rochers il y a une part de nous-même à découvrir, quelque chose qui va nous élever.[/quote]

+10. Je ne suis guère alpiniste et pourtant en tant que simple randonneuse contemplative, crapahutant parfois hors sentier dans les moraines, je me retrouve dans ces quelques lignes. J’ajouterais aussi le sentiment de symbiose, voire de fusion, même s’il peut être illusoire, avec Dame nature.

Pourquoi je ne pratique pas l’alpinisme : peur du vide, un tantinet frileuse, dos détestant les charges au-dessus de 10 kg nourriture comprise, budget limité et surtout faute de proximité avec les Alpes.

Beaucoup de beaux messages postés !
L’Alpinisme, c’est effectivement se confronter à soi même, voir si la Montagne nous accepte …
Pour répondre à ta deuxième question, pour moi l’Alpinisme c’est lié à Sommet, ou Arête (d’où mon pseudo, surnom qu’on m’a donné … j’adore les courses d’arêtes !)

C’est un milieu sans concession, un lieu d’excès où l’on traverse tout et son contraire. Le sublime et le terrifiant, le gel et la brulure, la plénitude et le vide. Jusqu’au Sommet, on peine … impression de lenteur,d’insignifiance, de piétinement. En Haut … on plane sur les ailes des versants : impression de centre, de compréhension, de plénitude. Le sommet c’est un cap, un bout du monde, le terme de la terre. Après le sommet : les astres …

L’Alpinisme, c’est aussi la souffrance, renouvelée à chaque course, de la descente.
C’est souvent le plus dur … En Haut ? Tout le monde descend … il faut retrouver la vallée, et tout ce qu’on y avait laissé… avant de repartir, vite, vers un autre sommet … Alpinisme, comme Addiction …

Le seul endroit au monde ou l’homme est impuissant et voué à lui même. (avec les océans)

Ophtalmie …

(je sors !)
:smiley:

en bref

C’est découvrir, sentir, explorer, se gourrer, recommencer, avoir froid, etre tenace…Exister La haut, Pleinement Autonome et Responsable de l itinéraire, de son engagement et de la sécurité, avec un tres bon pote … taiseux.

c’ est :
ne pas compter sur la base hélico
ne pas compter sur le gps
ne pas suivre la ligne de spits ou de goujons
ne pas suivre l itineraire sur l iphone
le droit au silence et a l isolement
le droit a pas consommer et pas se sentir obligé de montrer sa liste de croix

C’ est faire ce qu’on croit que personne d’ autre n’a imaginé :lol: et paf le chien

Posté en tant qu’invité par ghisino1:

une vue de grimpeur, qui avant était randonneur et s’est initié à l’escalade en faisant…un cours d’alpinisme, justement!
[i]

  1. Qu’est l’alpinisme à vos yeux ?[/i]
    cette activité un poil trop exigeante pour mes gouts en passant par la quelle j’ai découvert l’escalade sportive
    . A quels mots associez-vous spontanément le mot : alpinisme ?
    sommeil, fatigue, souffrance, exposition, danger, engagement
    . Que vous apporte l’alpinisme qu’aucune autre activité ne vous procure ?
    peut être un certain niveau d’épuisement totale : physique, mental, émotionnel
    . Si vous allez en montagne et ne pratiquez pas l’alpinisme, pourquoi ?
    parce que j’aime bien me livrer à fond et souffrir, mais sur une durée plus courte. Parce que j’aime rechercher la performance, la « croix », au point que cela pourrait me pousser à sous-évaluer trop des risques si je faisais de l’alpinisme proprement dit (étant donné que pour ma compréhension du mot, il n’y a pas d’alpinisme sans un minimum de danger objectif). Parce que j’aime à la folie l’idée que si je faillis, c’est uniquement une histoire entre moi et mon ego, et j’ai toujours droit à un essai de plus.

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Posté en tant qu’invité par emmanuelle:

Vous pouvez continuer à débattre sur : http://www.assisesdelalpinisme2011.fr/le-blog/

[quote=« Christian, id: 1009376, post:1, topic:97984 »]1. Qu’est l’alpinisme à vos yeux ?
. A quels mots associez-vous spontanément le mot : alpinisme ?
. Que vous apporte l’alpinisme qu’aucune autre activité ne vous procure ?
. Si vous allez en montagne et ne pratiquez pas l’alpinisme, pourquoi ?[/quote]

  1. Qu’est l’alpinisme à mes yeux ?

D’abord un rêve, car cela me prend énormément plus de temps chez moi que concrètement en montagne.
Un rêve magnifique, une manière de s’échapper à pas cher.

  1. Je n’associe pas spontanément des mots à l’alpinisme. Ou sinon rêve, envie, …

  2. Il y a quelque chose de l’ordre de se mettre au pied de son mur et de chercher à en sortir par le haut. En cela, c’est pour moi une très belle école de vie. Mais je ne l’absolutiserai pas en affirmant qu’aucune autre activité ne pourrait me l’apporter.

4, Je fais beaucoup plus de randonnées que d’alpinisme. C’est plus souple à gérer en terme de participants, de conditions météo, d’investissement temps, de patate à avoir, …

Tu oublies la spéléo… et le mariage. :lol:

A quels mots associez-vous spontanément le mot : alpinisme ?

Effort physique et mental. Dépassement de soi et engagement, bien sûr ! Et puis tous les paysages grandioses qu’on ne voit nulle part ailleurs.

Que vous apporte l’alpinisme qu’aucune autre activité ne vous procure ?

Un profond sentiment de satisfaction personnelle lorsqu’on arrive à se surpasser (un peu comme la prépa en fait >_<), et une joie intense devant les merveilleux panoramas que l’on découvre.

L’alpinisme permet de s’évader … loin de la civilisation. Une parenthèse qu’on ouvre dans son existence pour vivre quelque chose de fort, d’intense, et qui nous marque à jamais pour peu qu’on sache apprécier chaque nouveau pas dans ce monde merveilleux.

Si vous allez en montagne et ne pratiquez pas l’alpinisme, pourquoi ?

C’est possible pour un alpiniste/montagnard, ça ? O.o’ Did not knew…

pas une conquête… et pas inutile