Posté en tant qu’invité par strider:
tu fais surement référence au chamois : j’en discuté avec les gardes du parc que j’ai rencontré durant mes recherches à Pralo, et c’est vrai que les chamois sont particulièrements farouches et en cas de rencontre inopiné (voire même de simple présence à proximité) ils ont tendance à courir au-delà de leurs limites, entaillant sur leurs réserves…s’ils s’instaurent des conditions hivernales extrèmes la période suivante de l’incident, la vie du chamois peut être sérieusement mis à l’épreuve…
Problème qui concerne nettement moins le bouquetin , l’animal étant très peu farouche, ne se tenant qu’ à une distance de précaution d’environ 5m .(une fois en sortie terrain hiver on en a photographié depuis le bus, ils étaient en train de bouffer sur une lande au bord de la route d’Aussois!!! ils s’en foutaient comme de leur dernière chemise, ces bouquetins!!)
l’un des problèmes, certes peu fréquent, est celui qu’on ne voit pas lorsqu’on en skirando on passe par-dessus les zones de nichoir des tétras en général sur les landes acides (rhodo etc…) à la sortie de la forêt dans la zone de combat : disons que ça perturbe le repos de l’animal et comme les skirandonneurs aiment faire « leur » trace à la descente, ils ont tendance à ratisser le secteur!! et après c’est souvent les mêmes qui donnent des leçons ! d’ou chez ces certaines personnes un décalage entre la perception de leur présence en montagne (le « discours ») et l’impact réel qu’ils font (« évolutif ») : même si de toute évidence les deux sont très difficilement mesurables.
perso j’ai tellement l’habitude de voir des chamois et des bouquetins que ça me paraît « normal » , je les considère comme famillier, et c’est à peine si je les prends en photo, sauf si ça vaut vraiment le coup mais je ne vais pas faire l’effort de m’approcher sauf si c’est pour la portée de zoom.
bon parfois soyons francs il arrive qu’on rencontre un bouquetin sur la voie et que ça passe pas ailleurs (c’était le cas cette année en descendant de l’aiguille de la Vanoise) bon je lui fait tranquillement comprendre que je vais passer par là, mais en général ces bêtes-là ne sont pas sottes, elles anticipent…pour le cas de l’aiguille de la vanoise, le grand mâle avait pigé et c’est pas autant qu’il est parti en courant : il a attendu qu’on soit à 10m de lui, il s’est levé et a descendu pour libérer la voie avec une tranquilité plutôt déconcertante! si c’était un chamois il aurait détallé comme une gazelle.
par contre quand je vois un gypaëte là c’est pas banal, c’est l’émerveillement devant la puissance de la bête : à polset lorsque j’ ai vu le couple de gypaete j’ai sursauté de joie, car c’est plus rare et puis c’est insondable : tu ne pourras jamais espérer te rapprocher du gypaete car de toute façon il t’a forcément vu, le plus souvent bien avant que toi tu l’ai vu.
catherine a écrit:
eh oui, pour ceux qui ne seraient pas au courant comme Strider,
je vous signale que ces jolies bestioles sont en survie en
hiver, et les pourchasser pour faire des superbes photos de
près peut les faire mourir.