Je n’ai pas de compétences météo, juste trois expériences d’expé, dont voici le retour.
Pendant tout le trek d’approche, tu observes bien le ciel et l’évolution de la météo dans la journée. Il y a peut-être des phénomènes locaux récurrents [ça charge vite mais ça se dissipe vite, c’est grand bleu tous les matin mais chargé dès midi etc…]. Tu restes vigilant sur les changements brusques de température ou de vent.
A « basse » altitude (6000m), les conditions me semblent changer moins vite que sur l’Everest où il y a des modifications radicales très rapides.
Si tu pars sur un treking peak, tu ne vas a priori pas faire de gros dénivelés et ne sera jamais très éloigné du camp de base, donc la retraite est moins complexe. Mais il faut néanmoins l’envisager. Le problème principal c’est le risque de brouillard si le mauvais arrive. Mets dans ta valise de la rubanelle de chantier, et sur le trek d’approche, essaye de choper des branches de bambou ou équivalent. Une fois sur glacier, tu plantes régulièrement ces repères. Même si tu as un GPS et que tu auras pris soin de rentrer régulièrement des points. Les piles, ça tombe en rade, surtout quand il fait froid…