Posté en tant qu’invité par tetof:
Francois, je ne connais pas trop le mixte sous la pluie en France car j’ajuste mes projets montagne en fonction de la météo. En habitant en région Rhones-Alpes, en acceptant de rouler 2-3h, en pratiquant différentes activités, il est parfaitement possible de ne jamais être en Montagne dans une course engagé quand la météo est pourrie.
Je dirais même qu’il faut le faire express pour être en montagne quand c’est pourrie.
Les très rares we ou c’est pourrie de Genève jusqu’à Marseille, il suffit de faire de la spéléo, d’aller grimper en salle, ou même de se reposer.
C’est totalement différent quand tu te déplaces loin et que la météo du coin est classiquement pourrie. Le déplacement t’oblige à rentabiliser, à grimper même si les conditions sont limites et donc à prendre plus de risques.
Je me rappelle avoir fait la traversé de l’Islande en VTT en autonomie avec tente et bouffe. A l’époque, je ne connaissait que le marketing de gore. J’avais pris mon gore-tex patagonia 3 couches. C’était le top du top : un machin indestructible qui pèse 1kg. Il m’a fallu une 1/2 journée pour comprendre que le gore-tex n’enfreignait pas les principes fondamentaux de la physique. Sous la pluie et avec un effort te faisant transpirer, il faut moins de 10 minutes pour être trempé de l’intérieur. Un gore-tex ne peut pas évacuer la transpiration quand la concentration en humidité de l’air extérieur est supérieure ou égale à la concentration interne. Une membrane imperméable/respirante est d’autant moins efficace que tu en as besoin. Il n’y a que le marketing qui fait croire que ça marche à tous les coups.
Bien évidement que la membrane Gore est plus efficace que mon coupe vent déperlant Décat ou Patagonia. Mais est ce que la différence d’efficacité permet de justifier la différence de prix de 1 à 10 et la différence de poids de 1 à 4. Non dans la plupart de mes activités montagnes réalisées en France. Météo France fait des fantastiques prévisions.