le/la ou les partenaire(s) disponible(s)
je n’irais pas n’importe où avec n’importe qui !
Qu'est ce qui détermine vos choix de projets?
C’est une question sympa: qu’est-ce qui détermine la part de magie? Ou vont les rêves quand on les oublie, où sont nos amours perdues (M.J.)?
Dans un coin j’avais gardé des années et des années une vieille fiche des éditions Mythra, à la pointe Adolphe Rey. Et puis D… qui me branche y’a peu de semaines:
- " Tu veux pas tenter la Bettembourg? et puis juste à côté y’a une voie une poil plus facile pour se tester, je sais plus le nom…"
Ouais garçon, on essaiera la Salluard, il me semble que c’est bien d’y aller voir, des fois que ça passe. Et puis je la fais attendre depuis 35 ans alors, faut faire un effort. Bon, aux beaux jours quand même
Y’a à peine moins longtemps je suis reparti des Riglos avec une ligne dans les yeux: la chancelante verticalité du « Puro », et l’impossible cheminement rectiligne de la « Carnavalada ». Cette fois c’est P. qui me branche sur le sujet. Qu’est-ce que tu veux que je lui réponde: comme si j’avais le choix! Est-ce que mes bras fatigués peuvent avoir raison d’un mythique zoulou dément? Comment savoir?
La vie m’amène dans des recoins où j’étais absolument certain de ne jamais remettre les pieds, c’est vraiment un truc étrange.
Alors pour ta question Bono, dans mon cas c’est clairement pas moi qui choisis: c’est les voies qui décident, j’en suis sur.
[quote=« la baltringue, id: 1297000, post:6, topic:118033 »]l’esthétique bien sur
ensuite le niveau, je ne vais pas dans des trucs durs pour me faire peur.
ENfin,
l’histoire; J’aime choisir des itinéraires ouverts par des grand noms, ou qui ont une importance dans l’histoire de la discipline/région ( premiere voie ouverte dans le massif, … )[/quote]
Pareil.
[quote=« HS, id: 1297082, post:13, topic:118033 »]
J’vois pas l’rapport? :rolleyes:[/quote]
Il ne part jamais sans son HS en fond de sac.
[quote=« Freenours, id: 1297353, post:21, topic:118033 »]le/la ou les partenaire(s) disponible(s)
je n’irais pas n’importe où avec n’importe qui ![/quote]
Absolument, et je précise que ce n’est pas être seulement le projet d’un leader et d’un « sac » qui assure.
Ce doit être le projet partagé d’une cordée, c’est ma conception de la grande voie.
La météo et la disponibilité (congés et vie de famille) sont aussi des éléments essentiels
Dans les Alpes Maritimes.
Actuellement pour moi, c’est là où il y de la neige :lol:
Les rêves que mes clients souhaitent concrétiser.
Posté en tant qu’invité par Adri74:
C ‹ est bien les chiffres , le matériel , les statistiques , il ne faudrait jamais oublier la passion, l › aventure , les instants inoubliables que l’ on vit en montagne,seuls, ou avec d’ autres, le partage, etc.etc…
Les joies , les souffrances, mais ces choses sont elles quantifiables?
Est ce bien nécessaire de déterminer par des chiffres pourquoi on va en montagne.
Philosophiquement je pense que l’ on devrait penser à être en montagne pour exister par soi même . Être en montagne plutôt que faire de la montagne.
That is the question Qu’ en penses tu Chevrette?
Je lis…je lis beaucoup et pas que sur ce site.
je lis des topos, y-a des cartes dans mes toilettes, je lis des récits de topos de lectures de cartes.
je lis des histoires, des racontars et des on-dits.
j’écoute ce qu’on me raconte, j’écoute les copains qui racontent leurs lectures, leurs sorties et leurs rêves.
je passe du temps en montagne, souvent dans le même secteur, j’écoute les autochtones.
j’ignore pourquoi, un nom, un récit, une photo, un truc fait que j’ai envie d’y aller; souvent quand c’est la seconde fois que j’en entend parler.
j’étudie un peu, beaucoup ou pas du tout le truc, j’en parle à l’autre extrémité de ma corde qui est aussi ma femme puis on y va ou pas.
Des fois c’est géant, ou pas; des fois c’est pourri, moins bien que dans ma tête, plus joli en photo…
En ce moment, je rêve de la cresta rey au mont Rose.
on verra bien.Ce qui m’emmerde sur ce coup c’est l’approche interminable sur le glacier.
Ouais, on verra bien.
[quote=« leonmarcel, id: 1298054, post:28, topic:118033 »]Je lis…je lis beaucoup et pas que sur ce site.
je lis des topos, y-a des cartes dans mes toilettes, je lis des récits de topos de lectures de cartes.
je lis des histoires, des racontars et des on-dits.
j’écoute ce qu’on me raconte, j’écoute les copains qui racontent leurs lectures, leurs sorties et leurs rêves.
je passe du temps en montagne, souvent dans le même secteur, j’écoute les autochtones.
j’ignore pourquoi, un nom, un récit, une photo, un truc fait que j’ai envie d’y aller; souvent quand c’est la seconde fois que j’en entend parler.
j’étudie un peu, beaucoup ou pas du tout le truc, j’en parle à l’autre extrémité de ma corde qui est aussi ma femme puis on y va ou pas.
Des fois c’est géant, ou pas; des fois c’est pourri, moins bien que dans ma tête, plus joli en photo…[/quote]
Joli.
[quote=« Adri74, id: 1297949, post:27, topic:118033 »]C ‹ est bien les chiffres , le matériel , les statistiques , il ne faudrait jamais oublier la passion, l › aventure , les instants inoubliables que l’ on vit en montagne,seuls, ou avec d’ autres, le partage, etc.etc…
Les joies , les souffrances, mais ces choses sont elles quantifiables?
Est ce bien nécessaire de déterminer par des chiffres pourquoi on va en montagne.
Philosophiquement je pense que l’ on devrait penser à être en montagne pour exister par soi même . Être en montagne plutôt que faire de la montagne.
That is the question[/quote]
+1
J’ai commencé à aller en montagne parce qu’elle était là, que je la voyais par ma fenêtre. Je ne me souciais ni de topo, ni de cotation, ni de voie (j’ignorais d’ailleurs totalement que ces choses-là existaient), ni même de nom de sommet.
Je partais souvent sans savoir où j’irais, et j’allais là où me guidaient mes pas en fonction de ma seule envie par rapport à ce que je voyais: pour atteindre un rocher ou un pic dont la forme me paraissait bizarre ou du sommet duquel j’espérais un beau panorama, ou parfois simplement pour suivre des bouquetins. La seule chose que je déterminais avant de partir c’est si j’allais passer la nuit en montagne, auquel cas j’emportais un sac de couchage et un matelas et un peu plus de nourriture.
Bref la seule chose qui m’intéressait était effectivement être en montagne. Et même si souvent j’utilisais des cartes au 25 ou 50000e, il m’est arrivé (quand j’ai habité un peu plus loin des montagnes) de prendre ma voiture un samedi soir à 10 heures, faire 400km pour arriver à 2 heure du matin au bout de la route dans la montagne, dormir quelques heures et partir avec mes skis pour un col ou un sommet que je voyais et supposais accessible facilement, sans rien d’autre qu’une simple carte routière :rolleyes: .
Bien sûr, j’avais parfois des objectifs un peu plus précis (sommet, parcours) mais ce n’était pas le plus important pour moi et je n’hésitais pas à changer au gré des circonstances.
J’avoue que je regrette cette époque où la montagne était pour moi un total espace de liberté et d’insouciance (comme les forêts de mon enfance), et que je parcourais sans me poser de questions avec un émerveillement toujours renouvelé.
(Maintenant, pour n’importe quel coin, en 2 coups de clic, on a 50 photos et des tas de conseils pour y aller ou pas )
Tout ceci a bien changé, car, habitant actuellement loin des montagnes, je pratique principalement en club, qui plus est en encadrant parfois, donc adieu la liberté et l’insouciance, mais le partage et faire découvrir ce que l’on aime, ça compte aussi ;).
Donc pour revenir au sujet du post, difficile de répondre, un peu tout entre en ligne de compte et même et surtout la case « autre » .
Bonne montagne à tous.
P’tit’ étoile.
Au début, ce qui m’intéressait surtout c’était de vivre une aventure : monter voir les grottes pour les explorer, aller à la source du ruisseau pour faire un barrage si grand qu’on pourrait se baigner dedans tout en privant d’eau le village, aller au sommet que je voyais de ma fenêtre parce qu’il n’y avait pas de chemin.
30 ans ont passé, et après avoir parcouru un certain nombre d’itinéraires classiques avec cartes et topos, je suis toujours attiré par de petites expériences, plus ou moins insolites, que j’ai plaisir à raconter. Finalement, l’aventure c’est aussi l’imagination, et la montagne stimule la mienne.
J’essaie d’eviter les voies de untel ou de l’autre (type qu’a collé son nom à une voie ) , loin des itinéraires à la mode, où il fait bon ton de se montrer, j’essaie les coins lointains pour etre tranquille et ou tu pense etre seul, et je tombe sur Moon et Baghi
[quote=« Freenours, id: 1297353, post:21, topic:118033 »]le/la ou les partenaire(s) disponible(s)
je n’irais pas n’importe où avec n’importe qui ![/quote]
+1
« au bon endroit, au bon moment, avec les bons partenaires »
1 : conditions
2 : partenaire(s) dispo(s)
… tout le reste suit
L’envie d’aller sur un sommet tout simplement. Du coup j’ai tout coché, avec cette petite observation : la cotation, c’est un facteur plutôt limitant en ce qui me concerne (c’est à dire qu’avec mon niveau actuel, je vois tel itinéraire qui pourrait me plaire et je me dis : «Ce sera pour plus tard»)