Posté en tant qu’invité par sylvain:
Après 4 randonées et une sortie piste (D = 450 / 500 / 600 / 800) avec ce matériel, mes impressions :
Les fixations Diamir Freeride : rien à dire ! je cherchais des fixations polyvalentes randonée / pistes, je suis servi : Plus lourde que des TLT mais tellement ergonomiques…
Les skis dynastar altitrail vertical : skiés en 170 pour 1,78 m / 80 kg ; J’ai hésité à les prendre plus longs, mais finalement, mes craintes étaient infondées : cette longueur me convient. Les côtes sont exactement celle du 4/4 vertical. Ils pèsent 700 g (3,2 kg / 2.5 kg) de moins la paire.
En poudre : pas de problème particulier… il faut dire que pour le moment, il n’y a pas de grosses conditions…
En trafolé / crouté : Là, on est servi… Ils passent très bien, à conditions d’attaquer un peu et de prendre de l’angle dans les virages. C’est un ski qui nécessite d’être actif. Il est quelquonque si on ne l’appuie pas avec un peu de vitesse. en revanche dés que la vitesse est suffisante, la spatule souple est très agréable et le ski ne secoue pas trop.
En neige dure / pente forte : un régal. Le patin est nerveux et renvoie bien. L’accroche est très correcte. Il donne confiance. Le talon pas trop creusé est ici un plus, même si la spatule est quand même souple, le patin, lui, étant plutôt raide.
Sur piste : Il carve très bien sur pente moyenne. on peut attaqué sans trop de souci, mais il ne faut pas le « violer » : l’entrée de courbe ne doit pas être trop brutale, sous peine de décrochage. En revanche, une fois la courbe entamée, on peut s’appuyer de plus en plus fort et prendre de l’angle pour bien refermé le virage. Son comportement est assez étonant : il tourne sur le patin et le talon. La spatule, elle, ne touche qu’à peine la neige et vit sa vie, sans pour autant que le ski ne décroche. Sans doute l’effet de la nervosité du patin.
Sur pente plus forte, difficile de carver sans prendre Mach 2 : visiblement, l’altitrail vertical n’est pas une barre à mine de spécial : le rayon atteint 24 mètres. On privilégiera donc des petits virages avec entrée de courbe souple carvée et dérapage pour fermer la courbe. C’est exercice est quand même agréable, car le ski renvoie facilement d’une carre sur l’autre.
En résumé, l’altitrail vertical ne se ski pas forcément très long, et représente pour moi un très bon compromis pour passer dans toutes les conditions de neige en se faisant plaisir. Par contre, bourin s’abstenir : il supporte mal la brutalité.